Recherche d'emplois : agissez au lieu de chialer !

15 ans en France que j’entends des noirs et des arabes se plaindre des discriminations à l’embauche. 15 ans de jérémiades, de plaintes, de SOS Racisme, de promesses, de regards de commisérations et de je-m’en-foutisme. Chers amis, chialez encore et toujours et qui sait ? Peut-être que dans 100 ans, vos arrière-petits fils finiront par avoir gain de cause.

 

 

La France est au poids mort, la crise rend méfiant et très précautionneux. Devrais-je plaindre le patron de PME qui souhaite se protéger de tout risque et notamment, de candidatures sortant de sa zone de confort ? Et si j’étais à sa place en ce moment, prendrais-je des risques d’embaucher des candidats qui, en périodes fastes me font peur ?

 

La réponse est dans la question. Le réalisme s’impose et il est évident que l’heure est au repli, au repli communautaire. Notre précarité n’est due qu’à notre responsabilité; à celle de nos pères et mères qui ont passé leur temps à jacter au lieu de bâtir des bunkers pour protéger leurs enfants. L’argent est le nerf de la guerre. Nous n’avons pas d’argent. Ou plutôt, nous utilisons très mal le peu d’argent que nous avons. Nous consommons, bêtement, chez les autres et sans projection. Nous sommes responsables de notre situation. Pas le patron de PME, ni le PDG du Cac 40 qui n’en a rien à foutre de recruter des gens de la diversité, comme ils disent, pour plaire et satisfaire l’opinion publique. La problématique de la diversité est la même que celle de l’écologie : ce serait bien pour la planète et le vivre-ensemble de s’y mettre sérieusement. Alors, on blablate et pour l’instant : les écolos valent 1% aux élections et la diversité colore les Powerpoint, les home pages et brochures lénifiantes d’entreprises. Cet air du temps pue la merde. Nous le savons tous.

 

 

 

Que faire ?

1. Faire comme les autres

Acheter chez les siens car c’est en créant des champions communautaires que :

– Nous rehausserons notre image d’ensemble pour la rendre attractive
– Nous caserons nos jeunes diplômés qui ont fait des sacrifices et cru au mérite, au travail
– Nous érigerons des exemples pour nos petits frères et sœurs qui ne sont pas des idiots congénitaux, qui ont des yeux pour voir et qui savent intuitivement que c’est mal parti pour eux dans ces conditions
– Nous susciterons le respect et la confiance du patron de PME

 

 

2. Faire preuve d’abnégation et d’indépendance

La chiale, illustrée par le CRAN et toute la pleurnicherie autorisée, n’a jamais élevé qui que ce soit.organigramme monocolore, propagande multicolore ! Rions !

Les tribunaux ne feront pas de nous des gens respectables et respectés. Compter sur les autres pour vous aider, vous mettre le pied à l’étrier et tout le baratin que j’engloberai dans ce truc DIVERSITE, c’est creuser sa tombe, favoriser son cancer.

 

 

 

3. Faire front

Quand on se fait attaquer; quand l’un de nous se fait attaquer. Vous souvenez vous des paroles de Sarkozy sur les trafiquants d’enfants tchadiens arrachés à leurs familles sous des prétextes fallacieux :

« J’irai également chercher ceux qui restent, quoi qu’ils aient fait »

 

 

 

4. Faire corps
Pour peser, il faut compter et non, conter. La victimocratie nous a toujours joué des sales tours. Mais, nous adorons cela. Le preux nabot a dit que l’Afrique n’était pas assez entrer dans l’histoire. Concerts de larmoyances et d’indignation des gardiens du chenil et des chiens. C’est l’habituelle complainte des canidés; professionnels du compassionnel, illégitimes, parasites, délétères. S’indigner n’est que la manière la plus polie de se résigner. Ils croient agir, combattre dans leurs pénates d’endormeurs du peuple; des mouroirs d’ambition cautionnés, subventionnés et ovationnés par leurs maîtres. Leur sensibilité est l’expression la plus éclatante de notre inefficacité. La pleurniche nous a rendu caniche et bien servi les tenants du manche qui souffle le chaud et le froid en bons manipulateurs qu’ils sont et nous maintiennent dans la dépendance et le superflu.

Tapes dans le ballon, mon garçon et peut-être que toi aussi, tu pourras baiser mes calèges. Pour le reste, on s’en occupe, t’inquiètes, couillon !

 

 

5. Faire

Tout simplement. Qui nous vend notre manioc ? Qui nous emploie ? Qui nous tend la main ?
Quand un étudiant ne trouve pas de travail pour des raisons évidentes de discriminations, au lieu de perdre son temps à écrire à la Halde, pourquoi ne pas renvoyer dix, vingt, cent, mille CV chaque jour pendant un mois à l’entreprise incriminée pour lui rappeler qu’il y a des lois et qu’elle ferait mieux de participer à l’effort public en soutenant ceux qui ont cru au modèle méritocratique ?
Mieux, pourquoi ne pas créer sa propre entreprise et soutenir ceux qui sont dans l’initiative en leur permettant de s’élever pour pouvoir demain, recruter nos enfants qui sont traités pour des quantités négligeables ?
Enfin, pourquoi ne pas être un atout pour l’Afrique, y aller pour travailler, quitte à revenir si l’expérience se révèle néfaste ?
Pourquoi attendre que l’on daigne nous accorder quelques arachides pour espérer réussir sa vie ? Attendre que les mentalités changent; par l’opération du Saint-Esprit, n’est-ce pas ?

Faire. Faire encore et toujours. Et si cela ne passe pas, refaire.

 

 

 

Osez le bon sens !

YDM

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