Casting director : un métier de l’ombre de Françoise Menidrey

Casting director; un métier de l’ombre. C’est celui de Françoise Ménidrey.

Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, un casting director, c’est celle ou celui qui sélectionne les acteurs à présenter à un réalisateur pour faire un film. En français, c’est directeur de casting ou de pré-sélection des acteurs.

 

C’est un livre qui ne présente aucun intérêt, tout comme ce métier qui ne devrait logiquement pas exister. En effet, si un réalisateur n’est pas capable de sélectionner ses propres acteurs, à quoi sert-il ? C’est exactement comme si vous disiez qu’un chef de restaurant ne choisit pas les ingrédients de ses plats.

En fait, si, il présente un intérêt : c’est de révéler la vaste fumisterie de tous ces métiers du tertiaire basés sur du sable, du bullshit, du verbiage, rien de probant. L’on arrive rapidement à la conclusion que pour faire casting director, il faut avoir du flair. C’est quoi le flair ? Demande au cheval d’Onteniente.

 

 

Y’a-t-il une formation pour faire castor ? Non ! Quelles sont les compétences réquises ?

 

Ma foi, en plus du blair, il faut avoir de l’entregent. Pour résumer son propos, le casting director n’est basé que sur l’entregent; tu connais qui ? C’est quoi ton réseau. C’est ça la compétence fondamentale.

D’ailleurs, l’auteur ne cache rien de la manière dont elle pratique ce métier. Il faut avoir le contact facile, plaire au plus grand nombre, avoir un gros carnet, participer aux différents raouts, se faire voir, avoir ses entrées partout pour travailler. Conséquence; ce sont des métiers dédiés aux papa-maman-le réseau-la pleurniche.

 

Comment est-elle devenue casting director ?

 

Menidrey s’est retrouvée dans cet univers presque par hasard, après avoir été la poule d’un dirigeant du BTP, chez qui, elle avait fini par gravir tous les échelons jusqu’au poste de secrétaire de direction… à la force de son poignet, n’est-ce pas ?

Elle a côtoyé les futurs stars du cinéma français et grosso modo, a eu la chance de faire le lien entre les acteurs et les réalisateurs à un moment où ce métier n’existait même pas encore en France. Son fait d’armes: avoir trouvé Sophie Marceau. C’est apparemment l’une des plus grandes casting directors sur Pariwood et elle serait très appréciée des grands réalisateurs français qu’elle cite (comme d’habitude, 2ICAP, Intello Internationalement Connu A Paris) pour la qualité de son service.

 

 

Quel conseil les jeunes acteurs peuvent recevoir de ce ponte du show business ?

 

Si vous êtes une femme moche, aucune chance de faire carrière sauf rare exception (Elle ne justifie pas les exceptions constatées. D’après moi, les exceptions ne sont fondées que sur le réseau. Le fait d’être laide mais « fille de » ne compromet aucunement vos chances de réussite; il suffit de regarder les filles de Depardieu, Bohringer, ou encore Deneuve pour se rendre compte de la véracité de mon propos.)

Concrètement, pour être une actrice, le physique c’est l’essentiel. Couillu de sa part de dire cela en effet. Pour les hommes, ce n’est pas un problème. D’ailleurs dit-elle, les grands acteurs français brillent par leur laideur. (elle n’a pas tort non plus, il n’y a qu’à allumer sa télé pour noter toute la différence entre les USA et la France. Quand on y pense un peu, n’est-ce pas le gage de leur qualité ? C’est quoi déjà la qualité d’un acteur ? Répéter et jouer avec soin ce que d’autres ont écrit, formulé.)

 

Acteur ne s’apprend pas. Ou tu es fait pour, ou tu ne l’es pas. Je trouve cela rafraîchissant que quelqu’un de l’intérieur, casse le délire de toutes ces écoles d’acteurs à la con (ça coûte un bras pour recevoir de pseudo-cours de comédiens ratés) qui engraissent sur le dos de pauvres couillons persuadés d’être les prochains Alain Delon (ils prennent des leçons en anglais, puisque les acteurs à Hollywood jouent désormais en espagnol et en hébreux, c’est bien connu!). On naît artiste. C’est juste corroboré par la réalité. Les  grands n’ont jamais eu besoin d’apprendre à jouer, à écrire, à filmer, à peindre, à produire.

 

Inscrivez-vous sur les sites spécialisés de casting pour que ces casting directors puissent avoir accès à votre fiche. Les agents sont en règle générale des parasites. Le seul intérêt, un temps soit peu appréciable, d’être chapeauté par l’un d’eux, est qu’ils rencontrent les directeurs de casting une ou deux fois par an pour actualiser ses listes.

 

Si vous avez dépassé 30 ans et que votre carrière n’a pas décollée, faites autre chose.
Voilà ! Du simple bon sens ! Faut pas avoir fait maths spé pour s’en rendre compte.

 

Bref, il existe des strates intermédiaires profondément inutiles entre les acteurs et les réalisateurs. A mon humble avis, les agents en font partie, les directeurs de casting, qui d’après elle, se multiplient ces derniers temps comme des rats dans ce milieu, en font également partie.
Et force est de constater que malgré ses odes aux jeunes talents, à la recherche de nouvelles têtes, le cinéma est gangréné par cette fossilite, ce népotisme (ils n’ont plus honte d’engager leurs femmes, leurs enfants dans les films) qui caractérise très bien la société publique française : les têtes d’affiche sont toujours les mêmes, vieillissantes, incompétentes, envahissantes.

 

Putain de festival de gueules cassées tout de même ;

Darroussin, Blanc, Dussolier, Berri, Castaldi, Berléand… Toujours là, toujours moches, toujours demandés (je sais, marre de cette société où le beau truste tout. Mais bon, il y’a des limites. Demande pas non plus à ce que tous les acteurs soient si déplaisants à regarder pour les minettes. Un peu de rêves, c’est aussi cela le cinéma, il me semble, une usine à fantasmes). Les scénarii sont catastrophiques (elle n’y est pour rien) et la nouvelle mode ridicule d’acteur-réalisateur, tous plus nuls les uns que les autres, et drainant dans leur sillage leur cortège de courtisans et de courtisanes, feignasses et piètres acteurs également, qui vivent sur le dos des français (aides et fonds de soutien) et nous saoulent avec leurs petites histoires de cœur ou de fesses de bobos quadras abâtardis.

Elle a au moins le mérite d’avoir essayée d’être franche et de ne pas faire rêver les jeunes. Les places sont chères, le réseau est précieux, le talent est rare. Et pour les irréductibles, faites comme les autres; réseautez, flattez, sucez, épousez. Qui sait, un jour, on vous reconnaîtra du talent. Et vous finirez probablement dans l’agenda de Françoise Menidrey.

 

 

Je l’ai inscrit dans notre chaîne de lecture

 

 

Osez le bon sens !

YDM

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