L.E.J. – Poupées russes – album textuellement rafraîchissant

Le groupe LEJ (acronyme des premières lettres des prénoms de Lucie, Elisa et Juliette ; souvent typographié L.E.J), également orthographié Elijay d’après sa prononciation, est un trio musical de chant, percussion et violoncelle. Ces trois étudiantes françaises originaires de Saint-Denis connaissent un succès inattendu en août 2015

Source : wiki

 

 

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Évaluation textuelle de cet album – Poupées russes – est de 123.09/10 soit 12.30/20

Il peut donc être qualifié d’album textuellement bon

 

 

 

Qu’ai-je pensé de cet album ?

Ouvrage de qualité, rimes de bonne facture, textes travaillés; parfois vaseux et ‘boboïsants’ (elles ont fait des études, les banlieusardes) mais cela n’est pas très grave, recherche de grâce évidente. Beaucoup de soins apportés, ce qui dénote dans la chanson française. C’est juste agréable de retrouver des personnes qui font encore suer leur stylo à billes. Album chaudement recommandé.

 

Poupées russes – Textes et paroles

 

 

1. poupées russes

On est trois comme les mousquetaires
Aucune nouvelle de D’Artagnan
Trois comme les couleurs primaires, [1]
sur le podium, on partage l’or, le bronze et l’argent [2]

Le nombre de pattes qu’on aimerait casser aux canards
On t’exauce un vœu chacune, on est des fées connard ! [1]
Le grand méchant loup est mis au frais chez l’une de nous
On est tryzophrène, constituées de cellules chelou [2]

Trois petites meufs en pleine tempête sans maîtrise
Un triptyque neuf qui se complète comme un Tetris [1.75]
Extrêmes satyres, issues d’une bataille sur Vénus
Mais chacune de nous protège les autres comme des poupées russes ! [2]

Comme des poupées russes, comme des poupées russes
Comme des poupées russes, comme des poupées russes [doublon]
Comme des poupées russes, comme des poupées russes [doublon]
Adversaires du romantique comme les légionnaires sous Pyrrhus
Comme des poupées russes, comme des poupées russes [doublon]
On n’est pas reuss qu’en apparence et si tu le penses c’est de la paresse
Comme des poupées russes, comme des poupées russes [doublon]
Adversaires du romantique comme les légionnaires sous Pyrrhus [1]
Comme des poupées russes, comme des poupées russes [doublon]
On n’est pas reuss qu’en apparence et si tu le penses c’est de la paresse [1]

Proies pour tous et toutes pour trois,
le résultat n’évoluera pas [1] [+0.5]
Invulnérables quand volent les rapaces,
malgré les spasmes on tient rang et place [2]

Nous sommes indissociables comme des pièces de puzzle
Même si ça tombait du ciel, impossible qu’une de nous trois buzze seule [2]
On est tout le temps à la bourre mais on veut toujours tout et tout de suite
Imprudentes utopistes, on dévale la vie en hors-piste [1.5]

De mauvaise humeur, on a pu s’dire qu’on ne valait rien
Au-delà du mur, on se forge des caractères en acier Valérien [2]
Tu nous connais, attends-toi à un maudit couplet de plus
Ils seront trois, et inséparables comme des poupées russes ! [1] [+0.5]

Comme des poupées russes, comme des poupées russes [doublon]
Comme des poupées russes, comme des poupées russes [doublon]
Comme des poupées russes, comme des poupées russes [doublon]
Adversaires du romantique comme les légionnaires sous Pyrrhus [doublon]
Comme des poupées russes, comme des poupées russes [doublon]
On n’est pas reuss qu’en apparence et si tu le penses c’est de la paresse [doublon]
Comme des poupées russes, comme des poupées russes [doublon]
Adversaires du romantique comme les légionnaires sous Pyrrhus [doublon]
Comme des poupées russes, comme des poupées russes [doublon]
On n’est pas reuss qu’en apparence et si tu le penses c’est de la paresse [doublon]

T’aurais adoré qu’on t’laisse la vie sauve dans l’arène
Pas de bisous du roi, on veut les bijoux de la reine [2]
Soudées depuis l’enfance, entre nous, aucun jour de grève
Si la première chute, la deuxième la rattrape, la troisième la relève [2]

Chut ! On tripe, faudrait qu’on montre qu’on trime
Chut ! On tripe, faudrait qu’on montre qu’on trime [1]
Chut ! On tripe, faudrait qu’on montre qu’on trime [doublon]
Chut ! On tripe, faudrait qu’on montre qu’on trime [doublon]

Comme des poupées russes, comme des poupées russes [doublon]
Adversaires du romantique comme les légionnaires sous Pyrrhus [doublon]
Comme des poupées russes, comme des poupées russes [doublon]
On n’est pas reuss qu’en apparence et si tu le penses c’est de la paresse [doublon]
Comme des poupées russes, comme des poupées russes [doublon]
Adversaires du romantique comme les légionnaires sous Pyrrhus [doublon]
Comme des poupées russes, comme des poupées russes [doublon]
On n’est pas reuss qu’en apparence et si tu le penses c’est de la paresse [doublon]

Source : paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 27.25/35 pts soit 11.67/15
– Punchlines 0.5/2 pts
– Profondeur 0.25/1 pt
– Mélodie 0.5/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 13.17/20

 

 

 

 

 

2. La nuit

La nuit on n’dort pas on danse
Et quand on n’danse pas on pense [2]
On cherche des réponses
A toutes ces questions qu’on ne pose pas

Pourquoi t’es sorti si tard ?
Simplement pour faire plaisir à d’autres ?
Pour conter tes vers sur le bar [1]
Et passer pour le con qui radote ? [1.75]

Tu danses mais t’aimerais t’asseoir
La tête haute, ne pas être celui qui se vautre
Tu feras pareil demain soir [1]
Tu t’en vas, tu lèves ton verre, et « à la vôtre » [2]

Pourquoi t’es sorti si tard ?
Même le sourire de celle dont tu regardais le uc’
Seulement croiser son regard [1]
N’empêche pas les doutes, t’as juste retardé le truc [2]
La Nuit, on ment, on prend des trains sans savoir où ça nous mène
La Nuit, on ment, on prend des trains à travers la plaine * [1]

La nuit on n’dort pas on danse [doublon]
Et quand on n’danse pas on pense [doublon]
On cherche des réponses [doublon]
A toutes ces questions qu’on ne pose pas [doublon]

La nuit on n’dort pas, un verre ou deux on verra bien
T’es moite et vide, le verre à moitié plein [1]
Pourquoi t’es sorti si tard ? Pourquoi t’es sorti si tard ?
Tu ne comptes pas les moutons, la nuit tu les dessines

Comme un Saint exaspéré, t’attends qu’le p’tit Prince se décide [2]
La nuit le temps file à toute vitesse,
on se doit d’séduire en finesse [2]
C’est en tirant sur des spliffs que les loques naissent

On ne sait pas si on existe, on esquive, on enquête
Allez encore une petite : on s’croit incorruptible comme Elliot Ness ! [2]
On esquive, on n’écoute pas parler c’type
Qui est-ce qui m’incite si la danse s’esquisse ? [1.5]
On invite l’estime, on vise l’exquis,
Comme des cons, on s’complaît dans des phrases du style : « À la vôtre »

La nuit on n’dort pas on danse [doublon]
Et quand on n’danse pas on pense [doublon]
On cherche des réponses [doublon]
A toutes ces questions qu’on ne pose pas [doublon]

 

* La Nuit je mens, Alain Bashung / Edith Fambuena / Jean Marie Fauque / Jean-Louis Pierot

 

Source : paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 20.25/32 pts soit 9.49/15
– Punchlines 0.75/2 pts
– Profondeur 0.25/1 pt
– Mélodie 0.25/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 10.99/20

 

 

 

 

 

03 Par ego

Par ego, paraît que ce sont nos cerveaux qu’on atrophie
Par ego, on triche, dans le miroir on ne se regarde que de profil [1.75]
Par ego, j´ai fini par le début, « rébou » face à un rébus
C’est décidé : je ne te parlerai plus [2]

Par ego, je me suis mise debout
Insoumise pour que l’on ne puisse me toucher
Par ego, mes sentiments sont bruyants et quand on s’embrouille
Je suis le brouillon d’une femme parfaite au sang bouillant [+1]

Et on ne veut pas être effacé par nos anciens amants
Tu m’attires, j’te repousse comme un aimant [1]
Je prétends que j’n’ai pas d’orgueil, mais la force de Cerseï
Pourtant mon cœur gueule et quand tu le serres, saigne [2]

Par ego, paraît que ce sont nos cerveaux qu’on atrophie [doublon]
Par ego, on triche, dans le miroir on ne se regarde que de profil [doublon]
Par ego, on s’emballe, on s’en bat les… [+1]
Et les coups bas on fait semblant qu’on ne les sent pas
On reste trop longtemps ou trop vite on s’en va [2]

Mon sourire angélique que tu dis si nul, dissimule des mécaniques endiablées
Et si un soir devant l’foot, tu m’dis d’aller m’faire foutre je suis capable d’y aller [0]
Par ego de parigot tu paries gros que Paris gagne
Mais paraît, gros, qu’avec un arbitre pas réglo on n’partage pas à parts égales [1.75] [+1]
Et tu penses que tu compenses en étant complaisant
Et plaisantes sur le fait qu’on panse tous nos tourments [1] [+0.5]
Tu veux que je me calme donc je cale, ici
Le feu qui crame mes entrailles – Dragon de Khaleesi [2]

Par ego, paraît que ce sont nos cerveaux qu’on atrophie [doublon]
Par ego, on triche, dans le miroir on ne se regarde que de profil [doublon]

J’ai vu hier se venger, et les menaces de demain
Puis sur ma colline d’espoir, j’ai vu les frérots danser [+0]
Je suis venu, j’ai vu, j’ai perdu, tout de fil d’orgueil vécu [1]
L’ange de sécu, têtu me nomme, et j’ai dû recommencer [0] [+0.5]

Dans le reflet de la médaille, dans le revers du miroir
Mon amour dans un tiroir, mon gratte-ciel dans la négo
Tous les matins c’est « fuego », c’est moi et moi dans l’histoire [2]
J’dévale les pistes noires et j’écrase un projet par mégot [2]

J’ai dû rayer des humains de ma vie
Surpris avant de chuter, à en buter mon livret de famille [1.75]
Premier à crier au petit loup pour éviter que ça vrille
Dernier à prier pour l’or même si c’est vrai que ça brille [2]

Je laisse ma conscience truquer les votes et plaider l’évolution
J’ai fait le tour des excuses, épuisé tous les totems
Attisé le feu des problèmes, étouffé les solutions [+1]
Seigneur ce n’est pas une révolte, c’est une révolution [3]

 

Source : paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 30.25/39 pts soit 11.63/15
– Punchlines 0.75/2 pts
– Profondeur 0.5/1 pt
– Mélodie 0.5/1 pt
– Flow 0.5/1 pt

Sous-total 13.88/20

 

 

 

 

 

 

4 L’époux d’un soir

Je veux que l’on gravisse récifs et sommets
Que tu restes assis ici à me réciter des sonnets [2]
En somme que tu me résistes, n’hésite pas à m’assommer
Et si j’insiste, te soumets-tu à mes sèmes parfumés ? [-1]
Baisers parsemés, pour que, sans faire connaissance, on commence par s’aimer
Se séduire en permanence et n’entrevoir le soleil qu’une seule fois par semaine [+1]

Et si on restait là, cloués,
à regarder couler l’alcool et s’écouler le temps
Posés à la cool, collés, accoudés côte à côte, calés, pour s’écouter longtemps [1] [+0.5]
Il a, il a, il a, il a, il a, il a… Il a.
Commencer par s’aimer, par s’aimer
Commencer par s’aimer. [0]

J’aimerais te prêter l’épaule,
puiser la force de couper les ponts et poser la tête
Enfin coupler les pôles, [2]
que tu puisses passer l’éponge sur c’qui va causer notre perte [1.75]

Échanger les rôles,
j’ai envie de toi mais on ferait mieux de causer là p’t-être
Et ce qui est drôle, [2]
ça m’tombe dessus et ça me plaît, pourtant je n’étais pas prête [2]

Et si on restait là, cloués, à regarder couler l’alcool et s’écouler le temps [doublon]
Posés à la cool, collés, accoudés côte à côte, calés, pour s’écouter longtemps [doublon]
Il a, il a, il a, il a, il a, il a… Il a. [doublon]
Commencer par s’aimer, par s’aimer [doublon]
Commencer par s’aimer. [doublon]

On ne dormira pas jusqu’à ce que, sous tes yeux, des cernes, se dessinent
Évidemment que j’y verrai bêtement notre danse des cygnes [2]
Et j’attends, indécise, qu’évolue en volutes notre cercle docile
Mourir serait facile, mais je prends vie lorsqu’ils me fusillent

Ils m’envahissent, me fascinent, je le voulais et l’avoue, ce soir je vacille [1.5]
Commencer par s’aimer… [doublon]
Par s’aimer. [doublon]

 

Source : paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 14.75/25 pts soit 8.85/15
– Punchlines 0.75/2 pts
– Profondeur 0.25/1 pt
– Mélodie 0.5/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 10.6/20

 

 

 

 

 

 

05 Acrobates

Assieds-toi, je t’invite, j’ai un jeu qui pourrait te plaire
Repoussons nos limites, si tu n’choisis pas je te ressers [2]

Dis moi c’que tu préfères
Être le sosie officiel de Trump
Ou le sous officier d’Hitler [1]
Dis moi, et tant pis si tu te trompes [2]

Oui, dis moi c’que tu préfères [doublon]
Bouffer de la terre, tomber de haut
Ou attendre patiemment la guerre [1]
Et qu’ils bafouent nos idéaux? [2]

La viefile vite, on s’épuise à trop s’battre
Viens on défie l’videAcrobates!
Viens on défie l’videAcrobates! [2]
La viefile vite… [+0.5]

Dis moi c’que tu préfères [doublon]
Si tu devais faire un choix
Tu serais la proie d’un pervers
Ou à jamais amoureuse que de toi? [2]

Oui, dis moi c’que tu préfères [doublon]
Des aventures avec une infidèle
La routine avec une fille ordinaire [1]
Sans jamais n’avoir envie d’elle [2]

Dis moi, quitte à tout remettre en cause
Boire pour oublier qu’elle t’oublie?
Dans un verre de rouge la vie est-elle si rose? [2]
T’étais pas avec elle donc t’étais où samedi ? [1]

La vie défile vite, on s’épuise à trop s’battre [doublon]
Viens on défie l’vide… Acrobates! [doublon]
Viens on défie l’vide… Acrobates! [doublon]

Dis moi toi qui sais tout
Ce qu’on lit dans les médias
C’est parce qu’ils ont peur pour nous? [1]
Ou pour qu’on vive dans l’immédiat? [2]

Oui, dis moi ce que tu préfères [doublon]
Etre incompris ou ne pas le mériter
Qu’on ne t’écoute pas ou qu’on te fasse taire? [1]
Dis moi: action ou vérité? [2]

Dis moi c’que tu préfères… Hmmm… Dis moi!
Dis moi c’que tu préfères… Hmmm… Dis moi! [1]
Dis moi c’que tu préfères… Hmmm… Dis moi! [doublon]
Dis moi c’que tu préfères… Hmmm… Dis moi! [doublon]

La vie défile vite, on s’épuise à trop s’battre [doublon]
Viens on défie l’vide… Acrobates! [doublon]
Viens on défie l’vide… Acrobates! [doublon]

Source : paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 23.5/32 pts soit 11.01/15
– Punchlines 0.75/2 pts
– Profondeur 0.25/1 pt
– Mélodie 0.5/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 12.76/20

 

 

 

 

 

 

06 Le verbe

Quand j’me réveille j’veux du silence, lui seul sait m’écouter
Il n’y a qu’en lui que j’ai confiance, en termes de conseils beauté [2]
On aimerait que je me taise mais je ne me vêts que du verbe
La lumière du mot, c’est dans la note qu’elle devient « réverbe » [2]

Je m’offre à lui nue comme un vers qui n’est pas alexandrin
Et lui parle avec une voix qui se marie avec son grain [1]
Je me pare de laine, lui parle des vers de Verlaine
Je m’épile électrique, il aime mes va et vient [1]
Rouge à lèvres, sourire blanc, rimmel bleu méthylène
Lui sait que sous mes bonnets, je rêve de doigts phrygiens [1.5]

Quoi ? Sous prétexte qu’on est belle faudrait être polie et s’taire ?
Les compliments circonstanciels, lui, il ne sait pas les faire [2]
Quoi ? Sous prétexte qu’on est belle faudrait être polie et s’taire ? [doublon]
Les compliments circonstanciels, lui, il ne sait pas les faire [doublon]

Je maquille ma figure de style, fouille dans mes vieux habits
Multiples propositions, aucun article n’est défini [1]

Je lui parle – il ne répond pas c’est une drôle de séduction
Le paradoxe, c’est que de ça, je sais faire abstraction [1]
C’est de lin et de coton qu’il compose ses oraisons
Quand il réfléchit peu, il me croit sage comme une comparaison [2]
Mais moi je serai plus qu’une anacoluthe je serai une anaphore
Tant pis si je pléonasme, il nie ma morphologie d’amphore [2]

Quoi ? Sous prétexte qu’on est belle faudrait être polie et s’taire ? [doublon]
Les compliments circonstanciels, lui, il ne sait pas les faire [doublon]
Quoi ? Sous prétexte qu’on est belle faudrait être polie et s’taire ? [doublon]
Les compliments circonstanciels, lui, il ne sait pas les faire [doublon]

Face à son œil de verre je vocalise des immondices
Son cœur de métal dérobe les formes de ma robe qui plisse [1]
J’enfile comme des métaphores, mes collants filés
Et il plaide la folie tout au long de mon défilé [0]
Il m’épuise à ne pas parler et à rester de glace
Pourtant dans la chaleur de mon souffle ce sont des cœurs que je lui trace [2]
J’aimerais que l’image qu’il renvoie ne puisse pas s’estomper
Qu’il me dise que je suis belle car je ne peux pas le laisser tomber… [2]

Quoi ? Sous prétexte qu’on est belle faudrait être polie et s’taire ? [doublon]
Les compliments circonstanciels, lui, il ne sait pas les faire [doublon]
Quoi ? Sous prétexte qu’on est belle faudrait être polie et s’taire ? [doublon]
Les compliments circonstanciels, lui, il ne sait pas les faire [doublon]

 

Source : paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 20.5/28 pts soit 10.98/15
– Punchlines 1/2 pts
– Profondeur 0.5/1 pt
– Mélodie 0.5/1 pt
– Flow 0.5/1 pt

Sous-total 13.48/20

 

 

 

 

 

 

 

07 La marée

Étrangère à ce que j’vois, ça me renvoie dans mes tranchées
Je ne comprends plus rien malgré toutes mes études
Pourtant cartésienne mais, au-dessus du vide, penchée [0]
L’Optimiste pourrait disparaître dans le triangle des Bermudes [2]

Bras tendus, boulets aux pieds je bascule à cause de lestes
Debout, seule, et déboussolée, bercée par une chanson de geste [2]
En tête de proue, en proie au doute – j’enlève la cape de bonne espérance
Et si mes rêves clandestins dans la soute étaient en train de quitter la France ? [2]

Mes livres sont vierges mais leurs pages sont cornées
Je ne distingue plus le Nord du Sud
Mes livres sont vierges mais leurs pages sont cornées
Les abscisses sont désordonnées [2]

A ce stade la mer est calme mais qui sait pour combien de temps ?
La peur nous terrasse depuis qu’ils se battent en clan
La peur nous terrasse depuis qu’ils se battent en clan [1]
Sur une vague bleue nuit, l’Optimiste se renverse
Les abscisses sont désordonnées à moins que ce ne soit l’inverse
Les abscisses sont désordonnées à moins que ce ne soit l’inverse [2]

Dans ma tête c’est la jungle, les neurones noués comme les lianes aux branches
Les fausses fleurs des magiciens fanent, ils n’ont plus de colombe sous la manche [2]
Pendant que nous rêvons à régner et à tisser nos toiles
La nuit j’hisse la voile pour rebaptiser les étoiles [2]

Les poids sur mes épaules ne me feront pas plier
Sur la carte au trésor rares sont les indices
Qu’ils bâtissent l’enfer, je ne tomberai pas dans leurs abysses [1]
Il faudra m’y jeter… M’y jeter poings et voix liés [2]

Je chanterai, pour que les cordes raidissent
À gorge déployée pour qu’Orphée m’entende mieux qu’Eurydice [1]
Mes livres sont vierges et leurs pages sont cornées [doublon]
Les abscisses sont désordonnées [doublon]

A ce stade la mer est calme mais qui sait pour combien de temps ? [doublon]
La peur nous terrasse depuis qu’ils se battent en clan [doublon]
La peur nous terrasse depuis qu’ils se battent en clan [doublon]
Sur une vague bleue nuit, l’Optimiste se renverse [doublon]
Les abscisses sont désordonnées à moins que ce ne soit l’inverse [doublon]
Les abscisses sont désordonnées à moins que ce ne soit l’inverse [doublon]

A ce stade la mer est calme mais qui sait pour combien de temps ? [doublon]
La peur nous terrasse depuis qu’ils se battent en clan [doublon]
La peur nous terrasse depuis qu’ils se battent en clan [doublon]
La peur nous terrasse depuis qu’ils se battent en clan [doublon]
La peur nous terrasse depuis qu’ils se battent en clan [doublon]

 

Source : paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 19/28 pts soit 10.17/15
– Punchlines 0.75/2 pts
– Profondeur 0.25/1 pt
– Mélodie 0.25/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 11.67/20

 

 

 

 

 

 

08 Le buzz

Je vis dans un dessin animé
Un manga, un Tex Avery
Dans une fiction réalisée [2]
Peut-être par Marjanne Satrapi [1]
Si un jour on m’avait dit
Que ce virus pouvait s’attraper
En retrouvant mes esprits [1.75]
Je me serais mise à flipper [-1]

Depuis sur chaque épaule
J’ai deux mecs ailés qui s’embrouillent
Qui sans cesse s’échangent les rôles [2]
L’un terre à terre, l’autre part en couilles [2]
Ils prennent ma tête pour un saloon
Quand l’un boit c’est que l’autre le sert
Je suis l’actrice d’un cartoon [2]
Qui se déroule en plein désert [2]

C’est le Phénomène… qu’on aime
C’est le Phénomène… qu’on aime
C’est le Phénomène… Qu’on aime…. C’est le Phénomène… Qu’on aime … [1]

 

Ils n’ont qu’un mot à la bouche
Le buzz par ci, le buzz par là
Pour l’un c’est plus collant qu’une mouche [2]
Pour l’autre ce n’est qu’un appât [2]

Quand le second charge ses cartouches
Le premier pense que ça passera
L’ange aime traîner en babouches [2]
Le diable s’habille en Prada [1]

Ils volent en spirale au dessus de ma tête, s’échangent les rôles en permanence
Ils appellent à la révolte tout en prônant la prudence [2]
Ils font des broderies avec mes pensées
Bague au doigt et corde au cou

Mon Diable dort toute la journée [-1]
Mon ange passe la nuit debout
Mon ange passe la nuit debout [1]
Mon Diable dort toute la journée [doublon]

Dans mes tempes ils mettent tant d’ coups [1]
Que ma tête ne fait que de tourner [0]
Ils appellent au calme mais justifient la violence
Quand mon Diable sort de sa boîte, c’est enfin l’ange qui danse [2]

C’est le Phénomène… Qu’on aime [doublon]
C’est le Phénomène… Qui gêne [1]
C’est le Phénomène… Qu’on aime…. C’est le Phénomène… Qu’on aime … [doublon]

Et moi au milieu de tout ça
Je flippe de profiter
Je prends du plaisir apeurée [-1]
Et rêve souvent du calme plat [1]

J’ai parfois envie de tout péter
De faire comme si ça n’existait pas
La tête haute je baisse les bras [2]
Pour pouvoir me relever [0]

Quand le phénomène sera passé
Qui sait qui sera encore
À part mes deux petits associés [-1]
Qui dans mes oreilles n’arrêtent pas [1]

Quand le phénomène sera passé [doublon]
Qui sait qui sera encore là [doublon]
À part mes deux petits associés [doublon]
Qui dans mes oreilles n’arrêtent pas [doublon]

De débattre sur la raison
Amie ou ennemie du plaisir?
Si le succès est un poison [1]
Je le transformerai en élixir. [1]

C’est le Phénomène… Qu’on aime [doublon]
C’est le Phénomène… Qu’on aime [doublon]
C’est le Phénomène… Qu’on aime…. C’est le Phénomène… Qu’on aime … [doublon]

Je vis dans un dessin animé [doublon]
Un manga, un Tex Avery [doublon]
Dans une fiction réalisé [doublon]
Peut-être par Marjanne Satrapi [doublon]
Si un jour on m’avait dit [doublon]
Que ce virus pouvait s’attraper [doublon]
En retrouvant mes esprits [doublon]
Je me serais mise à flipper [doublon]

Depuis sur chaque épaule [doublon]
J’ai deux mecs ailés qui s’embrouillent [doublon]
Qui sans cesse s’échangent les rôles [doublon]
L’un terre à terre, l’autre part en couilles [doublon]
Ils prennent ma tête pour un saloon [doublon]
Quand l’un boit c’est que l’autre le sert [doublon]
Je suis l’actrice d’un cartoon [doublon]
Qui se déroule en plein désert [doublon]

 

Source : paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 29.75/54 pts soit 8.26/15
– Punchlines 1/2 pts
– Profondeur 0.5/1 pt
– Mélodie 0.5/1 pt
– Flow 0.5/1 pt

Sous-total 10.76/20

 

 

 

 

 

 

09 Dis Siri

Assise face à ma fille à la terrasse d’un bar sans regards qui se croisent
Elle commande sans prendre le temps de lire l’ardoise [2]
Elle ne goûte pas mais photographie tout c’qu’on lui sert
Pour que le layout soit complet il faudra prendre un dessert [1]

Le ciel est si gris, si elle rit c’est que Siri lui dit comment le faire
Et toutes ces fleurs, ces couleurs, n’auront d’odeur que pour ses followers [1]

Ça fait longtemps qu´elle n’est plus surprise,
par ce que renferme l’œuf de Kinder
Pour ce serveur elle ne peut pas être une prise, [1.75]
elle n’est éprise que par l’offre de Tinder [2]

Discussions effacées, j’laisse tomber, désormais tout est téléphoné
Mon café est glacé, les odeurs estompées, les fleurs sont déjà fanées [0] [+0.5]
Peut-être trop vieille pour comprendre tes addictions
Je n’attends de toi aucun merci pour avoir réglé l’addition [2]
Je sais qu’t’es pas une pute même si tu ne jures que par ton Mac
Tu n’as qu’à monter le volume pour étouffer mes remarques [1]

Ces coups de fil sans suite, silences enfouis, je n’ai, sur ses sourires, plus du tout d’emprise
Et tous ses selfies comme seules fuites, si ma fille flippe, faut dire que je m’y suis mal prise [1.75]

Ça fait longtemps qu´elle n’est plus surprise, [doublon]
par ce que renferme l’œuf de Kinder [doublon]
Pour ce serveur elle ne peut pas être une prise, [doublon]
elle n’est éprise que par l’offre de Tinder [doublon]

Tu ne liras pas mon message, je n’aurai pas d’accusé de réception
Pourtant j’imagine ton visage, figé devant ces putains de points de suspension [1]
Tu devrais profiter de ces rares moments, car tout va beaucoup trop vite
Tu ne m’envoies plus de cartes depuis longtemps, ma boîte aux lettres est vide [2]

Ça fait longtemps qu´elle n’est plus surprise, [doublon]
par ce que renferme l’œuf de Kinder [doublon]
Pour ce serveur elle ne peut pas être une prise, [doublon]
elle n’est éprise que par l’offre de Tinder [doublon]

Source : paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 16/22 pts soit 10.90/15
– Punchlines 1/2 pts
– Profondeur 0.5/1 pt
– Mélodie 0.25/1 pt
– Flow 0.5/1 pt

Sous-total 13.15/20

 

 

 

 

 

 

 

 

10 Saine sainte n’y touche

Je veux la tête dans les nuages
Elle est trop lourde pour mes épaules
Les coups de fou… Annoncent l’orage [2]
Mon Obélix, j’aurai ta Gaulle [2]

Il faut hisser le blanc drapeau
Ce n’est pas le torse qu’il faut qu’tu bombes
Pour que la bave du beau crapaud [2]
Étreigne sans peine la colombe [2]

Ne forçons point notre talent
Nous ne ferions rien avec grâce
« Jamais un lourdaud quoi qu’il fasse [2]
Ne saurait passer pour galant » [2]

Ne forçons point notre talent [doublon]
Nous ne ferions rien avec grâce [doublon]
« Jamais un lourdaud quoi qu’il fasse [doublon]
Ne saurait passer pour galant » [doublon]

Tu ne cesses de me répéter
Qu’au lit souvent tu t’ennuies
Mais t’es-tu déjà demandé [-1]
Si ce n’était pas mon cas aussi [1]
« Les délicats sont malheureux
Rien ne saurait les satisfaire »
Alors je tire l’diable par la queue [1]
Pourvu qu’il protège mes arrières [1]

Tu veux me voir nue comme un ver
Promets-moi donc le septième ciel
Et calcule le coefficient
De mes belles courbes exponentielles [1]

Je veux qu’il y ait anguille sous roche
Qu’tu mettes les deux doigts dans la prise
Je veux qu’ma lune tu la décroches [2]
Que tu redresses ta tour de Pise [2]

Ne forçons point notre talent [doublon]
Nous ne ferions rien avec grâce [doublon]
« Jamais un lourdaud quoi qu’il fasse [doublon]
Ne saurait passer pour galant » [doublon]

Tout vient à point à qui s’ra tendre
Ne tire jamais à blanc tes balles
Sur le sujet je veux m’étendre [2]
Sur tes principes être à cheval [2]

Tu ne cesses de me répéter [doublon]
Qu’au lit souvent tu t’ennuies [doublon]
Mais t’es-tu déjà demandé [doublon]
Si ce n’était pas mon cas aussi [doublon]
« Les délicats sont malheureux [doublon]
Rien ne saurait les satisfaire » [doublon]
Alors je tire l’diable par la queue [doublon]
Pourvu qu’il protège mes arrières [doublon]

Pour vivre heureux vivons couchés
Sans dessus certes mais sans dessous
Sur mes défauts tu peux loucher [0]
Mais n’me laisse pas dormir debout
Dormir debout… Dormir debout [2]
Dormir debout… Dormir debout [doublon]
Dormir debout… Dormir debout [doublon]
Dormir debout… Dormir debout [doublon]

Tu ne cesses de me répéter [doublon]
Qu’au lit souvent tu t’ennuies [doublon]
Mais t’es-tu déjà demandé [doublon]
Si ce n’était pas mon cas aussi [doublon]
« Les délicats sont malheureux [doublon]
Rien ne saurait les satisfaire » [doublon]
Alors je tire l’diable par la queue [doublon]
Pourvu qu’il protège mes arrières [doublon]

Tu ne cesses de me répéter [doublon]
Qu’au lit souvent tu t’ennuies [doublon]
Mais t’es-tu déjà demandé [doublon]
Si ce n’était pas mon cas aussi [doublon]
« Les délicats sont malheureux [doublon]
Rien ne saurait les satisfaire » [doublon]
Alors je tire l’diable par la queue [doublon]
Pourvu qu’il protège mes arrières [doublon]

Source : paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 25/37 pts soit 10.13/15
– Punchlines 1/2 pts
– Profondeur 0.5/1 pt
– Mélodie 0.5/1 pt
– Flow 0.5/1 pt

Sous-total 12.63/20

 

 

 

 

Pour conclure,

 

Évaluation textuelle de cet album – Poupées russes – est de 123.09/10 soit 12.30/20

Il peut donc être qualifié d’album textuellement bon

 

 

Osez le bon sens !

YDM

 

 

 

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