Les collabeurs de Marc-Edouard Nabe

Marc-Édouard Nabe, est un vrai écrivain.

 

Laurent James, sur son site Parousia, fait une lecture du texte « Les Collabeurs », daté du 13 août 2004 et écrit par Marc-Edouard Nabe. L’écrivain français s’attaque à tous les « Arabes » collabos de France, de « Ni Putes Ni Soumises » à Jamel Debbouze

Pour en savoir plus sur ce qui s’est passé lors du voyage en Irak, nous mettons à la disposition sur notre chaîne de lecture de toute personne intéressée, notre exemplaire de son livre : Printemps de feu, Ed du Rocher, 2003 où il raconte ses pérégrinations en Irak pendant l’invasion américaine.

C’est un texte qui vous ouvrira les yeux sur le rôle que jouent les journalistes de guerre, sur leurs conditions de vie et surtout sur leurs reportages pilotés, encadrés, biaisés. C’est un regard, la guerre vécue par un écrivain, auprès des irakiens, des hommes et femmes qui la subissent, auprès du petit peuple et de ceux qui sont sensés relater les faits auprès de l’opinion publique. Vous ne pourrez que sourire devant la fausseté de certains engagements, la lâcheté des hommes.

Roger n’a peur que d’une chose, c’est d’être pris en otage par les Irakiens, lorsque ceux-là n’auront plus rien à perdre. Moi, ce serait plutôt de me faire fusiller par les Yankees à leur arrivée qui me ferait chier ! La différence entre les journalistes et moi, c’est qu’ils craignent les Irakiens; moi, les Américains… Les journalistes sont une sorte d’armée préparatoire à l’arrivée des winners… Je les imagine déjà en train de trinquer avec les GI !
– Tchin tchin, Joe !
Je vois ça d’ici : tentes et parasols devant l’hôtel, comme pour une fête… Ce sera la foire de l’info, buvettes, merguez, kermesses; tous les reporters seront réjouis, détendus, à l’aise dans leurs gilets marqués PRESS. Quoi de plus horrible qu’un gilet pare-balles (moi, je préfère un gilet de dynamite !) ? Et je ne parle que des journalistes déjà sur place…
C’est par centaines que d’autres, affluant de partout, trépignent déjà à la frontière jordanienne pour entrer avec les Yankees; ça me dégoûte. Une fois que la bataille sera finie, ils viendront tous prendre des notes et des photos. C’est comme les > – ces bien-pansants! -qui attendent gentiment à Amman que les Américains leur donnent la permission d’aller soigner leurs victimes !

Printemps de feu, sodomie chez Saddam, pages 240-241

A Bagdad, on ne voit plus les murs tellement il y’a les oreilles dessus ! Les sables de Dieu, Page 123

C’est jubilatoire ! Je suis toujours aussi pété de rire quand je lis ça. C’est affreux quand on imagine ce que les nervis de Saddam faisaient aux opposants, mais bon, cette phrase est délicieuse ! C’est aussi pour cela que l’on lit Nabe.

Printemps de feu de Marc-Edouard Nabe

Osez le bon sens !

Ydm

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