Tueurs en série noirs : Lorenzo J. Gilyard, Jr, l'étrangleur de Kansas City

Lorenzo Gilyard, (né en 1951), est un tueur en série américain. Superviseur d’éboueurs dans une compagnie de nettoyage, Gilyard est considéré comme ayant violé et tué 13 femmes et filles durant la période 1977-1993. Il a été inculpé pour 6 accusations de meurtriers le 16 mars 2007.

Les crimes

La plupart, sinon toutes les victimes étaient des prostituées. Elles ont toutes été retrouvées sans chaussure et jetées dans des coins isolés autour de Kansas City. La plupart avait un vêtement ou du papier toilettes dans la bouche et des marques de liens autour du cou.

Gilyard avait déjà été en prison pour une agression sur un enfant. Les données du procureur montrent que de 1969 à 1974, il était suspecté de 5 viols, mais n’a jamais été inculpé. Gilyard devient suspect en 1987 dans le meurtre de Sheila Ingold. Un laboratoire scientifique a plus tard lié tous les 13 meurtres à un seul tueur, usant des tests ADN. Un échantillon de sang donné par Gilyard lors de l’enquête de 1987 a permis de l’inculper.

Le procès

Gilyard a été inculpé pour 7 accusations d’assassinat. Le procureur s’est concentré essentiellement sur les preuves ADN que les experts scientifiques qui démontraient qu’il avait eu des relations sexuelles avec les victimes aux environs du moment où elles ont été tuées.

« Toutes les victimes avaient beaucoup de choses en commun : toutes ont été retrouvées mortes pendant la même période d’une année et demie, toutes ont été abandonnées dans des lieux isolés ou obstrués, toutes ont été étranglées, toutes ont montré des signes qu’elles se sont défendues, toutes n’avaient pas chaussure et toutes sauf l’une, avaient des signes distinctifs d’avoir eu une relation sexuelle, », a dit le procureur Jim Kanatzar au début du procès.

Gilyard a été condamné à perpétuité sans possibilité de remise de peine.

Victimes

Gilyard a été reconnu coupbale des meurtres de :

    Catherine M. Barry, 34 ans
    Naomi Kelly, 23 ans
    Ann Barnes, 36 ans
    Kellie A. Ford, 20 ans
    Sheila Ingold, 36 ans
    Carmeline Hibbs, 30 ans

Il a été acquitté pour le meurtre d’Angela Mayhew, 19 ans pour des preuves insuffisantes.

Les autres victimes pour lesquelles il n’a pas été inculpées sont :

    Stacie L. Swofford, 17 ans
    Gwendolyn Kizine, 15 ans
    Margaret J. Miller, 17 ans
    Debbie Blevins, 32 ans
    Helga Kruger, 26 ans
    Connie Luther, 29 ans

Source : wiki

 

Lorenzo J. Gilyard Jr.

Au début de l’année 2004, la police de Kansas City a su qu’un tueur en série avait étranglé au moins une douzaine de femmes de 1977 à 1993. Mais la preuve majeure – un échantillon de sang stocké dans un refrigérateur depuis plus de 15 ans – leur a finalement permis d’arrêter l’homme qu’ils disaient être responsable des étranglements.

La police a commencé à suivre Lorenzo J. Gilyard, Jr. le 12 avril 2004, quand l’ADN l’a lié à 12 meurtres. Ils ont déclaré que Gilyard n’a rien fait d’inhabituel pendant les cinq jours de traque.

Il allait au boulot tôt, revenait chez lui tôt et passait l’essentiel de son temps dans sa maison, 8300, Kenwood avenue.

Le plan était d’observer Gilyard pour la sécurité des habitants pendant que les enquêteurs vérifiaient d’autres pistes. Ils l’ont arrêté le 19 avril. Mais les policiers se sont inquiétés quand dans la nuit de vendredi (16 avril), ils ont remarqué qu’il savait qu’il était suivi.

Les policiers sont entrés dans le restaurant Denny’s au 1400 Burlington Street au nord de Kansas City la nuit de vendredi et lui ont calmement demandé de venir avec eux; ce qu’il a fait. Il y était allé avec une collègue de Deffenbaugh Disposal Service. Elle a été brièvement questionné et est rentrée chez elle. La police a découvert plus tard qu’il ne savait qu’il était suivi.

Les procureurs ont inculpé Gilyard le 17 avril de 10 accusations de meurtres au premier dégré et deux accusations de meutres « capitales » avec la mort de 11 prostituées et une personne handicapée mentale. Elles étaient toutes étranglées. 11 étaient agressées sexuellement. 9 étaient retrouvées nues, plusieurs corps étaient posés et beaucoup ont visiblement eu les mains attachées.

6 victimes avaient des vêtements autour du cou. Ces vêtements incluaient : un lacet de chaussures, une corde électrique et les vêtements des victimes. Le tueur utilisait tout ce qui lui tombait sous la main. 5 autres victimes étaient aussi étranglés, mais aucun objet n’a été retrouvé sur leurs cous.

Gilyard n’est pas inculpé pour aucun des meurtres de prostituées dans lesquels les victimes étaient retrouvées dans la rivière Missouri. Ces cas des années 80 et 90 restent irrésolus.

L’officier Mike Luster a dit que la réouverture d’enquêtes irrésolues a commencé en 2001, quand il a observé que les morts de deux femmes étaient liées au même suspect via son ADN.

Il a alors vérifié les cas similaires au fil des années passées pour voir s’ils étaient liés. Il travaillait avec des experts scientifiques qui ont analysés 75 échantillons d’ADN de suspects potentiels et ont pu lier 12 victimes.

Puis en avril 2004, le labo a trouvé un suspect dont l’ADN correspondait.

Gilyard était l’un des nombreux hommes qui ont donné du sang pendant les enquêtes des meurtres. Il l’a fait volontairement en 1987 pour le meurtre de Sheila Ingold, une des 12 victimes.

« C’est une victoire des tests ADN, » Mike Sanders, le procureur du comté de Jackson, a déclaré. « C’est un autre exemple de ce que le test ADN peut faire pour la loi. »

Mike Luster était extatique quand il a entendu qu’un suspect a été identifié.

« Nous avions mis des mois et des années dans ces enquêtes, » il a dit, ajoutant que des douzaines de policiers avaient beaucoup travaillé sur ces cas.

La plupart des victimes étaient connus comme prostituées par la police de Kansas City. Plusieurs avaient des circonstances de vie particulièrement difficiles. Des membres de leurs familles ont dit que certaines étaient toxicomanes.

Né le 24 mai 1950, à Kansas City, Gilyard a grandi pou devenir un jeune adulte troublé. Marié pour la première fois à 9 ans, il a eu 11 enfants avec plusieurs épouses et petites amies.

Par le passé, il a fréquenté fréquemment la prison dans les années 70 et 80 pour des accusations d’agressions, abus sexuels, cambriolages et violences.

Pour le jeune Gilyard, les années 70 ont été marquées par des problèmes recurrents avec la loi – détention d’armes, troubles à l’ordre public, mensonges à la police – qui lui ont fait faire des courtes périodes en prison et payer des amendes.

Les archives juridiques et des journaux montrent que durant une période de 6 mois en 1974, il a été arrêté deux fois pour viol. En février de cette année, il a été accusé du viol d’une danseuse exotique de 25 ans près de la 27ème rue et Troost avenue. Plus tard, elle a identifié sa Chevrolet décapotable et l’a reconnu dans un tapissage.
 
Les procureurs n’ont jamais pu l’inculper.

Le mois de juin suivant, il était inculpé pour le viol de la soeur de 13 ans d’un ami près de la rivière Missouri. Il a dit à la police qu’elle mentait. Plus tard, il a plaidé coupable et eu une sentence de 9 mois à la prison du comté de Jackson.

Selon les archives de la cour de Jackson, Gilyard était accusé en 1979 du kidnapping d’un couple et du viol de la femme alors qu’il tenait en joue son petit-ami avec une arme à feu. Même si le petit ami a reconnu Gilyard lors du tapissage et que les cheveux de la victime étaient retrouvés dans l’immeuble où il travaillait comme employé à la maintenance, les jurés l’ont acquitté en septembre 80.

Cette année-là, il a été inculpé pour violences aggravées pour avoir menacé de tirer sur sa troisième femme. Elle le quitte en janvier 81. Le mois suivant, Gilyard a attaqué deux fois sa deuxième ex-épouse – la battant pour l’une des attaques et cassant son incisive et la poignardant dans le bras avec un pic à glace pour la seconde. Il a passé la majeure partie de son temps de prison comme prevenu pour ces crimes.

En novembre 81, il a eu sa première sentence à purger dans une prison d’Etat au Missouri quand il a été reconnu coupable pour un cambriolage et condamné à 4 ans de prison.

Il a commencé à purger sa peine le 17 mai 82, 8 jours plus tard, le corps de Margaret J. Miller a fait surface. Les autorités l’ont soupçonné. Il était relâché sous contrôle judiciaire le 10 janvier 83, mais est retourné en prison pour avoir violé les termes de ce contrôle.

Suivant une plainte du comté de Wyandotte en 83, Gilyard a été condamné à 4 ans de prison pour avoir menacé de fabriquer une bombe.

A sa sortie, Gilyard a paru s’être calmé. Il travaillait dans la société qui employait son père au département maintenance, Deffenbaugh Disposal Service.

Gilyard a travaillé dans la collecte des déchets résidentiels de la compagnie. Le 2 janvier 86, il a commencé sa carrière derrière un camion de ramassage et a fait son chemin jusqu’à devenir chauffeur et puis deux ans plus tard, il a été promu superviseur.

Le porte-parole de la société Tom Coffman a dit que Gilyard était un employé fiable. « Il respectait ses collègues et était calme et avenant, » Coffman a déclaré. « Il apportait des cadeaux aux gens ici régulièrement, pour leurs anniversaires. »

Ses proches l’ont décrit comme responsable, amical, serviable, travailleur et toujours prêt à faire des blagues.

Les voisins de Gilyard le décrivent aussi comme amical et serviable. Une fois, quand il ramassait ses ordures pour les mettre dans la rue, il frappait à la porte de son voisin car il avait oublié de sortir les siens.

Les voisins disent qu’il était fier de son travail, de ses deux Mercedes qu’il couvait et conduisait les weekends et qu’il jouait parfois au golf dns son arrière-cour.

Même s’il a été plusieurs fois marié, son dernier mariage avait duré une decennie.

Son voisin Lee Weldon a dit : « je suis choqué, il était un type sympa, un bon voisin. »

Le nom de Gilyard est réapparu sous les yeux de la police en 1989.

Une nuit, il a aidé une voisine à charger une bicyclette dans sa voiture et après, l’a invitée à un dîner omelettes chez lui, selon les archives. Après trois ou quatre verres de vin, Gilyard a commencé à tirer sur le tee-shirt de la femme, lui disant qu’il voulait voir ses seins.

Elle l’a repoussé et s’est retrouvée dans la chambre avec Gilyard pelotant ses seins.

« Je n’ai pas cessé de lui dire que je voulais m’en aller », la femme a déclaré plus tard lors de sa déposition. « laisse-moi aller chez moi. Laisse-moi aller chez moi. »

Et pendant tout ce temps, Gilyard n’a cessé de dire qu’il allait se tuer. Gilyard a pris un couteau de cuisine et placé sur sa propre gorge et puis, celui de la femme.

Après, Gilyard a laissé la femme s’en aller, les archives le disent. Elle a immédiatement appelé la police. Les autorités l’ont inculpé pour sodomie forcée, abus sexuel et violences. Gilyard a plaidé coupable pour tout sauf pour l’accusation de sodomie le 30 octobre 1989.

La victime a accepté le principe du plaider coupable car elle ne voulait pas que ses antécédents de malade mental soit revelé devant le jury. Elle ne voulait non plus reconnaître qu’elle avait bu avant l’incident.

Gilyard a été emprisonné pendant 3 ans comme prévenu et on lui a recommandé de se faire soigner pour ses abus sexuels et le contrôle de sa colère.

Une autre voisine de Gilyard a eu des difficultés avec lui.

Selon les archives de la cour, Gilyard a approché la femme en septembre 95 et lui a décrit des détails intimes à propos d’elle. Elle a commencé à soupçonner que Gilyard l’observait.

Pendant des mois, Gilyard a fait des avances très lourdes, avec des gestes déplacés, a dit la voisine.

« Je lui ai fait remarqué qu’il était marié, ce à quoi il a repondu que ce que sa femme ne savait pas ne pouvait pas la heurter » a-t-elle déclaré.

Gilyard essayait de se comporter comme un bon voisin amical en lui apportant du vin et du bois mais « j’ai senti qu’il y avait un jeu de contrôle là- dedans. » a-t-elle dit.

Elle a ouvert sa porte un jour après qu’on ait sonné et a découvert Gilyard sur le pas avec un journal. Il m’a alors fait un clin d’oeil et fait un geste obscène. Je lui ai repondu que je n’étais pas intéressée.

Plusieurs fois, elle l’a vu la mater de sa fenêtre et l’a vu deux fois entrain de rôder autour de sa maison dans la nuit.

« En tant que sourde vivant seule, » a dit la femme, « j’ai peur pour ma sécurité et celle de ma maison »

En juin 96, la voisine a demandé un ordre de protection et puis, a quitté la ville.

L’ex-femme de Gilyard, Rhena Hill, avait aussi une histoire à raconter.

Rhena Hill, 53 ans, mariée à Gilyard en 68 après qu’elle soit tombée enceinte. Ils ont divorcé après ce qu’elle a décrit comme « cinq années de torture ».

« Il a détruit ma vie. Maintenant, tout revient à la surface. C’est horrible. »

Hill et Gilyard se sont rencontrés au lycée et allaient danser ensemble. Elle l’a décrit comme marrant. Mais cela a changé quand ils se sont mariés. Les abus mentaux et physiques étaient presque continus.

« Il me battait et me violait, a menacé de me tuer »

Gilyard ne lui autorisait pas à utiliser toutes les pièces de leur maison.

« Il aime les belles choses, les jolies choses, mais vous ne pouvez pas les utiliser. Il me faisait vivre dans une pièce, la chambre, pendant 5 ans. »

Hill a reçu des traitements psychiatriques pour les abus qu’elle a endurés pendant son mariage.

Les problèmes dans la famille de Gilyard ne sont pas inhabituels.

En 70, son père, Lorenzo S. Gilyard, était inculpé pour agression avec viol et condamné à 6 mois.

Son frère Daryle Gilyard est condamné à perpétuité sans possibilité de libération pour le meurtre d’un ami lors d’un deal de drogue.

Une femme qui a la même mère que Gilyard est condamnée aussi à perpétuité pour meurtre. Alors qu’elle travaillait comme prostituée en 83, Patricia D. Dixon, désormais 45 ans, a poignardé un client du comté de Johnson 11 fois lors d’une dispute portant sur 35 dollars.

Cette année-là Dixon a été condamnée à 11 ans de prison pour agression et vol pour un incident au Denny’s Restaurant, 1600 Broadway.

Elle a été aussi inculpée en janvier 83 pour la mort d’une autre prostituée de Kansas City, mais les charges ont été abandonnées.

Lorenzo J. Gilyard, Jr, l’homme accusé d’avoir étranglé une douzaine de femmes, ce qui serait le tueur en série le plus prolifique de l’Etat, vivait dans une modeste maison à la fin d’une voie sans issue.

La police s’est rendue chez lui espérant trouver des « souvenirs ou des trophées » des victimes.
Le 16 avril 2004, les policiers ont rapporté qu’ils ont recupéré des enregistrements audios, des vidéos et un enregistreur. Retournant le samedi, ils ont saisi un coffre gris, une clé, un cadenas à combinaison, un ordinateur des chaussures, des soutiens-gorges et des culottes de femmes.

La police a aussi fouillé sa Land Rover et une Ford Ranger blanche pickup mais apparemment ont trouvé peu d’indices intéressants.

Ils n’ont pas trouvé certains éléments qu’ils cherchaient, une écharpe blanche, les bijoux et d’autres objets des victimes.

Les autorités l’ont accusé d’avoir commis plusieurs femmes, mais ne l’ont jamais inculpé pour viol. Ils l’ont accusé d’agression avec armes et sodomie. Il s’est défendu contre ces accusations aussi. Il a été poursuivi pour molestations, abus sexuels et agressions.

Et maintenant, la police argue qu’il est aussi un tueur en série, un homme qui a chassé pendant 17 ans des femmes qui se prostituaient dans la rue. Ils disent qu’il a tué 10 femmes et deux filles de 77 à 93.

Reconnu coupable des 12 meurtres, Gilyard sera le pire tueur en série de l’histoire du Missouri. Il rejoindra une list infamante incluant Ray Shawn Jackson, qui a admis avoir étranglé 6 femmes près deGillham Park en 89 et 90, John. E. Robinson, qui a tué 8 femmes dans les comtés de Johnson et de Cass dans les années 80 et 90; et Bob Berdella, qui a commis 6 meurtres avec torture sur des hommes à Kansas City dans les années 80.

 

Source : murderpedia

 

 

 

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