Pourquoi Téléphone est un groupe merdique ? Album Téléphone 1/5

Téléphone est un groupe de rock français fondé le 12 novembre 1976 et séparé le 21 avril 1986.

Composé de Jean-Louis Aubert (guitare et chant), Louis Bertignac (guitare et chant), Corine Marienneau (basse et chant) et Richard Kolinka (batterie), il connaît un énorme succès dès ses débuts avec plusieurs tubes et des tournées très populaires.

 

Source : wiki

 

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Évaluation textuelle de cet album – Téléphone – est de  36.20/9 soit 4.02/20.

Il peut donc être qualifié d’album textuellement nul

 

 

Qu’ai-je pensé de cet album ?

C’est exactement ce que je pensais d’eux : surfaits. Originalité zéro, textes glaireux. La jeunesse s’excuse pas tout, et certainement la nunucherie de leurs paroles. C’est tellement nul que ça en devient marrant. Ils ont tout copié des anglophones, jusqu’aux propos insipides et débilitants. Et le vide de leur album contraste avec le succès qu’ils ont obtenu. La bêtise étant à la mode fin des années 70 début 80; Téléphone est l’expression de cette débilité élevée au rang d’œuvre d’art. Je me vomirais dessus si l’on devait dire que Téléphone est la bande-son de ma génération. Il n’est pas interdit d’être insouciant avec du style. Le style, aucun, l’insouciance, copiée. A bien des égards, ils sont au rock français ce que Johnny Hallyday est au rock américain.

 

 

Téléphone – Textes et paroles

 

Anna

Anna,
Je n’comprends rien du tout,
An-na, [1]
C’est une histoire de fous. [1]

Anna tu sais, si sauvage
Rime avec cage, [2]
Et amour
Avec toujours, [1]

Ça n’rime à rien du tout.
Mais tiens-le-toi pour dit
Ce soir, on va s’aimer

Anna, je n’veux pas perdre tout.

Anna, c’est ça, un point c’est tout.
Anna, tu sais, je crois
Tu ne comprendrais pas [2]
Pourquoi
Je chante cette chanson-là pour toi. [2]
Anna, non, ça n’rime à rien du tout.
Oh ! Mais tiens-le-toi pour dit,
Ce soir on va s’aimer.
Anna, je veux rêver d’amour,
Anna, ne serait-ce qu’un jour, [1]
Anna… Anna…

 

Source : paroles

Évaluation YDM,

–  Rimes    10/23 pts
–  Punchlines              0/2 pts
–  Profondeur             0/1 pt
–  Mélodie                   0.25/1 pt
–  Flow                        0.25/1 pt

Sous-total  10.5/28 soit  7.5/20

 

 

 

 

 

Sur la route

Rouler toute la nuit, et la journée en prime
Sans savoir où on va, et pourquoi on y va [1]
Je cours après un rêve, dans mon cœur accroché
Qui me crève la peau, sans jamais se montrer [0]

Je suis sur la route, je suis en déroute
Je suis sur la route, et j’en ai rien à foutre [1]

C’est pas c’que j’ai laisse, j’sais pas c’que vais trouver
Mais il fallait partir, partir pour oublier [-1]
J’ai pas peur de crêver, pas peur de déjanter
J’ai pas peur d’y penser, tu sais j’suis pas prêt d’arriver [-1]

Je suis sur la route, et j’en ai rien a foutre, rien a foutre

Roulez

Rien à foutre, non
Je suis sur la route
Allez, roulez, roule, roule…
Stop

 

Source : paroles

Évaluation YDM,

–  Rimes    0/16 pts
–  Punchlines              0.25/2 pts
–  Profondeur             0.25/1 pt
–  Mélodie                   0.25/1 pt
–  Flow                        0.25/1 pt

Sous-total  1/21 soit  0.95/20

 

 

 

 

 

 

Dans ton lit

Peut-être que j’vais cre-ver
Dans un cer-cueil
Comme un deux pièces de ban-lieue
Peut-être que j’vais m’rai-dir les bras en croix
Sur une vieil-le planche en bois [2]
Non non non
Je n’veux pas mou-rir comme ça

Je n’veux pas fi-nir comme ça [1]

Les yeux re-tour-nés
Dans un fos-sé [1.75]
Comme un chat é-cra-sé
Sans a-voir le temps de pleu-rer [-1]

(Parlé 🙂 (Oh non) on ne m’au-ra pas vi-vant

Se-rait-c’ donc bien a-vant [1]

Tu sais je n’ai pas peur de mou-rir
Oh-mais juste a-vant d’en fi-nir
Je veux ê-tre sûre que j’ai com-plè-te-ment gril-lé gril-lé
Lais-se-moi vi-vre ma vie [1.5]
crié : Laisse-moi, Laisse-moi

Les pieds en l’air
La tête en bas
Comme pour le pen-du
le monde pour moi chan-ge-ra [1]
Comme un clown bles-sé sur scène
Peut-être je m’en i-rais
c’est la vie que j’ai choi-sie
Et je n’ai pas en-core fi-ni [1]

On ne m’au-ra pas vi-vant

Ce se-rait tell’-ment moins bien que de mou-rir
dans tes bras
de mou-rir dans tes bras
Ou dans ton lit
lais-se-moi [2]

 

 

Source : paroles

Évaluation YDM,

–  Rimes    10.25/33 pts
–  Punchlines              0/2 pts
–  Profondeur             0/1 pt
–  Mélodie                   0.5/1 pt
–  Flow                        0.25/1 pt

Sous-total  11/38 soit  5.78/20

 

 

 

 

 

Le Vaudou

Maman
Quand je suis née, j’ai crié ;
ebloui par la lumiere j’ai crié [1]
Chasse du ventre de ma mère,
pour le meilleur ou pour l’enfer [1]

J’ai crié

J’ai appris à courir, à parler
Attendre le métal, l’électricité cite cite cite
Dans le fracas de la cité [-1]
j’étais sauvage et j’ai appris à me cacher [0]

Allez, maman

j’ai appris à courir, à parler parler

Dans le fracas de ma cité

Cacher cacher cacher

Dans ma ville il faisait froid et moi j’ai vite appris à me cacher

A me cacher, à me cacher, à me cacher

 

 

Source : paroles

Évaluation YDM,

–  Rimes    1/16 pts
–  Punchlines              0/2 pts
–  Profondeur             0/1 pt
–  Mélodie                   0.5/1 pt
–  Flow                        0.25/1 pt

Sous-total  1.75/21 soit  1.83/20

 

 

 

 

 

 

Téléphomme

Je suis tout seul chez moi, je t’appelle et tu ne réponds pas
Pourtant je sais que tu es là, c’est toi, ce n’est pas toi [1]

Une voix me dit de faire le quinze, quatre cent cinquante
Quinze quarante huit
Attendre les trois tons et puis faire le douze
Raccrocher faire le treize, le quatorze [1]
Et puis attendre, attendre, attendre, attendre [1.75]

Je suis tout seul chez moi, je t’appel, je n’t’ai pas
Pourtant je sais que tu es là
Tes lèvres bougent mais je ne t’entends pas [1]

C’est toi qui me dit de faire le 15 450 15 48

Attendre
Pourquoi toujours attendre

Et plus j’attends, plus je sent le poids du temps
Sur ma tête écrasée doucement m’étouffer

Sur mon corps fatigué doucement asphyxié [-1]
Plus j’attends, plus je me sent condamné
condamne, condamné
Et plus j’attends plus je me sens condamné condamné [1]
Condamne a attendre, attendre, attendre, attendre

 

 

Source : paroles

Évaluation YDM,

–  Rimes    4.75/20 pts
–  Punchlines              0.25/2 pts
–  Profondeur             0.25/1 pt
–  Mélodie                   0.25/1 pt
–  Flow                        0.25/1 pt

Sous-total  5.75/25 soit  4.60/20

 

 

 

 

 

Hygiaphone

Caché dans ton guichet
contreplaqué, aggloméré, [-1]
linoleum
Bureau des P & t
Toute la saint’journée
J’ai à te parler [-1.5]
J’veux un timbre à cent ball’ss
ou j’veux téléphoner
Donne moi plutôt un p’tit ticket
dore pour aller m’balader [-1.5]

Parlez
Parlez dans l’hygiaphone
T’as pas besoin d’sonner
Demande a l’interphone
Si t’as envie d’quelqu’un
Décroch’ton téléphone [3]

Comme ça a s’regarder
chacun de chaque côté [-1]
On a l’air de mérous

coinces dans l’aquarium
Mais faudra qu’entre nous [2]
je casse le plexiglas
Et qu’un jour, Mimi,
je te parle en face [1]
Que j’te raconte l’histoire
du p’tit ticket troué
Qui n’a jamais vraiment marche
pour aller s’balader [-1]

Danse
Joue ton électrophone
T’as pas besoin d’gueuler
Demande au mégaphone
Bientôt au bout du fil
Tu n’auras plus personne [3]

 

 

Source : paroles

Évaluation YDM,

–  Rimes    3/34 pts
–  Punchlines              0.25/2 pts
–  Profondeur             0/1 pt
–  Mélodie                   0.75/1 pt
–  Flow                        0.25/1 pt

Sous-total  4/39 soit  2.05/20

 

 

 

 

 

 

 

Métro

Métro c’est trop

En voi-tur’ s’il vous plaît
S’il vous plaît [1]
Mé-tro c’est trop

As-sis de-bout
Quel en-train en-train

Re-gar-de dans la vitr’
C’est toi dans la glac’
Les au-tres der-rièr’ toi
Qui te voient sur la voie [2.5]

Non non non non non non non non non non non non non pas i-ci

Sor-tie [1]
Mont’ mont’ mont’ mont’

Mon-te les es-ca-liers mont’ [1]

Rou-le rou-le roul’
Com-me la mer
Rou-le rou-le roul’ es-ca-lier rou-lant [+0.5]

 

 

Source : paroles

Évaluation YDM,

–  Rimes    6/17 pts
–  Punchlines              0/2 pts
–  Profondeur             0.25/1 pt
–  Mélodie                   0.5/1 pt
–  Flow                        0.25/1 pt

Sous-total  7/22 soit  6.36/20

 

 

 

 

 

 

 

Prends ce que tu veux

A ta façon de parler, à ta manière d’expliquer
On voit que tu connais au moins le monde entier
Tu décides pour moi, tu décides pour nous
Mais nous habitons tous des planètes éloignées non non non
Des planètes éloignées [-1]

Tu ne vois qu’à travers tes désirs de pouvoir
Et je ne suis qu’un pion sur ton grand échiquier
Je n’te connais pas, tu n’me ressembles pas
Et tu voudrais pourtant m’empêcher de rêver non non non
M’empecher de rêver [-1]

Prends ce que tu peux là où tu le peux
Ne compte que sur toi pour qu’on te donnes mieux

Et laisse moi aller où je veux, où je veux
Où je veux, où je veux, où je veux [2]

Tu entres dans ma vie comme un cambrioleur
Tu comptes me voler c’que j’ai de plus sacré
Mais tous jeunes oiseaux,ont les ailes cassés [0]
Mais mefie toi bien d’eux ils apprennent à parler, à parler
Ils apprennent à parler [1]

Si tu pouvait entendre, si tu pouvais comprendre
On pourrait devenir de bons amis tu sais
Mais tu ne vois que toi, et ta réalité
Et je ne sais vraiment pas ou ça va nous mener, nous mener [-1.5]

Où ça va nous mener

Ne compte que sur toi pour qu’on te parle mieux

Et laisse moi aller où je veux, où je veux
ou je veux…

 

 

Source : paroles

Évaluation YDM,

–  Rimes    -0.5/27 pts
–  Punchlines              0.25/2 pts
–  Profondeur             0.25/1 pt
–  Mélodie                   0.75/1 pt
–  Flow                        0.25/1 pt

Sous-total  1/32 soit  0.62/20

 

 

 

 

 

 

Flipper

Maintenant

On te donne trois balles, on te donne trois balles [1]
On te donne trois balles, la première t’es un môme
Tu prends d’la cadence, tu entres dans la danse
Dans la violence des chocs, tu comprends ta chance [2]
Tu sais maintenant comment, tu sais maintenant comment
Tu sais maintenant comment, ton histoire commence [+1.75]

On joue sa vie comme on joue au flipper
Déjà tout môme on flippe de bumper en bumper [1]
On gagne on perd, et toujours on espère [1]
Pouvoir s’en refaire une petite
Gratuite, gratuite, gratuite, gratuite [2]

On te donne trois balles, la deuxième t’es un grand
Il faut te démerder, tu commence à ruser, hein ?
Tu cherches un abris et quand tu l’as trouvé
Tu te vois éjecté, à vitesse grand V [-1]
Vers le bumper d’en face, qui t’attend dans l’impasse

Attention au tilt
Attention au tilt, t’as perdu la boule mon gars
Non !
On te donnes trois balles, on te donnes trois balles
On te donnes trois balles, la troisième t’es un vieux
Vieux, vieux, vieux, vieux, vieux, vieux, trop vieux [1]
Tu es très fatigué tu veux te reposer
Tu branles la machine, tu courbes l’échine, l’échine [1]
Le dernier bumper t’envoie dans l’dernier trou

Sur ta tombe y a écrit

Heiiiin gratuite, gratuite, gratuite, gratuite

 

 

Source : paroles

Évaluation YDM,

–  Rimes    9.75/28 pts
–  Punchlines              0.25/2 pts
–  Profondeur             0/1 pt
–  Mélodie                   0.5/1 pt
–  Flow                        0.25/1 pt

Sous-total  10.75/33 soit  6.51/20

 

 

Pour conclure,

128105

Évaluation textuelle de cet album – Téléphone – est de  36.20/9 soit 4.02/20.

Il peut donc être qualifié d’album textuellement nul

 

 

 

Osez le bon sens !

YDM

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