La liberté d'excrétion est la seule limite de la liberté d'expression

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Au risque de choquer certaines âmes éternellement de gauche, donc très sensibles, la seule limite de la liberté d’expression reste la liberté d’excrétion. La lâcheté favorisée par l’anonymat de façade qui règne sur internet et sur ces réseaux  est un formidable thermomètre de l’état d’esprit de la société.

Interdire, circonscrire, des paroles pour les meilleurs prétextes est une censure, quoi qu’on en dise. L’on a le droit de dire du bien sur une personne. Par contre, l’on ne peut pas en dire du mal. Si l’on a le droit d’apprécier sans être traduit devant les tribunaux, l’on devrait aussi avoir le droit de déprécier sans la case tribunal. Quand les gens et les organisations lacrymales se mettront à porter plainte pour des propos laudatifs, encenseurs sur une personne ou une communauté, je serais prêt à revoir mon jugement.

Sur la forme, toute personne qui n’a pas le courage de s’afficher pour tenir son discours est un lâche, tout simplement. Mais, même ces gens ont le droit de s’exprimer et de défendre leurs opinions. S’il fallait porter plainte à chaque fois qu’un crétin déblatère des horreurs dans les bars ou dans la rue pour le bien du bien et des petits bouts de choux, si innocents et si crédules, les tribunaux seraient enterrés sous ces litiges véniels et honnêtement, sans grand intérêt. L’excrétion est un révélateur réaliste de la société. Les bisounours, c’est pour la télé et être adulte, c’est aussi accepter la société telle qu’elle est et non, telle qu’on aimerait qu’elle se voit. Les gens ont le droit de dire ce qu’ils pensent. Nul besoin d’artifices juridiques, de censure pour brider la parole.

Pour une fois, les américains ont raison de protéger la liberté d’expression de leurs citoyens et par conséquent, leur liberté d’excrétion. Il faudrait envoyer des messages publiques pour discuter mais en aucun cas pour insulter ou dévaluer. Une fois qu’on aura bridé toutes les passerelles d’échanges entre personnes, même celle comme Twitter qui est finalement, qu’un dévidoir assez commode pour les lâches et les soumis, quels sont les lieux qui resteront ouverts pour la discussion et l’auscultation du pouls de la société ? Les sondages truquées ? Les panels biaisés ? Les pseudo débats de télévision où tout le monde est d’accord ? Les journaux inféodés aux subventions et au pognon de leurs propriétaires, industriels et marchands d’armes ? Où ?

Cette société moralisatrice, qui se plait à recouvrir d’une burqa ses propres travers, est condamnée à subir ces outrances tant qu’elle ne comprendra pas qu’on ne régente pas les sentiments.

Et pour information, l’on passe des jours entiers à incendier ces internautes couards, sans impact politique majeur, et ceux qui ont le pouvoir, passent tranquillement entre les gouttes de la censure, de la bien-pensance.

Au ministre de la défense, Gégé Longuet (on ne se refait pas) qui a trouvé que le colonialisme avait en gros un bilan positif, je ne pourrais qu’aborder dans son sens, avec le même type d’humour, en lui disant qu’à bien des égards, la collaboration et par extension le nazisme, avaient eu des côtés positifs. Par exemple, elle a permis de créer la fête des mères, d’établir  la politique nataliste du pays, d’apprécier la grande culture philosophique et musicale des allemands, de favoriser l’émergence de personnalités comme Coco Chanel, une de très grandes représentantes de la mode française ou Jean Paul Sartre, philosophe de premier plan, n’est-ce pas ?

Rions de ces éructations émotives d’homme politique de troisième plan ! Et intéressons-nous au péquin tapi derrière son écran. Il est beau le sens des priorités !

Certains obtiennent assez facilement leur brevet de résistance en secrétant opportunément leur fiel. A la connerie, il faut répondre avec la connerie. La société et les lois devraient permettre à tout un chacun de répondre à ces hypocrites en utilisant les mêmes moyens.

A ce rythme, les lobbies de la pleurnicherie agréée auront encore de longues années de dénonciations à exploiter pour normer la pensée et faire passer leurs « saines » idées. Et après, tous s’étonnent d’avoir comme résultante de leurs eugénismes moraux, une société de la lavette, de la carpette, de la tapette. Messieurs les censeurs, acceptez les conséquences de vos acharnements.

Évidemment, les propos racistes de ces internautes sont des informations précieuses sur la société et sur l’avenir et au lieu de chialer, les hommes politiques feraient mieux de s’occuper de problèmes de chômage et d’identité qui minent leur pays.

Ah ! L’État ne peut pas tout ? Chialez donc !

Avant-hier, je buvais une bière avec deux voisins, arabes, qui venaient de m’aider à transporter un meuble chez moi. Pendant que nous refaisions l’immonde, l’un de mes partenaires de beuverie improvisée a sorti une blague de son esprit aviné (les gens bien diraient douteuse, n’est-ce pas ?):

Tu sais pourquoi les noirs ne mangent pas des têtes de nègres ?

Non, mais tu vas me le dire …

Parce qu’ils ont peur de confondre et de se manger !

Et on a rigolé. Bon, ce n’était pas terrible comme blague mais avec 4 à 5 bières dans le gosier, cela l’était devenue et la  soirée a été très agréable. Bien évidemment, je me suis chargé de rétablir la balance et nous nous sommes un peu lâchés sur les différentes communautés, je l’avoue.

Étaient-ils racistes ? Avaient-ils des relents racistes ? Devrais-je les honnir jusqu’à la fin de leurs jours ? Devrais-je les pendre aux crocs de la bien-pensance ? Suis-je raciste ?

Qu’ils le soient un peu, beaucoup, à la folie ou qu’ils ne le soient pas, la vérité est qu’on a passé une formidable soirée et que nous avons certainement plus œuvrés pour le rapprochement des peuples noirs et maghrébins que tous les relais autorisés du bien et de la censure éducative. Nous avons tout bonnement échangé.

On a prévu de se faire une autre soirée au 185 ce week-end; aux twittos qui ont le cran de quitter leur burqa de lâches, vous êtes invités à vous joindre à nous. Au lieu de gazouiller derrière vos écrans.

Osez le bon sens !

YDM

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