Tueurs en série noirs – Sailson Jose das Gracas, l’étrangleur de Corumbá

Un nouveau tueur en série noir a été arrêté sur les lieux de son dernier meurtre au Brésil, dans la banlieue de Rio. Il a confessé avoir commis 42 meurtres, dont 38 femmes, 3 hommes et 1 bébé sur une période de 9 ans.

Il a avoué aimer tuer les femmes notamment les blanches et est décrit par les autorités comme un psychopathe.

Jeune noir, très froid et calme, il ne voulait tuer que des blondes ou des brunettes et surtout pas des femmes noires parce qu’il avait de la famille.

Sailson José das Gracas, 26 ans tuait pour le plaisir de tuer. Il chassait ses victimes pendant des mois, les surveillait dans leur maison et à l’aube, pénétrait chez elles et les tuait.

Il a commencé à tuer à 17 ans et cela est rapidement devenu une drogue. D’ailleurs, il avoue qu’il recommencera à tuer s’il est libéré. A une occasion, il a servi de tueur à gages pour un couple, Cleusa Balbina et son ex-mari, José Messias, 42 ans, désormais inculpés. Les trois ont vécu ensemble dans la même maison dans le voisinage de Corumbá, au Nouveau Iguaçu, à Fluminense, depuis le début de cette année. 

Cleusa Balbina a commandé quatre crimes à Sailson et José Messias. Paulo Vasconcelos, 52 ans, est mort en décembre 2011, dans le voisinage Amaral, dans Nouvel Iguaçu, à cause d’une dette de 40 $ reals. Francisco Carlos Chagas, 49 ans, a été tué dans le voisinage de Corumbá, au Nouvel Iguaçu, le 23 octobre 2014. Cleusa aurait ordonné sa mort à cause du vol de portable. Raimundo Bas í Lio de Forêt, 60 ans, a été tué à cause d’un désaccord avec Cleusa. Idem pour la dernière victime dont le meurtre a été ordonné par José Messias, après une discussion avec Cleusa.

Pour les contrats de sicaire, il utilisait une arme à feu mais étranglait les autres victimes. Il utilisait une veste imperméable et des gants pour ne pas être identifié. Tuer l’apaisait pendant deux ou trois mois; il pouvait ainsi penser à sa dernière victime. Après, il repartait en chasse.

Il a expliqué au policier Marcel Machado qui l’a interrogé, qu’il aimait lire dans la bibliothèque de la prison et voir des films policiers, où il aurait appris quelques techniques pour ne pas laisser les traces sur les lieux de ses crimes, comme par exemple, utiliser un chapeau, des gants ou couper les ongles des victimes s’il y’avait un combat corporel.

Sailson avait déjà été arrêté au moins quatre fois pour le vol, et port d’armes. Il a expliqué au policier qu’il n’a jamais travaillé de sa vie sauf occasionnellement, comme peindre un mur ou planter un arbre. Son père est mort électrocuté quand il avait 11 ans et il est issu d’une famille très pieuse.

Sailson a été arrêté après le meurtre de Fátima Miranda et a admis à la police d’être un tueur en série.

« Je n’ai aucun regret – si je vais en prison pour 10, 15, 20 ans, aussitôt que j’en sortirais, je referai la même chose. »

Pour information, il n’existe pas de peine de mort au Brésil.

 

 

Informations tirées de l’article de Globo1

 

 

 

 

Osez le bon sens !

YDM

 

 

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