Réponse au fonds qatari pour la banlieue

Après confrontation de notre analyse sur le fonds qatari avec une personne bien plus savante et aguerrie, Alain Soral, force est de constater que nous avons été trop court termistes dans notre vision. Nous nous sommes précipités et plantés. L’appât du gain sans aucun doute.

En effet, l’idée d’avoir des fonds directement destinés à la banlieue en face de l’habituel néant d’opportunités, a éloigné de notre analyse le retour de bâton de cette offensive. L’argent n’étant manifestement pas leur visée, que visent-ils ?

Répondre à cette question, c’est cerner la menace géopolitique et s’opposer à cette implantation.

L’analyse globale de la situation (soft power, géopolitique et économie s’imbriquent dans cet intérêt soudain pour la banlieue) s’impose et l’ignorer comme nous l’avons fait, c’est perdre de vue le retour de bâton dans 10 ou 20 ans. Croire que l’on soit plus malin que le système est assez dangereux. Il est d’autant plus dangereux qu’il est insidieux. Rien à ce niveau n’est jamais fait par pur altruisme. On finit toujours par payer.

Cela n’altère pas néanmoins le constat de fonds : c’est à la France d’investir dans sa banlieue. De proposer de réelles perspectives à ces jeunes étudiants et diplômés.

Si le but est de faire jouer aux jeunes « arabes » – comme vous dites – de banlieue, le même rôle que le Qatar leur a fait jouer en Libye, ça ne sera bon pour personne !

Alain Soral

En effet ! Mea culpa

Osez le bon sens !

YDM

Be the first to comment on "Réponse au fonds qatari pour la banlieue"

Leave a comment