La conquête de la Seine-Saint-Denis

Le 93 a été une enclave, paraît-il, d’échecs et de désenchantement pour les français. Pendant très longtemps et aujourd’hui encore, des cassandres ne cessent de vilipender, injurier, calomnier, exagérer, manipuler et répandre des informations mensongères, parcellaires, orientées, clientélistes et une fois encore, des médias, participent au lynchage et servent les intérêts de quelque-uns privilégiés, généralement parisiens.

 

La Seine Saint-Denis est l’avenir. Aucun doute là-dessus malgré les éternelles campagnes de dénigrement qui visent à décrédibiliser ce département hautement dynamique, cosmopolite et tourné vers le futur. Les histoires médiatisées sont troubles, peu glorieuses, pathétiques parfois, vulgaires sans doute. La tyrannie du fait divers que nous imposent les médias, devrait rendre la population française plus méfiante.

 

Conspuer pour isoler. Isoler puis stigmatiser. Stigmatiser pour reprouver. Reprouver et sanctionner. Sanctionner pour imposer. Pour quelles raisons ? Sûrement pas pour celles que vous croyez.

 


            

Que lui reproche-t-on ? L’insécurité

Il ne s’agit pas de renier une certaine réalité. Mais la violence est consubstantielle à l’homme et croire qu’on peut l’éradiquer totalement est vain, stupide et contre-productif.

L’insécurité légendaire, scandée par n’importe quel quidam pour justifier son inculture, sa méprise ou son suivisme écervelé, n’est que le faux-nez d’un projet plus ambitieux de récupération de territoires prospères aux perspectives encore plus prospères par des classes sociales bourgeoises, parisiennes et parasites car financières.

Concrètement, Saint-Denis sera le Montmartre de demain. Les populations actuelles pourront aller voir plus loin, à Deuil-la-barre, Pierrefitte, Stains, Sarcelles et tous les territoires inexplorés de l’Ile-de-France.

 


            

Nous avons la conviction qu’une analyse assez simple des faits et un peu de prospective sensée mettront en lumière la manipulation orchestrée, fondée sur des faits divers crapoteux, quelques éruptions colériques de jeunes désœuvrés, et la dénonciation chronique de l’immigration. D’excellents anciens ont déjà démontrés cet état de fait et nous ne pouvons qu’y adhérer et vulgariser leurs analyses.

Nous ne renions absolument pas la réalité criminelle du département et le fantasme criminogène véhiculé par les médias, ni l’histoire.

Néanmoins, il est évident pour nous que leur intérêt assez frénétique sur l’insécurité dans le 93 n’est pas mû d’un sentiment noble d’amour du prochain mais une campagne de propagande organisée pour éloigner les populations actuelles séquano-dionysiennes.

 


            

La stratégie est claire, à deux temps et réfléchie

Dans un premier temps, éliminer les populations déjà installées dans le département des villes les plus limitrophes de Paname (globalement, la première couronne, villes limitrophes) pour faire de la place aux jeunes cadres, bobos parisiens qui n’arrivent plus à suivre les loyers dans Paris intra-muro.

Nous sommes convaincus que Paris dans une vingtaine d’années sera un musée. Les très riches pourront toujours s’offrir un pied-à-terre dans le 6e. Les quartiers populaires comme le 18e seront réaménagés en quartiers hype pour bobos vieillissants et étrangers fortunés. Les jeunes bobos, pas assez fortunés, devront trouver des logements à proximité de leur temple fétiche. Le 92 étant déjà en majorité l’apanage des bourgeois et les habitats n’étant pas extensibles, il faudra trouver des zones entières où parquer cette génération célébrée.

Autour de Paris, les seuls endroits où l’on peut bâtir un vaste projet d’aménagement sont dans le 93. Le 93 sera incontestablement le département des bobos.

Le gouvernement promeut depuis quelques mois le Grand Paris. Le projet est précisément en marche depuis un lustre et verra son apogée avec la construction du tramway francilien en 2020.

En attendant, le gouvernement use d’influences pour éliminer ces populations indésirables de terres qui seront inestimables dans une décennie. Comme il est difficile pour l’opinion publique de déporter massivement et visiblement une large frange de la population vers d’autres contrées intérieures ou plus éloignées, les dirigeants organisent une campagne d’intoxications auprès des parisiens pour les refréner dans leur désir actuel de s’installer dans le 93. En effet, en le faisant maintenant, ces familles au pouvoir d’achat important achèteraient à des prix assez corrects, des appartements qui vaudront au minimum le double voire le triple dans 10 ans. Ils ne sont pas plus idiots que d’autres et se rendent bien compte qu’ils ne pourront plus habiter dans Paris dans quelques années.

L’État leur avait aménagé le 77 mais c’est un département moins bien desservi par les transports publics, jeune, sans infrastructures majeures. Le 92 est saturé par les bourgeois encore plus riches. Le 93 offre tous les avantages d’une vie parisienne avec ce léger plus, à savoir, la sensation d’être pionnier dans une mutation géographique majeure. Il est très bien desservi, et culturellement recèle d’infrastructures uniques et importantes : la basilique, deux universités, le stade de France, les studios de télévision et les futures studios de Besson

 

– Comment empêcher ces familles de s’installer maintenant dans le 93 ?

– En leur faisant peur


            

D’où, l’utilisation intempestive des faits divers, des trafics de marie-jeanne, du rap, de l’immigration africaine, des images choquantes, des sans-papiers, de la promiscuité, par les médias pour répandre une réputation d’insécurité, d’instabilité.

Les reportages de la télévision, qui, tous les jours, lobotomisent l’opinion publique avec des problèmes de jeunes de banlieues. L’on fait peur au bobo parisien pour qu’il évite de s’y intéresser. Il le sait bien qu’il pourrait trouver de bonnes affaires dans le 93 mais il n’est pas prêt à « risquer sa vie ».

Dans cette phase d’exagération et de désinformation, les médias jouent un rôle prépondérant et indispensable. On crée un sentiment permanent d’insécurité alors qu’en réalité, très peu de personnes la vivent : l’insécurité. Même dans le 93.

La manip est si importante et efficace que des habitants de ce département finissent par croire qu’ils vivent à la Rocinha. Les bobos intoxiqués par la propagande sécuritaire, demeurent sur Paris et les mieux lotis de la banlieue la déguerpissent. Deuxième incidence directe de cette campagne.

 

Les habitants de ces villes sequano-dionysiennes rêvent de s’en aller pour protéger leurs progénitures et vivre dans un environnement paisible. Les plus fortunés s’en vont très rapidement. Le sentiment d’insécurité s’accroit drastiquement et des dionysiens finissent par y croire alors qu’ils n’ont jamais été victimes d’aucun acte malveillant. A la première occasion, ils vont s’installer plus loin, dans les nouvelles villes du 95 ou 77. Satisfaits d’avoir échappés à la barbarie.

En réalité, victimes de désinformation et de la stratégie d’éloignement. Ils ignorent d’ailleurs que dans 10 ans, leurs nouvelles villes seront les prochaines cages à poules de « dangereux » banlieusards, identiques en tous points, aux banlieues d’aujourd’hui. Et bis repetita.

 


            

Qu’il ait des poches de délinquance dans des quartiers déjà identifiés par la sécurité publique, nous le reconnaissons volontiers. Que des villes entières soient des temples de la violence, de la délinquance, nous n’y croyons pas. Les chiffres existent, des experts peuvent le prouver mais, ils ne convaincront pas. La France passionne assez facilement.

Nous restons persuadés que la présentation faite du 93 ne sert que les intérêts d’une minorité; vivre dans le 93 n’est pas plus dangereux que vivre dans l’Isère.

Et à bien des égards, les isérois ont bien plus de difficultés de vie que les dyonisiens.

 


            

Vous remarquerez qu’en France, la plupart des reportages sur la délinquance et la violence sont faits dans le 93.

Comme si, en France, il n’y’ avait pas d’autres quartiers difficiles hors Seine Saint-Denis. C’est le lieu le plus marquant, le plus saillant. Pourquoi pas ? Ils devraient faire autant avec les jeunes corses.

Notez aussi que les régions campagnardes, où l’on a très régulièrement des destructions entières de cimetières et des croix gammées à profusion, ne semblent jamais susciter autant de véhémence et de dramatisations de la part des médias et politiques. La profanation d’un lieu de cultes ou d’un cimetière est moins chargée, semblerait-il, de significations politiques que l’arrachage d’un sac à main ou l’agression d’une petite vieille. Poussée hormonale d’ados mal dans leur peau ! ça leur passera.

 

Il existe une hiérarchie dans les faits, dans les faits divers et appuyer sur le bouton « banlieues, 93 » pour se refaire une santé, une virginité politique est proprement scandaleux et dangereux. La banlieue a des problèmes, c’est évident ! La France en a d’autres, bien plus graves !

S’il y’a des vols en France, c’est dans le 93. S’il y’a des voitures qui brûlent, c’est le 93. Si des murs sont tagués, 93. Si des jeunes n’aiment pas la police, 93. S’ils affrontent les CRS, 93. S’ils ne vont pas à l’école, 93. S’ils ne travaillent pas, 93. S’ils aiment les musiques qui font du bruit, 93. S’ils roulent sans permis, 93. S’ils vendent de la drogue, 93. S’ils sont jeunes et délinquants, 93. S’ils sont immigrés, 93. S’ils sont français, 93.

 

93, banlieues et immigrés !

 

Des relents de xénophobie animent de plus en plus les français. En ces temps de vaches maigres, l’étranger est la victime expiatoire désignée au vulgum pecus pour nourrir sa colère légitime envers un système vérolé qui n’a pas pu le protéger.

En Angleterre, les plombiers sont priés très vivement d’aller danser la polka à Varsovie et de laisser les chiottes britanniques aux autochtones. Commode.

Les immigrés sont le problème. Je veux bien le croire. Après tout, je l’avoue; les femmes et les immigrés ont été et sont l’armée de réserve du capital comme le vitupérait Z à longueur d’ondes. Par contre, qui leur a permis de servir à cet usage ? Au lieu de s’en prendre à la cause de leurs malheurs, les sarkolâtres vociférants s’éclatent sur les immigrés et les sans-papiers. Banlieues. Tellement facile.

Si ta femme te quitte, quelque part, … c’est à cause de l’immigration.

Et personne ne prend vraiment la défense de cette frange de la population, insultée, calomniée, rabaissée pour couvrir les manquements de politiques habités par leurs privilèges.

Pourtant, nous devons à la vérité de dire que les français ne sont pas uniquement des pigeons. Seulement, personne ne leur a dit. Loin de là.

Ce n’est pas aux étrangers, ni aux sans-papiers de subir la vindicte populaire pour le manque de stratégie politique lisible et la perte d’ hardiesse au labeur des français; c’est à ces derniers de se demander :

Comment un immigré, analphabète, ayant traversé plus de 5000 km dans des conditions extrêmes, de couleurs, sans papier souvent, sans famille très souvent, sans argent assurément, arrive à trouver un boulot, à survivre en France, à faire vivre sa famille et à mettre assez d’économies de côté pour ses vieux jours dans son pays d’origine ?


            

C’est exactement comme si chaque semaine, une équipe de ligue 1- le PSG (les valeureux français) se faisait battre par des équipes de CFA – USSA Vertou (Ressortissants intracommunautaires), DH – Red Star (Immigrés réguliers), Excellence et même 3e division de district – Les courtilières FC (Sans-papiers) et que, le coach de l’équipe de France (les politiques) déclarait à la fin de chaque match, devant les spectateurs médusés (peuple français), que l’arbitre (UE) est acheté et ses joueurs, victimes de l’esprit combatif qui anime toujours leurs adversaires confrontés aux grosses écuries du tournoi (la mondialisation).


            

Personne n’a jamais demandé aux français ayant peu de qualifications, de croire aux belles paroles de leurs dirigeants, d’être conditionnés à vivre des aides sociales, de passer trois mois par an en vacances de toutes sortes, de rechigner à être éboueurs, équarrisseurs, plombiers, électriciens, gardiens, maçons, par déconsidération culturelle de postes manuelles, jugées salissants et dégradants pour les gaulois, qui soit dit en passant pour les incultes bêlants, n’étaient pas des monuments de raffinement et d’intelligence. Bon an mal an, il y’a 400000 emplois qui ne sont pas pourvus au Pôle Emploi. Aucun immigré n’a attaché un autochtone à son lit pour lui piquer ces emplois.

Personne n’a jamais dit aux jeunes français de se trémousser sur des airs de Lory ou la tortue au lieu de faire danser les vers de Baudelaire et de connaître l’histoire de leur pays sur le bout des doigts afin d’être aussi cultivés que certains glorieux anciens et de marquer les esprits contemporains par leurs œuvres, leur savoir, leurs compétences.

Personne n’a jamais rétorqué aux français que les premiers bénéficiaires des protections sociales existantes, conséquences du capitalisme et de la mondialisation galopante qui leur ont toujours été bénéfiques, étaient les français et dans leur immense océan de privilèges et de facilités, le gaspillage était devenu modèle de société, le consumérisme avilissant ayant transformé les familles en cash machines, en panses et en cachets d’antidépresseurs. Aucun immigré ne met une Opinel sous la gorge d’aucun français afin que ce dernier fasse la tournée des sociétés de crédit-revolving.

Personne n’a jamais dit aux français que le travail ne serait plus jamais national dans une économie aussi globalisée où les pauvres d’hier,plus nombreux, faméliques et revanchards sont de plus en plus des capitalistes à la Soros et la France, pour ne pas terminer musée de la baguette au pire, musée des arts seconds au mieux, devrait pour sa survie, se fondre dans un ensemble européen et par extension, accepter de partager les avantages et les inconvénients de cette union. De là à avoir des unions de 27 !!

Personne n’a jamais dit aux adolescents français que le salut ne se situait pas dans le rap, la star academy ou titi à la jambe d’or; le fait d’être français ne protégeait pas de l’inculture, de l’incompétence, de l’impatience.

Personne ne leur a dit qu’un master en psychologie ou anthropologie, civilisations romaines, leur garantirait une place de choix au Pôle Emploi de leur ville.

Personne ne leur a montré la déliquescence de leurs savants, leurs ingénieurs comparativement à l’Inde, pondeuse attitrée de grosses têtes, la Chine créant des milliers d’emplois dans la haute technologie, la science et l’armement. La France a abrogé le service militaire, rafistole ses porte-avions, réduit ses troupes, sauve deux trois têtes nucléaires, rugit contre les faibles et gémit parmi les grands, institutionnalise une armée d’apparat et se plaît à célébrer de rares ilots de bravoure j’ai nommé le GIGN ou la légion étrangère. On ne leur a pas dit que des recherches militaires dérivaient des applications civiles et donc, des emplois.

Personne ne leur a dit que tous les diplômés ne pourraient pas travailler derrière un bureau, derrière une assistante personnelle, devant une meute de jeunes loups de la finance, du commerce ou de la distribution prompts à s’agenouiller pour exister. Ils veulent tous commencer au sommet car cela leur est dû: ils sont français et il est connu qu’un français ne fait pas n’importe quoi. Il est fin, brillant et très connaisseur des chiffres et des mots. La blouse, le casque, la cotte, c’est pour l’étranger: forcément.

Personne ne leur a dit que la vie est injuste, inégale et versatile. Les nourris au Blédina ont oublié de lutter comme leurs ascendants et se sont avachis dans l’amusement, le divertissement, le futile oubliant qu’un ouvrier chinois travaille deux fois plus pour dix fois moins de salaire, reste en état d’alerte constante car derrière lui, se trouve, non pas une secrétaire dilettante aux seins siliconés, mais 1 milliard de paysans prêts à prendre sa place pour peu qu’il réclame cinq minutes de pause-pipi en plus.

Personne ne leur a dit que la compétition stimule, profite, déplace, détruit, blesse, agresse et finalement … recrée. A une condition : innover donc créer une rupture fondamentale. Ce n’est pas de nous mais de Schumpeter, un des rares autrichiens qui rehaussent encore l’image de son pays. Cela s’appelle la destruction créative. Qui sont ceux qui permettent cette rupture ? Les entrepreneurs. Seulement, les français les détestent, les conspuent, et les immobilisent. Conclusion ; les jeunes veulent être fonctionnaires, les mieux formés étant les plus enclins à servir l’État, comme ils disent.

Personne ne leur a dit tout ça car personne n’a intérêt à le leur dire.

Après tout, c’est tellement plus facile de faire passer son incompétence, son inefficacité, sa faiblesse sur le dos de ces salauds d’ immigrés. In extenso, ces banlieusards que l’on bichonne tant et qui le rendent si mal.


            

Voyez-vous, quand les plus aisés de ces villes sequano-dionysiennes seront partis, il ne restera plus que les démunis, qui vivent de cotisations sociales, d’aides, de petits boulots et de menus larcins. Ils seront plus facilement délogeables quand le tramway sera venu. On leur construira des HLM écolos dans des villes de la 3ème couronne ou la hausse des prix les fera quitter leurs villes pour d’autres plus conformes à leurs revenus; naturellement.

Par conséquent, cessez de croire qu’ils dénoncent tous ces crimes à la télé pour le bien des habitants de ces villes ou pour la sensibilisation des français. Inlassablement bananés et fiers de l’être. Ils le font avec beaucoup de talent et de patience, profitent de ce sentiment d’insécurité qui nous anime tous dans le but de protéger leurs futurs investissements.


            

Dans un second temps, ils feront une deuxième campagne de promotion du néo 93 pour faire venir les bobos par wagons entiers, repeupler les villes, désertées. N’ayant plus assez de cash pour vivre à Paris et dans les Hauts-de-seine, mais plus qu’assez pour être proprio dans le 93. Ne soyez donc pas étonnés, si dans 10 ans, on vous dit finalement que le 93 est le département le plus in de France.

Qui aurait pu imaginer il y’a juste dix ans qu’ Harlem serait un refuge privilégié de bobos ?

Car les investissements seront fructueux dans le 93. Les studios de Besson alliés aux studios de télévision feront des villes comme Saint-Denis, Saint-Ouen des véritables » nids à bobos », avec le tourisme et les activités économiques qui vont avec. En créant un pôle média dans ce département, on transforme l’économie locale, l’identité culturelle de la population de ces villes. Le 93, déjà classé dans le top 10 des départements les plus riches de France, le sera encore davantage.

Le Stade de France est le plus grand lieu de diffusion de spectacles en France et on peut déjà constater que les immeubles qui l’entourent sont très coquets, habités de jeunes cadres trentenaires, plaisants et très différents des HLM que l’on peut voir aux Francs-Moisins.

Une partie d’ailleurs des Francs-Moisins est en pleine reconstruction et le visage de la zone dionysienne proche du Stade de France est assez caractéristique de ce que sera le 93 dans 20 ans : la zone industrielle de Pleyel, les résidences et entreprises du tertiaire, des grands magasins et des infrastructures de sport et récréatives. Les différences y sont très frappantes avec des quartiers plus reculés.

La « muséification » progressive de Paris entraînera forcément une migration de ses populations les moins fortunés vers la périphérie et des villes majeures du 93 seront les prochains arrondissements parisiens. Le tout est de savoir les accueillir correctement.

En éloignant les pauvres du 93, on prépare donc le terrain pour les bobos.


            

S’il est bien un endroit où investir en France, c’est bien en Seine-Saint-Denis. Les intermittents du spectacle médiatique sont bernés et aiment à l’être; c’est tellement plus pratique de faire partie du système et de profiter des menus avantages que la noblesse politique veut bien leur accorder.

Ils vous manipulent aujourd’hui avec la peur, la violence et demain, ils vous refourgueront des appartements huppés, à 5 minutes des studios Besson ou de la Basilique de Paris, très bien desservis et dans un cadre agréable et charmant, pour jeune couple, prix abordables …


            

Ouvrez les yeux, achetez vos appartements dans le 93 maintenant, vous ferez une très bonne affaire.

Pour le reste, laissez les politiques intoxiquer les benêts; votre plus-value ne sera que plus importante.


            

Osez le bon sens !


            

YDM

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