Sophie Durocher : vous rappelez-vous de votre débat avec François Bugingo en 2007 sur "l’imputabilité" du journaliste ?

Mme Durocher,

Je suis Magson de Pazou, je tiens un blog en France et c’est en ricanant que je vous adresse ce message. Je viens juste de terminer le visionnage de cette émission canadienne datant de 2007

Mr Bugingo et vous, défendiez le journalisme « imputable » et toutes sortes d’autres joyeusetés sémantiques dont votre profession nous a habitués; et j’aurais aimé que vous poussiez votre conscience professionnelle en mettant en lumière cette intervention auprès de vos lecteurs.

Bugingo a visiblement été démasqué. Et voilà 20 ans qu’il sévissait au Canada, au coeur de la machine journalistique, de ses pairs, garants de la bonne information du public. La vérole pendant 20 ans ! Combien d’autres Bugingo ? Combien d’autres bidonneurs ?

Cela m’attriste pour vous et le débat de cette émission revêt désormais une saveur particulière. Quelle crédibilité le journalisme structurel conserve-t-elle quand l’un des plus illustres d’entre vous, est un affabulateur ?

Et après cela, vous voudriez qu’on vous respecte ? Franchement !

Je revois encore les séquences où vous intervenez; souveraine, assurée. Et je rigole. C’est la démonstration par l’absurde finalement que Dieudonné avait raison de douter, de douter de vous, de douter surtout de vous. Sacré Bugingo ! Il avait toutes les accréditations. Ce n’était pas n’importe qui ? « imputable parmi les imputables », il l’était.

Pour votre information, je relayerai ce message sur mon blog, banlieue-immigree.fr
Sachez que votre réponse sera aussi publiée. Nous sommes peut-être peu fiables sur internet, mais quand on nous lit, on reste éveillé ! On doute et ça, c’est déjà beaucoup. Le grand mérite d’internet a été de ré-enseigner au grand public, les vertus du doute. Mais vous, cela faisait 20 ans que vous n’aviez pas douté; en tout cas, 20 ans que vous n’aviez pas douté de votre cher confrère, dorénavant, ex-compère, François Bugingo. Le doute est la vraie solution à ce que vous appelez information, et que les internautes, si « in-imputables », appellent la désinformation.

Et d’ici, j’entends votre défense : ce sont des journalistes qui l’ont outé; il était crédible et respecté de tous, insoupçonnable… Et tout le tintouin habituel. Et je me marre. Vous paraissez tous surpris, dans votre tour d »‘imputabilité ». Vous êtes bien les seuls, malheureusement !

Je vous conseillerais de réapprendre à douter, Mme Durocher. Et aussi, d’être charitable envers des collègues qui, démasqués, ont cessé d’être « imputables ».

 

 

Quel avenir pour Bugingo?

 

A mon piètre avis d’internaute, ce n’est pas la bonne question pour votre article.

 

Quel avenir pour Moi, Sophie Durocher, collègue de François Bugingo ?

 
Bien à vous

 

Magson de Pazou

 

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