Quel intérêt d’avoir une petite bite dans cette société ?

Consoler les petites bites et espérer qu’elles finiront par comprendre qu’il peut y avoir du bon à en avoir une toute petite. Dans une société dopée par la performance et l’hyper-concurrence, la frustration des petits modèles est légitime et mérite d’être entendue et traitée. 
Des études scientifiques montrent que les femmes se soucient peu de la taille de l’engin. ça, c’est ce que disent les études. Personnellement, je doute fortement de l’honnêteté des réponses des interrogées. Par expérience, elles me font toujours remarquées que je fais partie de la team des gagnants qui les ont démontées; elles n’en font pas un pré-requis insurmontable mais préfèrent les imposants (et pourquoi se contenter d’une Twingo quand on peut s’offrir une Q5 ?) ? Et en même temps, faut bien faire contre mauvaise pine bon cœur, n’est-ce pas ?
Bref, la taille de la bite ne compte pas. La majorité n’étant pas très pourvue par la nature, il est essentiel pour la tranquillité d’esprit de ces derniers, qu’ils soient persuadés et surtout, qu’ils se persuadent de cette assertion. Alors les études fleurissent, les témoignages s’accumulent, l’heure est au bien-être de la petite bite. Et quand un sportif laisse photographier sa pièce, elle fait la une de l’actualité, ces gentes dames en pâmoison devant l’artillerie lourde.

 
Mais si l’on prenait le temps de s’intéresser réellement aux petites bites, on trouverait des bons arguments utiles pour qu’ils acceptent leur état.

 

 

Par exemple, …. Par exemple, …. Je cherche ….
Euh, avec un matos d’asiate, on ne risque pas d’être idiot… Bien au contraire ! Vu la quantité de sang qui doit refluer vers les corps caverneux pour soutenir la bandaison de ces énormes mandrins (John Holmes avait parfois des syncopes et la demi-molle est particulièrement inapprécié), il est assez facile de comprendre tout l’intérêt d’avoir une petite bite.  Pour une queue de mulot, il y ‘aura toujours assez de sang pour tenir. Donc, ils sont plus intelligents, plus vifs, plus réactifs… Les grosses bites sont sottes. Regardez le règne animal, les chevaux sont des bourriques et sont au sommet de la chaîne végétale.
Mais ça ne tient pas comme argument… Rocco n’est pas si idiot. Certes, il couche avec les plus belles femmes du monde, il a une société de production, il est riche, adulé et reconnu… Pour un taureau sans cervelle, il se débrouille plutôt très bien.
Qu’on soit con quand on bande, n’empêche pas de regagner toutes ses facultés, une fois le coït achevé… Et l’engin est généralement proportionnel au corps. Grand – grosse bite; petit – petite bite ! ça tient pas !

 

Quoi d’autre pour rasséréner nos amis ?

 
Euh, ils peuvent pratiquer plus aisément la sodomie. C’est à la mode ces temps-ci. La fille n’est pas apeurée et le gars a l’impression d’être énorme. Les deux parties sont heureuses.

 
En cas de viol aussi, la petite bite devrait avoir une peine moins lourde… Certes, les psychanalystes nous expliquent qu’il s’agit d’abord d’un acte de domination et patati et patata. Mais c’est tout de même l’assouvissement brutal d’une pulsion sexuelle. Alors, le baratin sur la domination, je le laisse bien volontiers aux chèvres. Et donc, savoir qu’on s’est fait possédé par une petite bite est, me semble-t-il, moins douloureux à supporter, aussi bien physiquement que mentalement. Et on craint moins d’avoir un orgasme gênant dans ce genre de situation. En effet, il faut savoir que l’un des tabous les plus importants dans la criminalité est le fait que certaines victimes déclarent avoir eu des orgasmes (et donc d’avoir eu du plaisir, certes physique mais plaisir tout de même) lors de leur agression. C’est destructeur. Dans son malheur, elle aura au moins éviter cette ultime humiliation intime : jouir d’une petite bite.

 
Euh, … j’ai beau chercher, c’est à peu près tout l’intérêt d’en avoir une petite. C’est maigre, mais encourageant. Au fond, c’est toujours mieux d’être beau plutôt que laid, riche plutôt que pauvre. J’aurais tellement aimé réconforter mes pauvres amis moins bien gâtés; à l’évidence, ce n’est pas l’éclate. Mais on vit bien avec une petite. L’être humain a survécu parce qu’il a toujours su s’adapter. Les femmes survivront à votre handicap et s’adapteront à vous. Elles fantasmeront peut-être sur nous, mais se contenteront de vous. C’est bien aussi ! Principe de réalité oblige. Que nous soyons l’objet de leur lubricité nocturne ne doit point vous faire douter de vos qualités humaines. Elles aiment d’abord le corps et l’esprit derrière la trique. Mieux, elles aiment d’abord l’esprit et le corps derrière la trique; la taille de la queue n’est que la cerise sur le gâteau. Qu’il n’ait qu’une queue de cerise sur le vôtre n’est pas bien grave, tant que le gâteau est savoureux. Vous ne ferez jamais l’hélicoptère avec votre appendice, et ce n’est pas grave. Vous pouvez la tenir au moins pour pisser, c’est déjà ça de gagner. Quant à nous, nous n’allons pas nous excuser d’en avoir des grosses. Ne manquerait plus que ça !

 

 

Osez le bon sens !
YDM

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