Il n y a que le jour de la rentrée scolaire chaque année pour voir un tel rassemblement de blancs dans le centre-ville de Saint-Denis. Dans ce magma habituel de noirs et d’arabes, on apprécie particulièrement d’assister à cette sortie des « invisibles » blancs. Subitement, Saint-Denis se change en peau de dalmatien et ces blancheurs se concentrent autour d’un point d’eau, qui lui est déserté par les noirs et les arabes du coin : rue de la légion d’honneur. Une maison d’éducation. Pas de correction; pour l’instant (j’en connais qui sont déjà morts d’impatience) Pour une fois qu’on croise un blanc content de venir à Saint-Denis, il fallait célébrer l’occasion et mettre en lumière ce joyau qui se niche dans la barbarie dionysienne. Le grand remplacement, n’est-ce pas ? (Pauvres bouffons !)

 

De face, cela ne ressemble finalement qu’à un autre bâtiment administratif banal. De dos, c’est déjà autre chose. ça impose le calme, l’ordre, l’envie d’apprendre.

 

Des décennies déjà que deux mondes se côtoient dans un espace aussi confiné sans jamais se parler, communiquer. Les familles viennent de partout, pour accompagner leurs filles, pensionnaires de cette école destinée aux enfants des soldats ayant reçus la médaille d’honneur et devenue au fil du temps, l’un des centres d’élevage de l’élite de la nation, féminine, s ‘entend ! Elles sont au nombre de 400.

 

Nichée à côté de la mairie et de la célèbre basilique, les filles sont enfermées dans ce château hyper-protégé où elles suivent une formation de très grande qualité. Il est évident que leurs professeurs ne sont pas du coin, si vous voyez ce que je veux dire. Leurs résultats au bac attestent de cette excellence et l’on pourrait se réjouir dans le coin d’avoir un tel antre de l’efficacité pédagogique si la plupart des élèves n’étaient pas en fait des enfants de diplomates, responsables politiques et économiques qui ont, par l’on ne sait quel subterfuge, réussi à faire admettre leur progéniture dans cette école.

Je suis presque sûr qu’en grattant très bien, on devrait trouver des filles de collabos et autres traîtres à la nation, qui savent ravaler leur fiel quand il s’agit de faire becter les leurs sur le dos de la communauté. Des enfants de dirigeants africains pullulent aussi dans cet endroit en toute quiétude. Avec l’argent de la corruption, ils envoient leurs enfants étudier juste à côté des familles africaines qui ont fuies leur incompétence, leurs prévarications, leurs insuffisances. L’année par exemple, il se trouve qu’une des élèves, blanche pour l’occasion (mais ne pas oublier que les anglais sont encore les plus riches kényans et s’accaparent tous les revenus de ce pays dont les fameux champs de café et de thé, et les nombreux sites touristiques tant courus par la ploutocratie occidentale) venait directement d’Afrique pour ses études.

 

Bien sûr, pour des raisons évidentes que tout un chacun pourra comprendre, il existe des élèves noires, blanches du département qui, elles, s’y sont retrouvées parce que leurs grand-parents avaient réellement combattu pour la nation. C’est la caution de cet autre privilège de classe affiché avec mépris aux portes de la déchéance sociale.

Et je suis persuadé que des écoles dionysiennes, qui mériteraient d’être mieux équipées, mieux protégées, réhabilitées avec autant de faste que ce château, sont laissées en friche, en décrépitude; tandis que ce réduit de privilèges touche de grosses subventions pour former quelques « zélites de la nation ». Combien sont dépensés par la nation pour biberonner les enfants de leur élite si soucieuse du bien-être de leurs concitoyens moins introduits ? Combien coûte l’école des filles d’honneur au contribuable et combien payent ces privilégiés pour jouir du nec plus ultra que ce pays ait à offrir en terme d’éducation ? Combien le conseil général de la Seine-Saint-Denis, dans un département aussi sinistré scolairement, alloue-t-il à l’éducation de leurs propres enfants ? A quand des dérogations pour engager des profs avec un minimum de niveau ? A quand des subsides pour rafraîchir les murs de ces collèges et lycées pourris qui nous entourent et fabriquent industriellement de la médiocrité ? A quand des écoles pensées comme pour des happy few pour les plus modestes ?

J’ai eu la chance d’entrer dans ce royaume interdit aux dionysiens; le parc est très joli, le gazon est bien taillé, le château respire l’opulence; on se croirait à l’Élysée. C’est ça, on se croirait à l’Élysée. Il suffirait d’ouvrir les grilles et on y serait. Mais, c’est dangereux de montrer autant d’élégance et de luxe à cette plèbe, majoritairement venue d’ailleurs, qui presse le pas pour aller remplir les couloirs du métro Basilique afin d’aller occuper toutes ces tâches ingrates qui leur sied tant; eux qui n’ont pas fait d’efforts pour que leurs gosses se retrouvent ici, au château. Ils n’ont pas de médaille d’honneur eux, ni de copain capable d’intercéder en leurs faveurs. Un conseil à ces pauvres malheureux : riez ! Comme c’est beau quand le mérite se conjugue avec les privilèges de naissance. Elle est belle, la France ! Et à Saint-Denis, encore plus. Rions !

 

Voilà, c’est fini la virée au zoo ! Je retourne à la vraie vie. Une dernière photo pour B.I.

Tiens, des uniformes ! C’est marrant ! Tous ces gens bien qui pour vos enfants, leur suggèrent de se vêtir comme ils l’entendent; et pour les leurs, leur imposent un uniforme, sans que cela ne hérisse les bobo progressifs, fiers et féministes… Donde esta las connasses de Femen ? C’est marrant, n’est-ce pas ?

 

Néanmoins, félicitons ces jeunes filles (qui n’y sont pour rien et s’appliquent à honorer leur maillot)  à qui la nation aura finalement épargner de sucer autre chose que des Chupa Chups de leur futur mari ou patron pour avoir une vie agréable ou une augmentation. Le travail paie. J’ai rencontré une sœurette qui y fréquentait et je dois avouer que j’étais très fier d’elle. Comme dirait l’autre; ça fait sisir...

Si seulement il en avait 100 comme elle … On finirait par se dire que cette école de la légion d’honneur n’est peut-être pas hors-sol en Seine Saint-Denis.

ça se trouve, je parlais à la prochaine Vallaud-Belkacem… Une autre troufionne qui fera de la politique à défaut de faire autre chose d’utile, pour servir… comme ils disent là-haut. Servir qui ? Non lo so ! 

Tant d’euros gaspillés pour former tous ces contingents de chèvres opinantes. L’honneur est sauf.

En tout cas, bonne rentrée scolaire à toutes ! Aux sacrifiés de l’éducation, bonne chance ! Et que la médiocrité de vos enseignants vous soit légère.

 

Osez le bon sens !

YDM