[BV] La famille Vergès était tout bonnement esclavagiste !

Dans la famille Vergès, vous ne connaissez sans doute pas Françoise. Vous devez connaître en revanche son tonton Jacques, l’avocat des causes qu’il s’arrange, à coups de déclarations fracassantes et souvent brillantes, pour perdre.

 

JV

Peut-être connaissez-vous Paul, son frère jumeau, papa de Françoise, maire, ex-président de région, sénateur de la république, patron du PCR (Parti communiste réunionnais), un court moment indépendantiste, un plus long moment autonomiste, bien connu de l’administration judiciaire et des services de police de France et d’ailleurs pour avoir fréquenté une cour d’assise.

 

Paul Vergès a en effet refroidi, à Saint Denis de la Réunion, d’une balle tirée en plein cœur, Alexis de Villeneuve, homme politique réunionnais, maire d’un petit patelin appelé Saint Benoist, sous le prétexte qu’il avait toutes les chances de rafler la gamelle de député de son papa, le docteur Raymond Vergès, dont l’histoire retiendra surtout qu’il fut aussi bien fervent pétainiste que farouche communiste.

 

PV

Vous n’avez sans doute jamais entendu parler de Pierre, frère de Françoise, fils de Paul, neveu de Jacques et petit-fils de Raymond, maire, homme politique influent, membre et dirigeant du PCR dont le principal fait d’arme fut, en 1993, de partir en cavale dans le maquis réunionnais puis de se rendre aux pandores du coin en décembre 1996 et d’être condamné en correctionnelle à 18 mois d’emprisonnement dans le cadre d’une vaste affaire de détournement d’argent public…

Pierre Vergès fut libéré en février 1997 et condamné en appel à une peine correspondant à sa détention sur intervention du chef de l’État de l’époque, Jacques Chirac, et de Jacques Toubon, garde des Sceaux, sur fond de tambourins et de gesticulations médiatiques et folkloriques locales.

 

Pierre_Vergès

Parce que le Parti communiste réunionnais a toujours entretenu d’excellents rapports avec la droite, faisant croire à Paris que le Parti inféodé à la dynastie Vergès était toujours capable de mettre l’île à feu et à sang, Françoise Vergès fut, le 13 février 2008, nommée à la présidence du CPMH, le Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage.

Un comité et une présidence taillés sur mesure pour la fille Vergès par Jacques Chirac et prolongés par Nicolas Sarkozy pour lequel le PCR fit en douce, « en missouk », campagne au détriment de François Hollande.

À l’époque déjà, le lobby antillais, debout sur la table, quasi en transe, proche de la danse de Saint Guy, avait en vain tenté de jouer de ses relations et de Michaux-Chevry pour que Chirac blackboule Françoise Vergès.

Il faudra l’arrivée d’un socialiste au pouvoir, François Hollande, pour que tombe dans le panier la tête de fifille et le salaire mensuel qui va avec la présidence du CPMH : 12 000 euros.

Faut dire que les Antillais ont, pour y arriver, fait entrer dans la danse Claude Ribbe, écrivain, philosophe et réalisateur qui a ressorti des oubliettes une histoire révélée en son temps par Le Journal de l’île de la Réunion, quotidien local qui en avait d’ailleurs fait ses choux gras.

Les ancêtres de Françoise Vergès étaient tout bonnement esclavagistes. Pour la présidente du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, cette révélation fait grand désordre dans le landerneau domien.

Marie Florentine de Million des Marquets, née en 1832, avait épousé en 1855 un modeste commis en marine, un certain Adolphe Vergès. Ce qui fait de Marie Florentine (qui l’a d’ailleurs élevé), la grand-mère de Raymond, père de Paul et de Jacques et trisaïeule de Pierre et de Françoise Vergès…

FV mouv

 

La famille Million des Marquets, trisaïeule comprise, possédait, au titre de planteur, selon l’acte établi en février 1848, « 121 esclaves, dont 66 Créoles, 12 Malgaches, 39 Mozambiques et 4 Indiens ou Malais » qui marnaient comme pouvaient le faire les esclaves sur une plantation d’une vingtaine d’hectares à la Ravine Saint Jean, à Saint André, commune située dans l’est de la Réunion…

Voilà pourquoi Françoise Vergès était toute désignée pour causer avec compétence de l’esclavage, de la colonisation, et pour jouer les « experts transversaux » lors des États généraux des DOM !

 

Quelle famille !

 

 

Article de Boulevard Voltaire publié le 27 Janvier 2013  par Jacques Tillier

 

Be the first to comment on "[BV] La famille Vergès était tout bonnement esclavagiste !"

Leave a comment