La binationalité devenue argument d’exemption de peine. Lydienne Yen-Eyoum : franco-camerounaise condamnée à 25 ans de prison

La binationalité est devenue par l’opération du Saint-Esprit, le dernier recours de citoyens camerounais condamnés par la justice de leur pays. Comme c’est confortable d’être bi : quand tout va pour le mieux; on use de sa camerounité pour évoluer dans l’administration camerounaise; quand ça tourne kazak, on se redécouvre français et on peste pour qu’Hollande vienne vous sortir de votre cellule. Nationalité de confort, nationalité de repli. Le cas de cet avocate est emblématique de cette usage très circonstancié du bon passeport. Au lieu de faire valoir les arguments qui la disculperaient auprès d’un tribunal, elle argue de sa francité redécouverte. Puisque français équivaut à innocent. Rions !

YDM

 

Au Cameroun, l’avocate française d’origine camerounaise Lydienne Yen-Eyoum a été condamnée vendredi 26 septembre à vingt-cinq ans de prison. Détenue depuis 2010 à Yaoundé, elle a été reconnue coupable de détournements de fonds publics par un tribunal anti-corruption. Son avocat annonce qu’il va se pourvoir en cassation.

Les avocats de Lydienne Yen-Enoum n’ont pas tardé à faire savoir qu’ils n’allaient pas en rester là. Ils vont effectivement se pourvoir en cassation, car vingt-cinq ans de prison, c’est inacceptable pour eux. « Elle n’a commis aucune infraction », a dit à l’issue de l’audience l’un de ses avocats, Me Yondo Black. Et d’ajouter : « J’ai honte d’avoir un parquet comme celui-là. J’ai honte de mon pays ».

 

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Osez le bon sens !

YDM

 

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