Les étudiants de l’université de Sanaa, outrés à propos des révélations sur la croisade sanguinaire de  Mohammad Adam Omar, ont dit qu’ils porteraient plainte contre les autorités universitaires pour négligences suite à la furie meurtrière de l’employé de la morgue de l’université. Depuis les révélations du casier judiciaire non vérifié d’Omar, les étudiants ont envahi les rues demandant le limogeage des autorités universitaires et des agents de sécurité.
 
« Si nous détectons toute tentation de sous-estimer ce cas ou être conciliant avec l’une des autorités concernées, nous durcirons nos protestations et nous l’élargirons pour y inclure toutes les universités au Yémen. »

Les étudiants ont manifesté en demandant que le tueur soit crucifié publiquement. Ils ont marché jusqu’au palais du président Ali Abdullah Saleh où ils ont présenté la liste de leurs revendications incluant que le procès soit télévisé et « qu’il soit exécuté et crucifié devant la faculté de médecine de l’université. »

Au tribunal, Omar était tout sourire. Le suspect de 48 ans a confirmé sa confession d’avoir tué 16 femmes, 8 d’entre elles étant des étudiantes. Il a ajouté qu’il leur a coupé les mains et les pieds, les a dissous dans des produits chimiques et a conservé leurs os comme des souvenirs. La police a déclaré qu’ils recherchaient quatre complices suspectés de lui avoir apportés leur aide dans les meurtres. Les enquêteurs ont déclaré avoir envoyé des collègues au Koweït, en Jordanie et au Soudan où Omar clame avoir tué 35 autres femmes depuis 1975.

La police yemenite a rapporté qu’ils ont découvert les restes de 15 femmes autour de la faculté de médecine de l’université de Sanaa. Les sources proches de l’enquête ont dit à Reuters que neuf des corps étaient des squelettes et six étêtés, et deux têtes fracassées ont été trouvées. Certains restes étaient trouvés enterrés et d’autres étaient dans la zone des systèmes d’eaux usées.

L’employé de la morgue Mohammad Adam Omar, qui est suspecté d’avoir commis 67 meurtres à travers le Moyen-Orient, est traduit en justice pour le meurtre de 16 femmes yéménites. Depuis l’arrestation, les étudiants ont protesté contre le manque d’enquêtes suite aux 60 plaintes qui avaient été déposées contre l’employé de la morgue.

 
Omar a été arrêté suite à la plainte persistante d’une mère d’une étudiante irakienne mystérieusement disparue en décembre. Omar avait demandé 2500 dollars en échange de bonnes notes en anatomie. N’ayant pas pu réunir la somme, Omar l’a attirée dans une petite salle dans la morgue et l’a tuée. Sa mère, Karimah Mutlak, a dit qu’elle aimerait tuer Omar de ses propres mains et le démembrer de la façon dont il a démembré sa fille.

Le soudanais suspecté du viol et du meurtre de 16 femmes au Yémen, a déclaré regretter sa croisade meurtrière mais a été incapable de résister à la pulsion de tuer de « belles femmes ». Le suspect, 45 ans, Mohammad Adam Omar, était un employé de la morgue de l’université de Sanaa où il a commis les meurtres. « Je regrette ce que j’ai fait et m’exécuter me purifiera de mes péchés, » a-t-il dit en interview. Lorsqu’on lui a demandé ses motivations, il a répondu : « parfois, je hais ce que j’ai fait mais quand j’ai vu les femmes particulièrement belles, quelque chose s’est déclenchée en moi dont je ne pouvais pas résister du tout. »

Il a nié avoir vendu des parties de corps, ajoutant qu’il avait l’habitude de kidnapper ses victimes et les emmener à la morgue de l’université où il les frappait à la tête jusqu’à ce qu’elles meurent. Puis, il les dépeçait, coupait les mains et les pieds, les dissolvait dans les produits chimiques, et garder les os en souvenirs. Il a aussi essayé de vendre les cheveux de ses victimes, utilisés dans l’industrie de la perruque.

Même s’il était initialement suspecté de 16 meurtres, Omar a confessé 51 meurtres sur une période de 25 ans au Liban, au Koweit, au Nigeria, au Yémen, en Jordanie et chez lui, au Soudan. En tant qu’enfant, il aimait tuer et dépecer les lapins. Quand il a eu 22 ans, il s’est mis à tuer les femmes.

Seulement deux corps ont été retrouvés; ceux de l’étudiante irakienne Zeinab, et une yéménite, Hosn, les deux étaient cachés dans la morgue de la faculté.
La police suspecte Omar d’avoir eu des complices à l’étranger dans son trafic d’organes vers d’autres pays arabes pour des expériences scientifiques. Quand il a été arrêté, Omar a « essayé de se suicider en ouvrant les veines de ses poignets avec un morceau de verre de ses lunettes. »

Le 20 Novembre, Omar a été reconnu coupable du meurtre de deux femmes et condamné à mort. Le tribunal a ordonné que l’ex-employé de la morgue soit exécuté par un peloton devant l’entrée de la faculté de médecine. Omar a été aussi condamné à payer 41600 dollars (5 millions de rials) à chaque famille de victimes et que deux salles de cours soient renommées au nom des des victimes – Noor Aziz et Hoson Al-Hamdani.

Traduction de l’article Murderpedia