Mort de Richard Descoings, vive les nouvelles idées pour la banlieue !

Richard Jean Marc Descoings, né le 23 juin 1958 à Paris et mort à New York le 3 avril 2012, est un haut-fonctionnaire français. Conseiller d’État, il fut, de 1996 jusqu’à son décès, directeur de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris et administrateur de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP).

Source : wiki

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Le directeur de Sciences Po, Richard Descoings, est mort à New-York

Réaction

La mort d’un homme ne peut être un motif de réjouissances pour personne. Paix à son âme ! Mais, nos opinions n’ont pas varié. Comme dirait un célèbre chanteur, il est de bon ton de dire du bien des morts. Nous ne dirons pas de bien de ce dernier. Nous ne participerons pas à l’homélie générale rendue au grand serviteur de l’État, célèbre bienfaiteur sanctifié de la banlieue.

Il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que de nouvelles perspectives s’ouvrent enfin pour la banlieue.

La fameuse initiative Descoings, conventions pour les meilleurs élèves de ZEP ou discrimination positive qui cache bien son nom, a longtemps servi de paravent pour masquer le manque d’idées, de créativité des politiques pour sortir du cycle de l’échec scolaire dans nos quartiers.

Il faut donc espérer que les cartes seront enfin rebattues et que les dirigeants oseront réfléchir autrement et surtout faire émerger d’autres idées, d’autres initiatives de masse, d’autres personnalités pour mettre en évidence le foisonnement de talents en banlieues.

Bilan de la méthode Descoings ?

Combien de bataillons de jeunes de banlieues ayant réussis à s’en sortir ? Cette discrimination positive a-t-elle changé quoique ce soit pour les jeunes de nos villes ? Quel est le politique qui aura le courage de reconnaître que son projet est semblable à d’autres projets du même acabit, comme le busing ou les internats d’élites qui sauveront des soldats qui de toute façon, se seraient sauvés eux-mêmes ?

Que fait-on pour la grande masse de jeunes pour qui journaliste, politique, n’est pas un objectif de carrière, mais qui ont besoin d’avoir un minimum de savoirs garantis pour réussir leurs vies dans des métiers intéressants ?

Sciences po-ZEP et autres conventions d’immobilisme, a permis de justifier la frugalité des résultats du gouvernement actuel. En réalité, nous avons perdu 7 ans dans un chemin qui n’a rien apporté de significatif aux banlieues. Qu’une ou deux personnes voient leurs vies changer grâce à leur initiative, soit ! Mais on ne construit pas une politique de la ville, de la cohésion sociale sur quelques rares exemples de réussite.

Combien de diplômés banlieusards de Sciences po ? Combien d’élèves des ZEP envoyés au casse-pipes, chaque année, par un système éducatif dépassé ?

Nous prions pour que des idées nouvelles et utiles pour la grande majorité, émergent enfin pour les banlieues. Cela commence vraiment à se voir: toutes ces mesures d’assistanat des plus doués, des mieux lotis.

Ils n’en avaient pas besoin : ils auraient réussi à se débrouiller seuls. Et ils en auraient eu du mérite. On les aurait respecté. Aujourd’hui, ce sont des banlieusards, dans le regard du quidam et des pistonnés, dans le regard de leurs camarades.

Osez le bon sens !

YDM

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