Racaille Football Club. Tout ce qu'on s'est gardé soigneusement de vous révéler du livre de Daniel Riolo

Avant tout, il faut saluer ce brulot qui dresse un état des lieux catastrophique mais très crédible du football actuel, et interroge cette belle mécanique viciée qu’est le foot business et toutes les personnes dans les diverses strates qui le constituent.

Daniel Riolo opère un travail de journaliste, de conteur qui couvre le football depuis les années 90 jusqu’à nos jours et nous dresse tout au long de ce récit, les évolutions, mutations, renoncements, travers, insuffisances, qui ont eu court dans ce milieu et qui ont été savamment oblitérés pour ne mettre en exergue et surtout en accusation, que la mentalité des ouvriers du secteur; les joueurs de football.

Racaille Football Club, le titre aguicheur et juste, laisse croire aux chalands qu’il s’agit d’un feu nourri sur le jeune joueur de banlieues impoli, insolent et vendu au marché que la France et les médias ne cessent de décrier. C’est en partie le cas pour être totalement franc. Mais en réalité, Riolo montre la fabrique de ces joueurs « racailles », qui ne sont qu’une conséquence grotesque d’un système global vicié, corrompu qui ne pouvait résulter que sur des individus égocentrés, cosmopolites, obnubilés par le fric, les femmes, la luxure : vaniteux. Tout y passe et pour une fois que l’on tient un type qui révèle les coulisses scabreuses du football, l’on ne retient médiatiquement de son travail que le fameux Islam (il fallait l’évoquer vu le délire médiatique qui entoure ce sujet. Mode ou volonté de trouver un peu de quiétude dans un milieu vérolé, peu importe, tant qu’on n’interdira pas aux joueurs d’être musulmans pour jouer en France.), knysna, Benzema qui ne chante pas la Marseillaise. Les causes n’intéressent personne.

Ce livre est riche d’enseignements, riche de révélations, riche de racailles bien plus odieuses que ces sales gosses, marchandises ballotées d’un stade l’autre, au gré de leurs performances, de leurs médiatisations, de leurs dégammages.

 

 

Que dit Riolo de manière très sommaire ?

 

Les racailles (en plus de la racaille de base, celle que tout le monde connaît, le jeune joueur pro de banlieue) ont foutu le bordel dans notre belle équipe de France et en France. Le football est un sport financé grosso modo par la classe moyenne blanche qui ne se retrouve point dans ces sauvageons. Elle pourrait le déserter définitivement si l’on ne fait pas quelque chose de radical, pour sauver le business et en passant, y remettre un peu de « valeurs » et de « positive attitude » : de l’autorité doit être réinstaurée. Soit !

 

Certains coaches de ligue 1, prévoyants, ont d’ailleurs déjà commencé le reformatage en excluant le recrutement des africains de leurs centres de formation (ce qui n’est pas pour me gêner: cela poussera peut-être certains jeunes à cesser d’hypothéquer leurs vies sur des métiers aussi évanescents. Nous gagnerons à avoir désormais pléthores de plombiers, électriciens, mécaniciens, infirmiers, docteurs et ingénieurs. Si des petits blancs prolos désespèrent de becter à cause de la surreprésentation de noirs et d’arabes dans le sport que leurs paires financent, il ne faut surtout pas manquer de leur faire la courte échelle. Sur une échelle de qualité de richesse et de réussite sociale, le sport vient en ante-pénultième  position juste avant le fonctionnariat et les gains aux jeux. Apparemment, cela revêt de l’importance de réussir dans la vie au travers du foot. Soit ! Aussi milliardaire qu’il soit, Tiger Woods ne vaut pas mieux pour moi que l’épicier arabe du coin. A chacun ses modèles de réussites sociales. La crise est sans doute passée par là. Je les comprends. Et quoiqu’on en dise, 8-9 noirs/11 dans une équipe européenne, c’est n’importe quoi! Il y a un côté esclave qui joue pour divertir et flatter l’égo de son maître blanc. Un peu comme en Arabie Saoudite où des riches saoudiens vont ramasser des enfants chétifs au Pakistan et en Inde pour faire jockey de leurs pur-sangs arabes) et officiellement les quotas n’existent pas mais se pratiquent.

 

 

Sur le point de la racaille joueur de foot, je poserai une simple question : travaille-t-on pour la réconciliation et la reconstruction d’un socle commun de valeurs en traitant ces joueurs et in extenso, les jeunes de banlieues de racailles ?  Que penserait le bon peuple blanc français prompt à user du mot racailles si ces jeunes de banlieues le traitait publiquement et tranquillement de bouseux ?

Il crierait au racisme anti-blanc. Vous savez; céfran, gouéran, boer.

C’est toujours marrant de reprocher aux autres ses propres turpitudes, n’est-ce pas ?

Si vous, à 20 ans, vous gagniez 100000 euros par mois, vous les dépenseriez dans quelles activités ? L’achat des œuvres complètes de Chateaubriand, les sorties aux spectacles et à l’opéra, l’acquisition des tableaux de maîtres ?

L’aigreur vous tue, votre jalousie vous enterrera.

 

Vous remarquerez que les 5 espagnols qui se sont payés une soirée strip-poker avec des putes  (Sergio Ramos, Gérard Piqué, Iker Casillas, Andrès Iniesta (le gendre idéal espagnol) et Santi Cazorla) n’ont pas fait l’objet d’une croisade médiatique délirante. C’eût été des français, de banlieues en plus, qu’on aurait eu droit à une proposition de loi d’ interdiction du strip-poker dans les institutions représentatives de la France. L’époque !
Knysna source europe 1Personne ne cautionne le manque de civilités qui caractérise certains de ces joueurs (une minorité comme d’habitude. Mais il faut bien vendre les journaux et faire peur aux campagnards); mais je peux les comprendre. Riolo rappelle par exemple qu’à Knysna, Toulalan Jérémy, blanc, faisait partie des leaders qui ont décidé de ne pas descendre du bus. Qui a-t-on conspué ? Car, en effet, tout le petit peuple français avait envie de croire qu’il s’agit d’un autre caprice de racailles, de banlieues. Car voyez-vous, nous parlons tous par ellipses. Tout le monde sait qui se cache sous ce mot racaille, mais l’on feint de ne pas cibler des communautés précises. Rassurez-vous, point de chinois et de pakat sous ces latitudes boueuses. Il fallait que ça colle alors, on a fait entrer des carrés dans des ronds.

Toulalan, qui ? C’est son avocat qui a rédigé le message lu par DomenechOuais, mais il était manipulé lui aussi, pauvre petit blanc par des hordes de racailles sans tenue ni retenue. Quelque part, c’est  une victime, comme Valbuena (le génial nabot de Marseille qui s’est acheté un Hummer), Gourcuff (fils de prof, on vous le rappelle toujours, au cas où) ou encore Gignac, Reveillère et Lloris (rien à dire, discrets, polis, bons, travailleurs, aucun scandale de pute ou d’irrévérence, ils doivent rouler en Scénic, avoir pour épouses des boulangères et vivre dans une bicoque, propres, éduqués, exemplaires).

Comme dit un interviewé, heureusement que Menez ne s’appelle pas Rachid. En effet, heureusement que Menez ne s’appelle pas Rachid.

Sur Knysna, une fois de plus, je tiens à rappeler que la SNCF, Air France, les profs, passent tout leur temps à faire grève pour des vétilles et que tout le monde courbe l’échine en maugréant. Il faudrait que l’on m’explique pour quelle raison des joueurs de foot n’auraient pas à faire grève, et même à Knysna ?

Air France attend chaque début de vacances pour poser des préavis de grève, chaque année. Sous-entendu, qu’ils sont riches et jouent pour la France, ils devraient se taire et ne rien réclamer ? Les contrôleurs aériens d’Air France qui ont fait grève dernièrement sont-ils à plaindre et pour qui travaillent-ils ?

 

Les grèves ne sont pas faites pour être agréables, pour qui que ce soit. L’argument selon lequel ces joueurs ne le feraient pas à l’étranger dans leurs clubs se retournent facilement. S’ils ne le font pas, c’est parce qu’ils sont mis dans les meilleures conditions de travail. A l’étranger, les clubs sont gérés de manière très professionnelle. L’équipe nationale est-elle gérée de manière professionnelle ? On finit par choisir des boucs-émissaires commodes comme Evra.

 

Evra cap source football365

Mais Evra, n’en déplaise aux jacasseuses (« jacasuceuses », vous vous reconnaitrez), est capitaine de Manchester United, équipe dirigée par Ferguson Alex, excusez du peu; c’est autre chose que l’ensemble du staff de la FFF depuis 20 ans. Evra est un joueur reconnu dans le plus grand championnat du monde et est le capitaine de l’un des plus grands clubs de foot. Si lui n’est pas capable de détenir le capitanat de l’équipe de France, qui le sera ? Gourcuff ?

Evra a fait son boulot à savoir défendre les intérêts de ses co-équipiers. En fait, les moraleux bedonnants du dimanche auraient voulu qu’il trahisse les siens pour servir la soupe des dirigeants de la FFF incapables (un bon traître bien vu, nègre de maison, Senghor ou Houphouet du ballon rond). On s’en fout de savoir ce que pensait Evra, le groupe a décidé (ceux qui disent que les candides petits blancs ont suivi sans ciller devraient s’interroger sur la personnalité de ces pauvres hères qui se laissent manipuler aussi facilement par des gamins incultes, racailles de banlieues, n’est-ce pas ?).

 

Tu es le capitaine, tu suis les conclusions du groupe, vous en tirez les conséquences, ou tu rends ton brassard et tu assumes ta lâcheté. C’est la vie. Et en fait, les politiques et autres mous du genou ont reproché aux joueurs de Knysna de n’avoir pas été comme eux ; des caniches. Selon moi, le seul qui a réellement manqué une occasion de la fermer dans cette affaire est Thierry Henry qui n’a pas pu s’empêcher d’aller couiner dans les jupons de Sarkozy dès son retour en France. Mais là, personne n’a trouvé ce comportement individualiste dégueulasse. Au contraire ! Rapporter, c’est une bien belle qualité française, n’est-ce pas ?

 

 

Eh, négro, on te gâte alors, souris à la camera, joue les gendres idéaux, montre que tu aimes ton maillot histoire de faire plaisir aux petits, écoute Schubert ou Johnny, rends toi acceptable auprès des blancs et fermes-la surtout. Et peut-être qu’on tolérera que tu gagnes autant d’argent et que tu fasses partie de la famille France. Capisce ?

 

Pour en terminer avec la racaille de banlieues et leur attitude jem’enfoutiste : je ne pensais jamais pouvoir citer Malek Boutih dans ma vie, mais force est de constater qu’il a résumé de manière très claire ce que je pense de la situation.

« C’est une honte. C’est honteux que les dirigeants en viennent à ça. Il faut m’expliquer comment travaillent ces gens-là, qui s’occupent de l’équipe de France et qui signent des contrats de centaines de millions avec des sponsors. Comment et où va cet argent ?, quel est leur niveau de vie à eux, où est-ce qu’ils habitent ? Non, mais de quoi on parle exactement, d’un système économique où une partie aurait le droit de brasser du pognon à gogo, de vivre dans l’opulence, de ne même plus se rendre compte des 0 qui circulent sur leur chiffre, d’utiliser une matière humaine comme une marchandise, de la fabriquer comme une marchandise, d’en faire une marchandise, mais en plus qui devrait être polie, bien peignée et dire « Merci Monsieur » ? Cela s’appelle de l’esclavage. Or, les mecs ne sont pas des esclaves. Donc, eux, ils savent comment ils réagissent parce que tout incultes qu’ils sont, ils ne sont pas idiots. Ils savent dans quel monde ils vivent et combien les autres palpent. Donc, attention, je trouve qu’en Afrique du Sud, il y a eu une rupture du comportement, un fiasco qui méritait une réponse extrêmement forte. Mais après l’Euro, on est tombés dans l’exagération. » Page 203

 

 

Une fois de plus, politiques incapables ont trouvé dans le foot un moyen de résoudre les problèmes de la société et de masquer leurs insuffisances à gérer le pays. Le problème de la France depuis des décennies, n’est pas la racaille de banlieues qui occupent tous les esprits, mais le chômage qui s’intensifie et jette de millions de familles dans la précarité et le désarroi. Mais ça, c’est autrement moins palpitant que l’attitude de la racaille de banlieues, n’est-ce pas ? Rions de ces sournoiseries.

 

riolo source sofoot

Fantasmes et réalités du foot français

 

Le sous-titre de ce livre est explicite et, soit ceux qui en parlent ne l’ont pas lu, soit ceux qui en parlent ne l’ont pas lu. Impossible de passer à côté de toutes les bombes qui l’émaillent; il y’ en a quantité et j’aurais aimé pouvoir traiter chaque problématique mais, je me contenterai de citer quelques éléments qui m’ont marqués.

Le livre souffre néanmoins d’une absence d’autocritique du monde médiatique et journalistique qui verse lui aussi dans des outrances et alimentent l’incendie (collusions avec les joueurs, les entraîneurs, relais de rumeurs, crise du papier poussant à la recherche de sensationnel, multiplication des sites et commentaires dithyrambiques, polémiques médiatiques comme les échanges très pros Menès-Barton (quel exemple pour les minots !!!)…) et semble ne pas tenir compte des effets de la crise et de la droitisation de la société sur l’état-d’esprit du public français, de la féminisation de la pensée. D’ici peu, on nous contera la supériorité du football féminin sur le masculin. Vous savez, l’avenir du football, c’est la femme… Égalité des salaires, comme au tennis… ça viendra (si OL avait gagné la champions league, ce serait déjà entonné dans tous les couloirs de la bien-pensance). On nous impose déjà des commentatrices sans aucune passion, aucune maîtrise footballistique qui pourrissent le spectacle par leur nullité, leur inutilité et leur omniprésence. Des sortes de veline améliorées qui promènent leur incompétence sur tous les plateaux. Mais, il ne faut surtout pas le dire pour ne pas être traité de sale macho rétrograde. Ce que vous voyez n’est pas la réalité, vous voyez mal, monsieur ! Rééduquez-vous !

 

RFC source enpleinelucarneQuelques lièvres levés par Riolo

Les has been de la FFF

Sagnol défend ensuite ses entraîneurs nationaux.Qui sont ces hommes dont les salaires oscillent entre 7000 et 13000 euros par mois bruts sur 13 mois, hors frais et primes ?

Il y a d’abord des anciens joueurs, comme Philippe Bergeroo, Francis Smerecki, ex coach à Guingamp, ou encore Erick Mombaerts, joueur amateur et adjoint de Gérard Houllier au PSG, à la fin des années 80. Pour beaucoup, sa carrière est rattachée à l’amitié qui le lie à Houllier. Mombaerts, figure de la DTN depuis des années, a toutefois payé l’affaire du > puisqu’il a été viré. Il a depuis retrouv un poste de coach … au Havre.

Il y a aussi Jean-Claude Giuntini, qui s’occupe des moins de 16 ans. Il vient du monde amateur et a effectué une modeste carrière de joueur.

Le DTN est enfin François Blaquart, qui a travaillé au centre de formation de Sain-Etienne puis à Sochaux. Dans son CV figure une ligne qui indique qu’il a également été DTN à l’île Maurice, entre 1988 et 1993. Comme il dit : >

Comment oublier enfin Pierre Mankowski. Depuis 2000, il a occupé tous les postes à la FFF. Il a même été adjoint de Domenech. En 2006, il a été élu meilleur entraîneur de Picardie. Difficile de ne pas entendre les mauvaises langues qui affirment que la DTN est un repère de has been. Le problème, c’est surtout qu’ils n’ont jamais rien été…

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>> j’ai failli me péter les côtes de rires… Il est si méchant, Riolo !!!

 

Le modèle Yoann Gourcuff dont Ribéry a arraché le pain au chocolat

 

La famille contre le boloss

Jamel Debbouze a une vanne pour tout le monde. Mais est-ce avoir l’esprit mal placé que de considérer que celle qui est adressée à Yoann Gourcuff est un peu plus lourde que les autres. >, dit-il. Puis s’ensuit une série de > scandé sur le même ton dont on userait pour appeler un chien. Gourcuff n’entre pas dans les codes du spectacle. Il ne fait pas partie de la >. C’est peut-être pour cela qu’il n’est pas venu au show. Le début pour lui de son aventure de victime, de boloss du foot français.

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Agent, c’est aussi marchand de rêves et les joueurs aiment ce rêve-la. Et le vendre rend la concurrence entre agents plus rude.  Le joueur veut alors être dans la bonne écurie. >, concède Jean-Pierre Bernès, l’agent des deux derniers sélectionneurs. Il tient sa revanche quand il dit, à juste titre, que les > ne sont pas toujours du côté de l’agent. Et Bernès de poursuivre avec ironie : > Effectivement, à Lyon, le gendre idéal a disparu.
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Portrait > du joueur français

Le joueur type Ligue 1, qui évolue dans des clubs qui ne sont ni le PSG, ni l’OM, ni dans une moindre mesure l’OL, gagne dans l’ensemble moins de 100000 euros par mois. Il va soigner sa voiture et a une femme qu’on va qualifier de >. Signalons que la valeur voiture est en baisse, les cylindrées diminuant car la tendance est à la gestion de l’argent. On reste toutefois proche des modèles allemands, Audi ou Mercedes. Dans le milieu, on dit que >

 

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>> Des esprits putrides auxquels je ne m’associe point pourraient dire que les rebeus sont branchés BMW parce qu’ils rendent ainsi un ultime hommage à la famille Quandt. Mais cela voudrait dire qu’ils s’intéressent à autre chose que leurs bites dans la vie; qu’ils sont un peu cultivés, voire islamistes, terroristes, talibans… Non, impossible ! Nein !!! C’est trop haut pour eux ! N’ont pas la finesse d’esprit pour comprendre … Ce sont des arabes !

 

 

Les femmes

 

Jouer au PSG ou à l’OM est une étape de plus. Le nombre de conquêtes féminines potentiel est bien plus important. Et être attaquant et marquer des buts est un atout capital. Dans l’établissement de nuit, ça peut vouloir dire qu’on dispose de la table au milieu. Et surtout, puisque les filles regardent principalement les résumés de matchs, elle voient les buteurs en priorité. Le nombre de buts étant synonyme de salaire plus important, ou de prime (s), le nombre de bouteilles à table grandit ainsi que la beauté et le nombre de filles. Le cercle de faux amis s’élargit, les compliments pleuvent. En gros, disent-ils, >

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La beauté et le cas Ribéry

 

Un titre de champion ou de meilleur joueur fait également basculer dans une nouvelle catégorie. Dans le vestiaire, on compare ses téléphones, ses voitures, ses fringues et les nanas qu’on a eues.  Avec un titre important, on passe aux belles filles, celles des beaux quartiers, on dépasse le standard >. On change de gamme.

Lucide, le joueur analyse froidement la situation : > Pour la plupart, c’est même une revanche sur une jeunesse durant laquelle le rapport aux femmes était souvent compliqué.

Le cas Ribéry mérite qu’on s’y arrête. Certaines personnes qui l’on approché tentent une analyse : > Il n’est pas seul dans ce cas, bien sûr. Et pour lui comme pour d’autres, il faut aussi dire que l’incapacité à communiquer, à se lancer dans un processus de séduction, même des plus élémentaires, pousse vers la solution de facilité. L’image de Ribéry dans le milieu oscille entre compréhension et sévérité.

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La maman et la putain

En matière de femmes, la règle, malgré le succès et les opportunités qu’il offre, est de garder celle de ses débuts. La fille de soirée est factice. Et dans les discussions de vestiaires, qui peuvent tourner autour des performances en matière de conquêtes, la personne sacrée, c’est la femme. La régulière. Si toutes sont des >, elle, non, et elle doit être préservée. Dans les codes de bonne conduite du footeux, la femme (la vraie) n’est pas un sujet de conversation.

 

 

L’amour du maillot

Dans certains quartiers, c’est parfois une famille entière d’enfants qui va au foot. Un seul peut-être va percer et y arriver. Il devra faire vivre les autres. On ne parle plus là de passion, mais de compte en banque à faire tourner. La recherche du contrat qui va mettre > est une expression souvent entendue; On est alors très loin des attentes du public foot et de valeurs comme >, qui est une exception.

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Foot et rap

La foot-rap se retrouve, et elle est bien plus à l’aise à Miami. La ville du rap. Une ville où les différences de la société françaises n’existent plus. Un mode de vie qui fascine le rappeur et le footeux. Les filles faciles, l’exubérance. Une ville qui pourrait symboliser ce que Jean-Luc Godard appelait >. Et puis Miami, c’est Scarface. La ville conquise par Tony Montana.

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Gros arrangements entre amis
Dans le dossier des relations troubles entre agent, joueur, dirigeant, il y a aussi le cas de figure de l’ancien agent devenu dirigeant. Il y a aussi le cas de figure de l’ancien agent devenu dirigeant. C’était notamment le cas de Pape Diouf. Agent pendant quatorze ans, puis président de l’OM. L’ancien journaliste s’est d’abord occpé des amis, Basile Boli et Joseph-Antoine Bell…

Celui qui aime a répéter que le foot français est raciste s’est spécialisé dans le joueur de couleur. Nommé manager sportif de l’Olympique de Marseille en 2004, il lâche à Pierre Frelot, ancien directeur financier du PSG, le portefeuille de sa société Mondial Promotion, l’un ds plus beaux du marché, puisque Diouf affirme avoir détenu 70 joueurs sous contrat.

On pourrait, là encore, y voir un conflit d’intérêts permanent. …

Devenu héritier de Diouf, il a beaucoup travaillé à Marseille et a donc dû changer de registre en matière de sens de l’humour. Agent lors du transfert estival de Bakari Koné de Nice à Marseille, il s’est tranquillement fait rémunérer par l’OM, donc par Diouf, son cessionnaire. Et souligner le fait que ce joueur, qui a coûté un peu plus de 10 millions, n’a jamais brillé à Marseille ne sert à rien. on a bien compris, en effet, que les considérations sportives n’avaient strictement aucune importance.

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RFC source enpleinelucarne

 

Ceci n’est qu’une toute petite illustration de tout ce que vous pourrez trouver d’édifiant sur le monde du football (205 pages, pas une à jeter). Zidane, Benzéma, la condamnation de Migliaccio, l’argent-roi, Jorge Mendès et Mourhino, les multiples collusions, la formation lowcost du foot français, l’argent et les agents de football toujours plus nombreux pour se partager le gâteau, la paupérisation du championnat français par rapport aux étrangers, les familles qui abandonnent leur rôle de parents, les récupérations politiques, les gosses vendus dès l’âge de 10 ans, les pressions et les arrangements, …

 

Excellent travail de pédagogie effectué par Daniel Riolo.

 

Je mets à disposition notre exemplaire sur notre chaîne de lecture.

 

 

Osez le bon sens !

YDM

 

 

P.S. A l’UNFP, syndicat des joueurs professionnels, sur 257 joueurs libres, une bonne centaine de noirs sont en recherche d’un contrat pour l’année prochaine dont les plus jeunes ont 21 ans. La face cachée du football. Au risque de passer pour le rabat-joie de service, il serait temps pour tous ces jeunes de capter qu’il n’ y a aucun avenir dans ce métier. Quand on voit des gens qui ont dépassé la trentaine et qui rêvent encore d’être pros…

 

 

 

 

3 Comments on "Racaille Football Club. Tout ce qu'on s'est gardé soigneusement de vous révéler du livre de Daniel Riolo"

  1. stef | 9 novembre 2013 at 18 h 58 min | Connectez-vous pour répondre

    Écoutant régulièrement RMC, je juge les propos de Daniel Rigolo parfois excessif et agaçant. Il est le Zemmour du football. Même s’il est de mauvaise foi, ses analyses sont analyses sont plutôt justes et cet article qui est une critique gratuite de son dernier livre me donne envie de le lire. Je suis moi-même issu de l’immigration et j’habite la banlieue et parfois, je me dis que l’image de racaille qu’on nous colle n’est pas volée.

  2. pottier | 10 septembre 2013 at 15 h 39 min | Connectez-vous pour répondre

    Depuis quand AIR FRANCE emploie des contrôleurs aériens !?
    Monsieur avant d’insulter le Personnel de notre compagnie aérienne nationale, renseignez vous. Les contrôleurs aériens ne sont pas salariés des compagnies aériennes !
    De plus, si les grèves d’AIR FRANCE, la SNCF etc…..peuvent être pénibles par moment, elles nous ont permis d’obtenir, dans tous les secteurs d’activités, des avantages non négligeables.
    Vous plaignez vous de vos nombreuse semaines de congés ?
    En revanche, les joueurs ultra privilégiés du football ne rapporte rien au monde du travail !
    Et quand l’un deux se fait virer pour insultes vers le sélectionneur, les autres non pas le droit de faire grève, non !

  3. fdp | 6 septembre 2013 at 19 h 46 min | Connectez-vous pour répondre

    une belle merde d’article anti blanc avec en fond la perpetuelle vicitimisation de la banlieue.

    C’est toujours marrant de reprocher aux autres ses propres turpitudes, n’est-ce pas ?

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