je veux croire
encore
qu’il y’a de l’espoir
dans un mouroir
et les morts
seuls dans ce couloir
abhorrent
ces humides mouchoirs
qui noient leurs troubles vies
dans les brumes de l’oubli
de leurs proches
que le malheur rapproche
je voudrais les entendre
descendre de leur silence
pour trahir cette assistance
Recouverte de cendres
hurlant leurs qualités immenses
pour mieux taire leurs médisances
et fondre sur leur pécule
que le fossoyeur
derrière la froideur
de sa voyante invisibilité
et de ses macabres activités
spécule
au bois de leur cercueil
aux vestes qui se recueillent
au tumulte hypocrite
des visages calmes et stricts
jour d’enterrement
la maternité des morts nauséabonde
Au gré des errements
de petitesses s’écharpant sur les tombes
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