Incontinent continent
Qui se souille et me mouille
Avec ses résidents déprimants
Et ses présidents méprisants
Qui se rouillent les couilles
Sur des règnes pérennes
Qu’est-ce que je vous hais
Enfin, regarde-les
Vous êtes si vils
Si serviles
Si puériles
Infertiles
Sourires et regards niais
Leur soumission leur plait
Ils rient et sont encore plus laids
Ils méritent bien leurs plaies
Ils sont si putrides
Ils sont si stupides
Sans gêne, ils mendient
Du lundi au Samedi
Et le dimanche
Ils s’endimanchent
Pour plaire aux dieux venus d’Asie
De prêches et d’aides, ils se rassasient
Convaincus d’aller au paradis
Mais tout dieu respectable aurait honte
D’une telle palanquée d’anodontes
A chaque jour suffit ma haine
Comment les aimer
Quand ils sont si prompts
A faire la chienne
Pour se redresser ?
Tant de bons nègres à dégueulasser
Nous ont conduit à cette gageure
Je ne veux point vivre dans le passé
Mais je redoute davantage le futur
Avec mes contemporains
Mes fers, contents comme forains
Des spotlights dans le cul
Satisfaits de leurs vécus
Indignes même dans leur misère
Rien dans le calcif
Tout dans le passif
Ivres de clinquants et de chimères
Point de naïfs à l’Élysée
Trop de suif dans leurs idées
Je te le dis sans hésiter
Ils l’ont dans l’œillet pour l’éternité
Regarde-les
Regarde ces Mamadou
Et dis-moi, s’il te plait
Que nous tiendrons malgré tout
Car je t’avoue, négro
Je désespère de ces frérots
Qui s’accommodent de leurs chaînes
Comme d’une seringue de schnouff dans la saphène
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