L'invention de la race blanche : oppression raciale et contrôle social, de Théodore W. Allen

Je tenais à attirer votre attention sur un excellent livre qui traite de la création de la supériorité raciale. C’est un livre qui met la lumière sur un pan un peu ignoré de l’histoire des servages ou esclavages : le drame irlandais. Et l’auteur fait un parallèle entre la situation des irlandais catholiques asservis par les anglais protestants et les traitements qu’on subit les populations noires et indiennes d’Amérique lors de la traite négrière.

 

Selon Théodore W. Allen, l’Irlande a été en fait le terrain d’expérimentation, le laboratoire, de l’oppression raciale et que les exactions subies par ces derniers ont été reproduites à grande échelle envers les autres peuples en Amérique (rappelons que les indiens ont été quasiment éradiqués de la terre), avec une industrialisation des méthodes de tyrannie et de contrôle social. C’est très intéressant et riche d’informations. La documentation est immense et montre combien le champs francophone est assez étroit pour étudier l’asservissement des peuples et notamment des noirs.

L’oppressé d’hier, l’oppresseur de demain. Finalement, tel est l’un des enseignements de ce premier volume. Et quand on voit ce qui se passe aujourd’hui en Palestine ou au Rwanda, on ne peut qu’abonder dans son sens. Et c’est aussi une bonne base pour comprendre les racines de la guerre que se sont menés les anglais et les irlandais (IRA)pendant des siècles sur fond de religion.

Je ne pourrais pas être plus clair que la quatrième de couverture que je me suis permis de traduire.

 

L’anglais, la langue de l’histoire

En effet, de nombreux ouvrages demeurent hors d’accès des populations francophones par manque de traductions et donc, je le soupçonne fortement, de volonté de mettre à la portée de tous, des informations pertinentes utiles pour se forger une opinion, la plus honnête, sur l’histoire. Ce livre a deux volets; je ne peux que vous encourager à vous l’offrir, même en anglais, quitte à mettre des années pour l’achever.

 

 

Invention de la race blanche BIQuatrième de couverture

Quand les premiers africains arrivent en Virginie en 1619, il n’ y avait aucun peuple « blanc là-bas. Et encore moins, selon les mémoires coloniales, il n’en aurait eu pendant 60 autres années. Dans ce séminant travail à deux volumes, L’invention de la race blanche, Théodore W. Allen raconte l’histoire de comment les classes dirigeantes américaines ont créé la catégorie de « race blanche » comme un moyen de contrôle social. Depuis cette invention, les privilèges de blancs ont renforcé le mythe de la supériorité raciale, et ce fait a été central pour maintenir la domination des classes dirigeantes sur les populations travailleuses et ordinaires  de toutes les couleurs à travers l’histoire américaine.

Le volume 1 dresse les leçons  de l’histoire irlandaise, comparant le règne britannique en Irlande avec l’oppression « blanche » des Indiens d’Amérique et des Afro-américains. Allen détaille comment les immigrants irlandais fuyant la persécution ont appris à répandre l’oppression raciale dans leur pays adoptif comme partie de l’Amérique Blanche.

Depuis la publication dans les années 90, L’invention de la race Blanche est devenu indispensable dans les débats sur les origines de l’oppression raciale en Amérique. Dans cette édition actualisée, Jeffrey B. Perry propose une nouvelle introduction, une courte biographie de l’auteur et un guide d’études.

 

Voici une analyse trouvée sur internet qui pourra aussi vous exhorter à en savoir plus sur le travail de Théodore Allen.

 

 

 

Osez le bon sens !

YDM

2 Comments on "L'invention de la race blanche : oppression raciale et contrôle social, de Théodore W. Allen"

  1. Insoumission indigène | 16 décembre 2013 at 3 h 45 min | Connectez-vous pour répondre

    De la merde mondialiste post raciale…

    Ici on est chez les blancs, ce genre de truc n’a aucun intérêt, on est indigènes ici donc les structures pseudos raciales n’ont aucun rapport, on est pas aux usa, en Afrique où je sais pas où.

    Au contraire, on devrait s’intéresser aux suprématistes noirs qui veulent reproduire ce type de structure chez les blancs.

    Et le monde occidental multiculturel décadent dans lequel on survit a une « race supérieure » le métis

    • Magson de Pazou | 16 décembre 2013 at 11 h 17 min | Connectez-vous pour répondre

      Cher ami, avant de jouer les résistants de bas étage, tu devrais plutôt essayer de lire ce livre qui explique les racines de la haine entre l’Irlande catholique et l’Angleterre protestante. Ne serait-ce que pour l’élaboration de ta culture blanche et indigène.

Leave a comment