La négrophobie algérienne enfin mise à nu : Ebossé a succombé à un lynchage : couvert par le ministre des sports Mohamed Tahmi

L’attaquant camerounais Albert Ebossé, mort à la fin d’un match du championnat d’Algérie, a succombé à une violente agression qui a causé notamment une « rupture des vertèbres cervicales », a conclu mercredi une contre-autopsie démentant la thèse officielle d’un morceau d’ardoise lancé des tribunes. Ebossé, 24 ans, de la JS Kabylie, meilleur buteur du championnat la saison passée, est mort le 23 août à la fin d’un match perdu à domicile (2-1) face à l’USM Alger. Victime d’un morceau d’ardoise tranchante lancé depuis les tribunes, selon le ministre algérien des Sports Mohamed Tahmi.

 

Ebossé est mort « des suites d’une agression brutale avec poly-traumatisme  crânien », a contredit mercredi le médecin anatomo-pathologiste camerounais  André Mouné, qui a pratiqué une autopsie privée à Douala « à la mi-septembre » à  la demande de la famille du joueur, et que l’AFP a joint au téléphone. Selon lui, Ebossé a été tué lors d’une rixe dans les vestiaires après la  rencontre. L’autopsie effectuée au Cameroun a permis de relever « des signes de lutte  (caractérisés) par la luxation de l’épaule gauche », et « une clavicule  sectionnée avec un tranchant tellement oblique que nous avons pensé qu’il a été  provoqué par un coup de couteau », a-t-il déclaré.

Selon le médecin, Ebossé a ensuite reçu un coup de « matraque à la tête »,  qui a provoqué « un enfoncement du crâne » et a touché le cerveau.

 

Article de Christophe Gaudot

 

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