L'entourage – Jeunes entrepreneurs : textuellement passable

L’entourage

est un posse parisien composé de nombreux emcees, beatmakers, grapheurs, réalisateurs… qui retourne le net, les battles et les salles de concerts depuis 2009.

Source : Booska P

 

 

 

 

 

 

PRINCIPES DE NOTATION DES TEXTES DE RAP (cliquez ici pour les découvrir)

 

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Évaluation textuelle de cet album – Jeunes entrepreneurs – est de 185.88/19 soit 9.78/20.

Il peut donc être qualifié d’album textuellement passable.

 

 

 

 

 

Qu’ai-je pensé de cet album ?

Je prends énormément de plaisir à écouter la plupart des chansons de cet album, car il sonne à l’ancienne. Cependant, je le trouve très artificiel. De la ripoline mais le fond est très bancal. Et les MC sont très inégaux dans leur qualité d’écriture et d’interprétation.

Ils ont pour eux la jeunesse, la fougue et le talent. A l’évidence, il en sortira un ou deux très bons. Pour le reste, l’album est assez différent de ce qui pullule sur le marché et mérite qu’on s’y  attarde, ne serait-ce que pour le plaisir de réécouter du rap fait à l’ancienne. Original pour le concept et peut mieux mettre pour le style.

 

 

 

 

 

Jeunes entrepreneurs

 

 

 

 

 

 

1. Toujours là

On débarque tel Michael dans Thriller, zombifiés
Même les blondinets vont kiffer [2]
V’là le son qui fait jumper capitale et province
Khey, mon capital est trop mince [2]

Alors je reste là, fais c’que tu n’fais pas
J’suis à bord d’une Clio, je m’imagine en Maybach [2]
Seuls les vrais gars font les vraies choses
J’mets du crack sur des pages blanches et des pâtes sur le réchaud [1.75]

Si j’repars les pieds devant, tu vas te les prendre dans la gueule
Pédale, c’est mes Air Max qui vont t’baffer pendant l’battle [2]
Le Rap, c’est décevant jusqu’à qu’ton CD se vende
Tu ne peux pas pomper bêtement même si t’as des talents d’acteur

Tu veux nous voir dépérir mais, à vrai dire, c’est qu’les prémisses
On apprécie les bénéfices de pouvoir réfléchir [+2]
J’fais pas partie d’ces gens qui font qu’blablater
Tu peux pas m’mettre dans le même sac, nan, tu peux pas m’saquer [2]

Ils veulent nous voir morts, on est toujours là

A bord de ma Clio, j’monte sur mes grands chevaux
Si tu fumes la cigarette, on pousse, on fait les dorsaux [1]
On veut nous voir mourir mais j’aime me battre et rapper
Et j’vais pas m’étaler pour des shlags pourris [+1.5]

Mon papa à moi, n’est pas un gangster
Juste dans l’droit chemin donc j’savais quand m’taire [2]
Laisse faire les grands, soixante-quinze, zéro, ze-quin
Quand j’appelle le 15, moi, c’est pour blesser les gens [+2]

Tu as dit vouloir me cravacher la tête
Si tu mens une fois, on n’te croira plus jamais
J’ai du vécu et des mecs derrière oim
Qui trainent avec des guns dans des Mercedes noires

Le soir, je marche seul avec mes rêves et espoirs [2]
Je ne fais pas le thug et les vrais respectent ça
Toi, tu racontes de grandes histoires, on s’est vu vendredi soir [1]
Tout c’que tu shootes, c’est des photos devant le miroir, salope [+1]

J’encule l’État et leur extorsion d’fonds, ici, les torses sont bombés
Et pour les potes, on fonce, eh [2]
Moi, j’étais là, jadis, dans des ténèbres sataniques
Tu vas t’faire aplatir si tu veux test ma famille [1.5]

J’assassine, ça vient d’là où les pétasses balisent
Hanté par la nuit
Ça prend du cash contre des quettes-pla d’haschisch [1.25]
Me demande pas chose-quelque
Si c’est déjà vide dans mon assiette
Parait qu’tu veux ma mort, qui veut ma peau perdra la sienne [1]

Nous n’sommes pas dans vos codes mais nous butons vos scores
Ils veulent nous tuer mais n’exécuteront qu’nos ordres [1.75]
A quoi ça sert de jouer l’dingue ? Reste cool
Échange tes paires de Jordan contre une paire de couilles [1.75]

Certains sont fous, vieux, la rage les infecte
Ça peut partir en coup d’feu à chaque étincelle [1.5]
Face à nous, comment n’pas perdre ?
On pèse autant qu’la Terre [1.75]

Notre règne commence à peine, L’entourage

Source : rapgenius

 

Evaluation YDM,

–  Rimes    36.75/52 pts soit    10.60/15

–  Profondeur                          1/4 pts
–  Punchlines/Styles               1.5/3 pts
–  Langage                     0.25/1 pts
–  Flow                                          0.75/1 pt
–  Mélodie                                     0.25/0.5 pt
–  Inventivité                      0/0.5 pt

Sous-total  13.85/25  soit   11.08/20

 

 

 

 

 

2. Soixante-quinze

Y’a pas qu’la Tour Eiffel, ouais
La noirceur de la ville lumière… (La ville lumière)
Même les baltringues ont des flingues [1]

On s’aère au max, dawg, viens
La teille de vin coûte plus cher que mon ancien salaire au Mc Do
J’traverse la mer comme le tropique du Capricorne
L’amant des jolies princesses, l’ami des actrices porno [1]

Allez embrasse-moi, j’suis ton cavalier
Si j’suis allé en boîte, c’était pour travailler [0]
Dieu merci, on s’en sort, yeah
Mon flow te détend, j’suis une sorte de douche sensorielle [+2]

Soixante-quinze, Paname, je n’ai que des idées dans mes bagages
Qualifiez-moi de Monsieur maintenant que c’est mon travail
Reconnu par leurs meufs, beaucoup de jeunes envient mon lifestyle [1]
Voyage, pavanance, quoi de plus banal ? (Paname) [1.5]

Bigo!
Mes frangins poussent des plaques
Coupent et détaillent des barrettes
Peuvent claquer des liasses dans le coupé [+1]

Mais n’ont pas une pièce pour l’parcmètre [1.75]
Certains triment au chantier, creusent des tranchées à la pelle
On a grandi ensemble, j’aurais voulu nous voir avancer en parallèle [2]
Les homies partis nous applaudissent tout là-haut

Un frérot part au concours du barreau avec son spliff, sa coupe Afro [2]
Mes khos roulent la dope
Les bougs sont cools mais ne les pousse pas trop
Ruger planqué sous le capot [2]

Jeune, je ne donnerais pas cher pour ta peau [1]
Un grand doigt d’honneur à tous les ex-fraudeurs
Devenus contrôleurs, j’ai pitié
Frère, on est de grands auteurs la mif est dans nos cœurs [2]

Donc on défend nos reufs, c’est inné [2]
Non, je n’ai pas d’plan B, le fric, je veux le faire en deuze
On me dit que j’ai changé, je réponds « Je suis le même en mieux » [1.75]

Je taffe à l’heure où les poivrots dorment
Mon blaze est un hameçon à zouz
C’est comme un vrai gravon qu’j’la joue [1.5]
Col en V, poils au torse [1.5]

Elles appellent ça le gazon d’amour
J’crois que je suis pas de votre bord
Y’a deux phrases que j’ai jamais dites
« Pas trop fort » et « A vos ordres » [1.75]

Qui a fait ta fausse prod, qui a écrit tes raps trop soft
Ils flippent et partent vite en vrille comme en acrosport
Les filles sortent d’un film
Elles sont dans le VIP avec le L apostrophe [2.25]

T’sais que c’est ma secte, tu crois qu’on joue, tu t’goures
Guette, on a remis la technique au goût du jour
On a rien inventé, certes, mais qui mérite plus ce foutu flouze ? [2.5]

T’sais pas c’que j’peaufine
Quand je m’évade comme Michael Scofield
Je ne vois que des grosses putes, vision macroscopique [2.75]

En concert à New York, en concert à Paris
J’baise une meuf à Couronne, une autre à Place d’Italie [2]
J’ai besoin d’une boussole, je n’sais plus où j’habite
Je n’sais plus où j’habite, je n’sais plus où j’habite [1]

Lifestyle de pacha, je m’amuse quand je travaille
Les rageux sucent tellement
Que tu peux nous cloner avec leurs crachats
Bref, pas toujours que de l’air dans mes poumons
J’reste toujours le même, Monsieur Tout le monde [1.5]

Je représente pour mon 75, Paris
Je représente pour mon 75, Paris la nuit [1]

Source : rapgenius

Evaluation YDM,

–  Rimes    39.75/63 pts soit    9.46/15

–  Profondeur                          1/4 pts
–  Punchlines/Styles               1.5/3 pts
–  Langage                     0.25/1 pts
–  Flow                                          0.5/1 pt
–  Mélodie                                     0.25/0.5 pt
–  Inventivité                      0.25/0.5 pt

Sous-total  13.21/25  soit   10.56/20

 

 

 

 

 

 

 

 

3. Bal Masqué

Tu veux m’comprendre, mamen, j’veux pas ton flouze mais ta parole
Que tu vas pas m’mettre de carotte [1.5]
Même si c’est rare qu’on s’appelle
Viens, on vesqui c’bal rempli d’travs et d’zombies

Enlève ton masque, guette moi dans les yeuz, pas d’tromperies [1.75]
Hey yo, qu’est-ce qu’y s’passe ? T’es plus qu’une coquille vide
Tes nouveaux potes t’ont pompé l’âme puis ton biff

Y’a qu’les vrais qui savent c’qui s’trament derrière tous nos pics [1.5]
Tu t’reconnais, poto, fais pas ton bourré, assume tes propos
Menteur, t’es qu’une poupée entre les mains d’Geppetto [1]

Les traitres sont de vraies balances, wesh, mais t’étais d’la bande
Ouais, ouais, ouais… Faut qu’on t’saigne avant qu’tu mènes la danse [1.25]
L’ami est éphémère, y’en a qui parlent derrière ton dos
Y’en a même qui t’baisent et prennent ton cash, bellek, mon soss [1.5]

Putain de merde ! C’est quoi ce délire de faire
Le soss et voler dans les mêmes dièses, oser se dire des frères ? [2]
Tous hypocrites, les gens t’hypnotisent
Leurs masques cachent leurs émotions et se disent trop vif

Y’en a qui servent du charme et te font croire à des rêves dars
Et y’en a qui t’cachent des choses, et ouais, pour pas te faire mal
Trop d’acteurs, de squatteurs, de bâtards, de gratteurs de biff
Faut des valeurs, le malheur t’arrache la peur de vivre [1]

On avance dans l’Rap avec méfiance car trop sont tricards
Un masque depuis la naissance pour mieux rêver d’une vie d’star [2]
Les gens sont tous les mêmes, bébé, ne danse plus
Moi, c’est la transe que j’aime, qui me maintient en stud [1.75]

Ils vont boire la tasse car il faudra nager pour percer ma carapace
J’arrive au bal masqué armé de mes paragraphes [1.75]
Blague à part, à la base, j’kiffais pas la bagarre
Mais t’as pas l’choix à Paname, t’as la poisse si t’es pas à la page [1]

Rien à foutre ! J’marche à visage découvert
Et j’me ferais ta fille pendant que ta femme videra mes poubelles [1.25]
T’as dit voir une explosion mais c’était qu’une flamme
Toi, ton masque de fer qu’tu t’es fait greffé sur le crâne [1.75]

Ça fait partie du décor comme du rouge à lèvres sur une
Bouche pulpeuse et si un jour j’pue l’buzz, j’habitue mes proches
Car la canicule est proche, remballe ton blablabla contractuel [+1]
Ton attitude est moche, c’est une mascarade, on m’a dupé

Quelques gouttes de sueur, lueur au fond des yeux
Une humeur de tueuse si des gus sont des désireux [1]
À peine rentrée dans la soirée, hop, elle voulait vite prendre l’air
Elle en a déjà marre de refouler

Tous les types bourrés qui s’emmerdent [1]
Elle a des cernes, la coke dans le sac
Leggings troué, string panthère
Elle a laissé la mode prendre le pas sur ses goûts vestimentaires [2]

Elle ne pense qu’à s’amuser, elle a sa classe naturelle
Hélas le bal masqué la façonne en sa-sa du siècle [1.5]
Et moi, j’suis seul à la mater comme un goujat

Mais, lassée par la foule, là, elle fout l’camp et me fout l’cafard [1]
Donc j’regarde les pouffiasses passer, un type goûte à d’la C, merde
Il s’prend pour un fêtard, c’est juste un trou d’balle masqué, hey

Chaque personne que je croise porte un masque qui fond sous la pluie
Mais leur image s’effacent quand mes pas s’enfoncent dans la nuit… [2]

Source : Rapgenius

 

Evaluation YDM,

–  Rimes    30.5/54 pts soit    8.47/15

–  Profondeur                          1/4 pts
–  Punchlines/Styles               1.75/3 pts
–  Langage                     0.25/1 pts
–  Flow                                          0.5/1 pt
–  Mélodie                                     0.25/0.5 pt
–  Inventivité                      0/0.5 pt

Sous-total  12.22/25  soit   9.77/20

 

 

 

 

 

 

 

4. Les Rois

Divine est l’aventure, on a pas 2 vies, non
Qui peut deviner si tu vas devenir un vendu ?
Moi ? Un mâle dominant [1.75]
Devant des vilains d’avant jamais ne me suis rendu [2]

Jolie fille dans l’auto enlève tes sapes et suce mes khos (suce mes khos)
La vie un loto, on est des sacrés numéros [2]
Amène un verre, un mic, un PC, l’voisin braille de baisser
J’ai dit:  » Va niquer ton père, imbécile  »

En mettant ma paire de Nike APC [0]
AVC, si tu m’vois c’est Avé César [+0.5]
C’est ton premier coup d’essai, au deuxième coup: décès
De la weed en fragment, teu-teu tout gras dans le sachet [-1]

Quand ça sera vide on fera comment ? **On retournera en acheter**
Mon sérum je sirote, la cirrhose fait [-1]
Aussi reup que 6 roms qui sirotent du syrup (sirotent du syrup)… [1]
Faut lever les bras
J’fais le Rap vrai que les faux ne veulent pas [2]

Qui t’a demandé d’ouvrir ton claque, merde ?
J’freestyle et les groupies tombent par terre [1.75]
Tu vois, mon exutoire, c’est faire du Rap [+0.5]
Suce-moi que j’démolisse ton faciès

A Paname avec Doum’s, on slalome
Entre des milliers d’origines différents
As-Salâm ‘Aleikoum ou shalom [2]
J’veux tenter d’esquiver les sujets qui dérangent

Jolie fille dans l’appart’, posée sur le canap’, qui a besoin d’amour
Mais j’en ai rien à foutre, j’enlève le joint d’sa bouche [1.25]
C’est tiré pas les cheveux, tes copines sont éméchées
Chérie, tu prends tes jambes à ton cou, c’est ma position préférée [2]

Des belles inconnues m’arrêtent dans la rue
C’est ma notoriété, chien!
Mon équipe fait la une avec un morceau d’été, hein ! [2]
J’me fous de viser la Lune, là-bas, y’a pas d’thunes
Si j’te baratine pour une gâterie quoi qu’il, t’avaleras ma flûte [2]

Faites-nous voir vos L
Faites-nous voir vos L, nous voir vos L
On vient, on est les rois d’vos bleds
Les rois d’vos bleds, les rois d’vos bleds
J’me demande, y aura-t-il des traces de nos restes ?
On redonne à cette merde son lettrage de noblesse [1.75]

Fuck la foule j’aime les rues désertes
J’m’en bats les couilles d’être le plus célèbre
Tant que sur mes vers j’me dépense tellement
Que j’ai l’impression d’gratter sur des chèques [2.25]

Si tu vis, vise la lune
Le peura te fais pas sentir la thune [1]
Rien ne change dans nos vies, juste
On bosse album dans des villas de luxe [1.75]

Entourage, Vincent Chase
J’pars à l’aventure avec mes 10 collègues
L’Entourage, Eff Gee
Ça n’a rien à voir avec ces MC [2]

Être les meilleurs, c’est ça qu’on fait
Pour nous battre peu d’espoir
C’est le L, on a quatre concerts [1.75]
Dans quatre villes le même soir [2]

Fais groover le dièse, les seules taches validées
Sur les t-shirts sont entourées de têtes
On veut toucher le ciel, faire notre truc maintenant
Pour pas se dire plus tard qu’on pouvait le faire

Pour s’en sortir, faut l’mental
J’ai vomi ma pizza orientale [2] [c’est quoi le lien ???]
En plus de ça, j’ai l’nez qui coule
Mais je n’arrête pas tant qu’mon équipe court [1.5]

Pas de pétasse blanche, ni Kim Basinger, ni Demi Moore
J’fais partie des pépites, dans l’Rap Game, c’est le baby-boom [1.5]
J’bois dans leur biberon, je chie dans leur couche
Je sais que mon nom est sali dans leur bouche… [2]

Je sais que mon nom est sali dans leur bouche
Si j’ai les thunes en poche et que j’ai mon uc’ dans l’Porsche
J’fume de l’herbe dure comme l’opium qui vient du Cambodge [1.25] [opium du Cambodge ? si réputée que ça ? ou c’est juste pour la rime? ]
La jeunesse est trop débile

Avant-hier, c’était encore des petits LU
Maintenant, c’est coke et tise
Et t’es un gars cool quand tu gobes des pilules [1.75]
Je parle très peu culture

Comme ce gars des pompes funèbres
Qui s’installe en face de l’hosto
J’ai très peu de scrupules [1.75]

Source : rapgenius

Evaluation YDM,

–  Rimes    43/80 pts soit    8.06/15

–  Profondeur                          1.5/4 pts
–  Punchlines/Styles               1.25/3 pts
–  Langage                     0.25/1 pts
–  Flow                                          0.5/1 pt
–  Mélodie                                     0/0.5 pt
–  Inventivité                      0/0.5 pt

Sous-total  11.56/25  soit   9.24/20

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5. Jeunes entrepreneurs

On court, on a pas de time pour le game
Couz, on mène le jeu l’oseille #fastlife
La tête dans l’guidon, obsédé par les garces grasses
En état d’grâce grâce au pilon [+2]

Quand mon zob se comprime dans des formes rebondies
J’apprécie, j’suis qu’un homme j’te l’confirme [+2]
Ses qualités et ses défauts
On a les crocs qui poussent à graviter avec les fauves [1.75]

J’suis un jeune en attente d’vivre un truc hors pair
Pas besoin d’un gun sur la tempe, j’y crois dur comme fer [1.75]
J’écris les aléas d’la vie dans mes alinéas
Et si une balle m’arrête, le reste appartiendra aux cinéastes [1.75]

Tout l’monde sait que on ne blague pas
Y’a pas d’arnaque, pas besoin d’coup d’sep
J’économise des costards car
J’attends la victoire à la prochaine cérémonies des Oscars [2]

On sort des lignes, métaphorique, des tas d’ogives
Paye-nous, la concurrence résout à la démagogie [+2]
Rassure-toi, j’fracasse les types qui parlent aux types [+1]
Qui parlent aux types qui parlent mal sur moi

Du génie pur dans l’écriture, des bitches sur mes testicules
J’image mes récits sur tes pellicules [2]
Entrepreneur comme Lionel, j’ris au nez des biches
Tant qu’les billets rouges et bleus s’changent en billet violet
C’est dit… [1.5]

J’ai de l’idée, hein, visionnaire en temps d’crise
Y’a pas d’endroit où je n’entre pas, Jeunes Entrepreneurs
Indépendant, hein, millionnaire en centimes [1.5]
Va me dire que je n’entre pas, Jeunes Entrepreneurs [1]

Personne nous gère, avec les fans on communique
Travail de frères, le partage est communiste [1.75]
Investir, gérer le texte et le textile
En te montrant le vrai style d’un Jeune Entrepreneur

Rien n’est gratis, j’rappe et je m’active
Fast-life, j’me vois en Maserati
Tu veux effacer ma team, tu peux toujours rêver

Biff sous l’oreiller mais, pour toi, j’claquerai rien, bitch
C’est bien Mekra l’empereur, tu m’voles ?
Je te descends je te monte en l’air, comme l’ascenceur

2-Zer, futur nouveau riche [1]
Ce que j’ai en plus, c’est que ma culture vous domine
C’que j’fais, c’est pas des rimes, c’est des investissements

Pour le bien de mes finances, le Rap un déguisement, nan [2]
Toi, t’investis pour assumer ta dépendance
Pendant qu’j’partage ma semence pour assurer ma descendance [2]

L’indépendance vient les majorer, que peuvent-ils face au L’ ?
Les nazes cherchent midi à quatorze heure
Nique le décalage horaire [1.5]
J’suis dans l’ombre, j’veux un château comme Landon

C’est juste qu’y a un gros gâteau, moi, j’ai pas les dents longues [1.75]
Tu rêves de nos soirées, nos sappes, nettoie les dossards
Voyez nos stats, on est dans l’immeuble
Comme cet enfoiré d’Haussman [1.75]

Qualité, shit jaune, corps diplomatique comme Jim Jones
J’porte encore le Girbaud, Marithé
On s’exporte comme Bugs Bunny, Mulder, Scully

J’te le dis, on fera les figurines et les mugs
Retournez à l’école, c’est L’Entourage, mec
On prend l’taureau par les cornes, en période de vaches maigres [1.75]

J’monte mon entreprise comme Jimmy Whoo
Grande Ville, est-ce l’an 2000 ou bien 6012 ?
On bosse jusqu’à de grosses migraines à forte vitesse
J’fais tout c’que j’ai pas appris en cours [1]

J’monte mon propre business [2]
Marre de choisir entre des clopes et un grec
Quoi d’mieux que d’se restaurer puis d’exploser un pet’ ? [1.5]
Rare que mes décisions me sauvent

Mais je fais des millions de choses
Pour qu’le million de vues devienne million d’euros
Oui, j’m’explose pour diverses causes [2]

En soirée, j’suis ivre, j’fais des signes West Coast
Dans le mal, j’lève le majeur, je change de doigt
Sur scène, c’est pouce et index en angle droit : L ! [2]

Aujourd’hui j’ai mangé, demain je travaille… Où ça ? Où ça ?
Dans les recoins de Paname où les gues-din se baladent
Laisse moi vivre un peu, OK… A Pigalle, j’légalise la beuh [1]
Sans arme à feu, les poumons d’or suffisent

Sous-fifre, ramène le double scotch plus vite [1.5]
Tu piges, on fait du biff et qu’est-ce qu’on s’marre
Des bookmakers de renommé : c’est ce qu’on sera [1.5]
Des jeunes entrepreneurs venant des zones agitées

Si y’a d’la dope a dealer, fuck ta moralité [2]
On blanchit l’biff dans des magasins d’sapes, ma caille
Tous les L en l’air, mes jeunes sont dans la place

Source : rapgenius

 

Evaluation YDM,

–  Rimes    48.25/84 pts soit    8.61/15

–  Profondeur                          1/4 pts
–  Punchlines/Styles               2/3 pts
–  Langage                     0.25/1 pts
–  Flow                                          0.5/1 pt
–  Mélodie                                     0.25/0.5 pt
–  Inventivité                      0/0.5 pt

Sous-total  12.61/25  soit   10.08/20

 

 

 

 

 

 

 

6. Le vicieux

Le vicieux
Le vicieux se regarde dans le miroir mais ne voit que le mal
Émanant d’lui malgré le masque qu’il a mis

Il manie la magie mais n’a jamais la même image
Il est bien loin de l’homme gentil [1.75]
Que tous les gens qui l’aiment imagine [+1.75]

Il commence sa journée en faisant des grimaces à son miroir
Il prend des gamines, les met sous l’emprise de ses dix doigts [1.75]
Il a battu sa femme, veut le revivre avec une autre
Avant que sa fille rentre, il aime renifler ses culottes

C’est une race de mort, s’enrichir sa priorité
Il sort tard dehors, rend visite aux putes frigorifiées [2]
Il peut mentir en te regardant dans le blanc des yeux
Serait prêt à faire des pendaisons afin de monter seul

Le vicieux est complexe, l’esquiver est tendu
Espiègle, il t’espionne à la fenêtre avec une longue vue
Si tu meurs il dira  » Whaou » mais te sourit et te salue [2.25]
Il tape crime sur Yahoo, met du cyanure dans ton yaourt

Il est stique-my, prisonnier d’un monde pervers
Il glisse son zizi contre des fesses dans le RER [2]
Il a horreur qu’on le déteste mais trompe ses frères
Crari, c’est lui qui criait:  » Plombe les traîtres  » [1.75]

Qui veut la paix perd souvent,
c’est ce qu’il répète sans cesse
Sa voix fait l’effet d’amphets, [1.75]
tu te sens kidnappé

C’est soulant, [2]
il dit qu’il est né pour vendre
Mais sort d’un film d’épouvante, c’est éprouvant [1.75]
Et pourtant, avec sa parole, il peut t’embobiner

Sans sanglots,
c’est dans l’dos qu’il te plante l’Opinel
Quand il se sent dominé, [2]

il prend la fuite comme une vermine
Et s’il prend de tes nouvelles, [1]
c’est pour te vendre une berline [2]

Il kiffe les biffs des potes, des gens ce type est méfiant
Le vicieux est sociable mais cache un vice effrayant [2]
Il analyse chaque ami afin d’arriver à manipuler sa cible
Le paradis n’est pas sa priorité, il est déviant

Quoi qu’il en soit, il n’a aucun scrupule
Pour vendre sa fiancée dans un passage lugubre [1.5]
Aucun souvenir honnête pour ce gars-là
Avec un sourire aux lèvres, il te balade [1]

Le vicieux n’attaque pas de face
C’est toujours dans le dos que les poignards fusent
Donc il t’endort, c’est le roi de la flûte [1.5]
Les yeux vitreux, l’hideux vicieux aime les films pornographiques

Veut vivre comme un demi-dieu, il baise des nippones en plastique [2]
Un fétichiste, il prend son pied quand il s’en prend aux faibles
Il a grandi sans cran, en fait, il s’chie dessus
A chaque fois que sa petite taille le rend inférieur
La noirceur le tiraille de l’intérieur [2]

Source : rapgenius

 

Evaluation YDM,

–  Rimes    33.75/53 pts soit    9.55/15

–  Profondeur                          2.5/4 pts
–  Punchlines/Styles               1.5/3 pts
–  Langage                     0.25/1 pts
–  Flow                                          0.75/1 pt
–  Mélodie                                     0.25/0.5 pt
–  Inventivité                      0.25/0.5 pt

Sous-total  15.05/25  soit   12.04/20

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7. Jim Morrison

On est dans l’feu de l’action, testerait bien plein de trucs
Ils ont comme seule passion d’péter un joint d’pure [1]
Mise sur moi, j’te l’rends au quintuple
Pour l’instant, je serre les dents pour éviter d’serrer la ceinture [1.5]

Ma team me guide de près, j’habite le XIXème
Naïf j’étais jadis, j’ai déjà dit « je t’aime » [2]
Désormais, désolé, j’veux de grandes sommes
Que les dollars pleuvent

Devenir des Richard Branson ou des Donald Trump [1.5]
Tous mes zonards gueulent qu’ils veulent de l’oseille
Mais ne foutent rien et ont peur de leurs problèmes [1.5]
Jeune poète finira dans un rêve [1.75]

Ou ‘vec une balle dans la tête comme Kurt Cobain
Ils disent qu’il est temps que j’arrête, je m’en tape
Laisse-moi lire mes mangas, rester gosse jusqu’à trente balais [1]
Si t’abandonnes, y’aura jamais personne pour t’ramener
Mais si tu crois en toi alors tu peux monter une armée [-1]

On est des produits d’nos environnements
Nos mères auraient voulu qu’on grandisse autrement [2]
On est conditionnés à l’emprisonnement
Bats toi, bats toi, lie tes actes à ton raisonnement [2]

Bats toi, bats toi, c’est à nous de prendre les devants [1]

C’est pour ma ville, mon équipe et mes fréquentations
Si tu n’fais pas de transaction, évite de taper dans ma cons’
Ce n’sont pas des grands garçons, ils font que parler sans actions [2]
Tu pourras m’suivre sur Twitter mais jamais dans ma tombe [1.75]

Et si j’veux quitter ce monde, ce sera jamais sans la richesse
Malgré mon teint basané qui m’a aggravé l’fasciès
J’veux passer mon temps à errer dans Paris Est [1.75]
C’était souvent un gros bang qui précédait ma sieste [1.75]

A chaque soirée une nouvelle embrouille
La vie nous laisse dans l’doute
Même si t’es dans l’moove [1.75]
C’est chiant de vivre tous ses rêves en boucle

Les coups durs arrivent quand j’commence à apprécier la vie
A quoi bon s’marier ? Voir ta femme chez des amis [2]
Et dire : « Fais tes valises »
Nan, moi, j’préfère poser des rimes fédératrices [1.75]
J’ai v’là les textes coffrés, j’estime que j’ai de l’avenir
Et à long terme, être libre c’est ça qu’on aime

On évolue, le temps des choix est déjà révolu
Je dois m’jeter à l’eau mais j’redoute chaque cap
24 ans et déjà KO mais j’veux sauver ma peau [1]
Donc si les disques se vendent, laisse-moi vivre ce rêve

Pour l’instant, j’suis bloqué à 19 ans dans Paris XIXème
J’observe Paname la night, ça accapare d’la maille
C’est grave, même le Dalaï Lama fait du Krav-maga
Ici, on vit à l’improviste, mec

J’ai tenté l’impossible et j’ai compris que c’était impossible [+1.5]
Marre d’cette vie morose, on croit que l’argent fait l’bonheur
S’trompe de combat comme des boxeurs en kimono
Moi, j’suis ce parigot qui cogne le micro [1]

Pisse sur la croix celtique
Demande du respect comme Alliance Ethnik [2]
Cette vie nous rend sceptique donc on l’ironise fort
Comme dans le club des Hendrix et Jim Morrison [1.25]
S’tout c’que j’ai à dire, yo

C’est à nous, yo
Jusqu’à la fin des temps…
Brrreh!

Source :  rapgenius

Evaluation YDM,

–  Rimes    33.75/60 pts soit    8.43/15

–  Profondeur                          2.5/4 pts
–  Punchlines/Styles               1.75/3 pts
–  Langage                     0.25/1 pts
–  Flow                                          0.75/1 pt
–  Mélodie                                     0.25/0.5 pt
–  Inventivité                      0.25/0.5 pt

Sous-total  14.18/25  soit   11.34/20

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8. Atlas

Ma mère a quitté Buenos Aires et son soleil
Masquée derrière des volets, recherchée par des militaires
Laissant sa famille en faisant une à Paris
Quel bonheur aujourd’hui de les retrouver au pays [1]

J’ride avec un short, je porte un maillot d’River
Mon cousin de Boca m’force à mettre un t-shirt [1.75]
Ma grand mère amène alfajores et maté
Ma mère et ma tante n’arrêtent pas de se marrer [2]

Où en est le présent, te rappelles-tu du passé ?
On s’remettra à rire si une larme s’est échappée [0]
Je vais prendre du bon temps, contempler la ville
Cette feuille est sur mes racines, l’arbre est sur une terre d’asile [2]

On sait pas vraiment où on va
Mais on sait d’où on vient et on représente
Vodka Red Bull pour mes têtes brûlées
Qui n’sont pas allées au bled depuis belle lurette

Une pensée aux aïeux, une pensée à nos G’s [-1]
Les vieilles branches de mon arbre généalogique

Sur les hauteurs des montagnes de Tizi Ouzou
Ça sent l’tajine-couscous, chaque samedi ça finit au souk [2]
Main dans les claquettes les jeunes jouent au foot pieds nus
Savent pas qu’partout c’est dur [1.75]

Pour eux, nous sommes bourrés d’thunes
Les vieux sont au café accompagnés d’cacahuètes
Et de petites cartes à jouer, ça parle d’un appart’ à louer
Quand y’a plus d’gazole, on va au hanout

Pour faire avancer la caisse, on met du gazouz [1.5]
Y’a les plus belles moustaches dans les plus beaux mariages en plein air
On est peut-être sous sky mais on fait ça toujours dans le respect
À Ourir, c’est toute notre vie donc on en parle
Amazigh, c’est pas le signe de Koh-Lanta [1.5]

Tout commence à 3h33, le 03/03, loin de Manhattan
La daronne me donne naissance à Dar es Salam [1.75]
Mes plus lointains souvenirs remontaient à mes 4 piges
Pour aller à la crèche quand limousine faisait taxi [1.75]

La vie de rêve, à la baraque ça guettait DBZ
Avec XXX qu’est-ce qu’on s’chamaille, à croire qu’on s’déteste
Merde, j’ai plus qu’des souvenirs vagues de tout ça
Chez la grand mère, loin du luxe, j’oublie pas mes sourates [1.75]

Au pays, tout petit, j’comprenais pas les bails
Mais maintenant bien réfléchi, je sais qui sont les bavs
Puis s’ensuit Paris en pleine Coupe du monde
On débarque à Stalingrad puis aux Olympiades [1]

Baladés de gauche à droite, au bout du compte [1.75]
On atterrit à Place Clichy, y’a pas eu qu’des heures faciles
Sous les lumières de la ville, loin de l’Afrique
Mais ça restera les années les plus belles de ma vie [1.5]

Source : rapgenius

 

Evaluation YDM,

–  Rimes    22/47 pts soit    7.02/15

–  Profondeur                          2/4 pts
–  Punchlines/Styles               1.5/3 pts
–  Langage                     0.25/1 pts
–  Flow                                          0.75/1 pt
–  Mélodie                                     0.25/0.5 pt
–  Inventivité                      0/0.5 pt

Sous-total  11.27/25  soit   9.01/20

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9- Anges & démons

Tout de suite, monsieur… Encore un ordre
Que ce bâtard te donne, t’as grave le seum
Il vaut mieux contrôler ta rage de jeune, ouais [2]
Fini l’époque où ça rackettait dans les parcs,

aujourd’hui, y’a le loyer de l’appart, [1]
il faut qu’je paye ma part le jour J
En plus bientôt y’aura un nouveau colocataire, il paiera rien
J’sais pas trop comment je vais faire, on verra bien [2]
Faut que tu l’élèves, que tu fermes tes lèvres

Face aux remarques des chefs et ça t’énerve [2]
Un peu comme Fabe, les vacances on peut pas cet été
Chérie, j’vais rentrer très tard ce soir, crois pas que j’te trompe
J’suis au taff, elle est loin l’époque où tu t’battais avec les shérifs

Encore une fois, j’me tape le derniers RER E
T’as d’la chance, t’es peut-être crevé mais ta paix fera des heureux [2]
Bref, j’monte dans le wagon, j’bombarde
Et si des sales cons t’regardent, faut qu’ça parte en ston-ba [1.5]

Laisse ! Des couloirs des couloirs, des basanés, des foulards
Des loubars, des couches-tard, t’as besoin d’un défouloir
Le dernier couloir, dernier escalator, j’remarque un soulard [2]
Le gars s’approche, soudain c’est le trou noir [2]

Des roulades, des roulades, c’bâtard t’attaque, fume-le
Bats-toi à la dure, mets-lui des patates dans la chute
Garde ton sang froid, redresse-toi, il pisse le sang
Ne laisse pas le vice te prendre, arrête le massacre en adulte [2]

Mets-lui des balafres dans la nuque ! T’es malade tu vas l’buter
C’est pas grave, c’est la rue, il voulait arracher ta thune [+1.75]
Merde… J’ai coincé la tête du mec sur une marche
J’sais qu’le prochain coup que j’vais lui mettre le tuera…

Connais-tu la vie de galérien ?
Tous les jours, posé dans la gare ou sous le métro aérien [2]
J’ai grandi trop vite d’ailleurs
Souvent, j’me suis senti grave seul

Traîné de foyers en familles d’accueil [1.75]
Dans mon reflet une énorme déprime, un corps chétif fort d’esprit [1]
Mais t’as besoin de fric, ma gueule !
T’es qu’un gosse tranquille pressé de retrouver Dieu

C’est faux ! J’ai pas les poches remplies sauf celles sous les yeux [2]
Les gens fuient ton regard
Ils flippent du type qui s’pique dans le parc [1]
Faut qu’tu les pistes et les agrippes dans le noir

En train d’aiguiser mon shlass
Au pied de l’escalator, attendant le premier qui passe [1]
Faut qu’tu le dévisages ‘vec tes yeux véritables
Genre, le keumé qui s’fâche et qui n’se maîtrise pas

Non, t’es au-dessus de ça, n’abuse pas, t’as plus l’âge [1.75]
Tu n’es pas un gars brutal, faut qu’tu te calmes
Quoi tu n’oses plus te battre ?
Je crois que c’est la débrouille qui t’étouffe

La dépouille est une soluce de lâche [1]
Espèce de mollusque flasque ! Fonce dans c’type !
Boum ! Carambolage et on plonge dans l’vide [1.75]
Chouf, j’te l’avais dit, là, t’es maîtrisé à terre

Vas-y, touche pas ta lame afin d’éviter l’enfer [1.75]
Sur toi à quatre pattes ce bâtard te cogne la face, choisis
Mange toi des patates ou sors ton shlass, vas-y… [2]

Source : rapgenius

Evaluation YDM,

–  Rimes    35.25/56 pts soit    9.44/15

–  Profondeur                          2/4 pts
–  Punchlines/Styles               1.75/3 pts
–  Langage                     0.25/1 pts
–  Flow                                          0.75/1 pt
–  Mélodie                                     0.25/0.5 pt
–  Inventivité                      0.25/0.5 pt

Sous-total  14.69/25  soit   11.75/20

 

 

 

 

 

 

10- Invasion

La hype j’connais l’tableau, nique un vernissage
Quand y’a des biatchs à ma table, mi-pervers mi-sage (Genre!) [2]
Ramène tes copines ce genre de bonasses
Fais le pour mes potes ils sont pas laids

La pute habite une chambre de bonne [+1]
Mais j’suis rentré dans son palais [2]
Quand tes parents seront pas là [+1]
Un son calé et mon son-cal est/ [1]

Enlevé sans même un seul calin
Pour les traces sur le sol y’a du Sopalin [2]

Biffle, Aphte !
Les bouches se collent et l’école se bouche
Quand les connes rigolent, l’économie coule
Et dès que la nuit tombe les coloris changent
Et mes collègues colériques cognent et se push [2]

Si t’as raté les gros titres
Je suis sidéré par les groupies [1.75]
Y’a ma zik’ à la télé, y’a pas de fumée sans feu
Sauf pour la cigarette électronique (Han han)

Hein, vas-y on/ prépare l’invasion
Des filles dans le lit, dans le viseur des nazis yo

Des filles dans le lit, dans le viseur des nazillons [2.5]
L’Île-de-France c’est pas le désert, ici les pluies d’criquets rapportent du blé (bleh)

J’suis dans une « suite » de malade
Canapé en cuir en dessous d’ses « cuisses » de mama
Odeur de « weed » de salade, mélangé à « l’huile » de massage [2.25]
Les corps se rapprochent on est tous en sueur

Ça prend tout son sens pour ma puissance
J’aime les bons rapports dans la distance [2]
*cri* quand t’avales, j’veux entendre « oui mon maître » ou tais toi
Fais ça gentiment tu seras une p’tite poulette qui décoiffe [1.25]

Déscolarisée, rebeu, renoi [1]
Babtou, romanichel, dans les halls la misère
On manigance pour les loves à Bill Gates
Pour les modalités, fuck la moralité [1]

Che7ma dans le bolide, mordille-toi les lèvres, Audi noire et beige
Sors nous ton regard exotique
Tu veux nous ressembler ? (Bandes de nazes)
Si y’a des femmes mûres (Je veux prendre de l’age )
Si t’es qu’une sale pute je peux prendre ton tahma
Si y’a pas de pub je reste un gentleman [1]

Fichez le camp, d’épouvantables idées me hantent
Prendre un couteau et te déchiqueter le ventre
Si j’ai le temps mec je scie tes deux jambes [1.75]
Je perds l’équilibre entre le Ying et le Yang [1.75]

On est tous fait d’ombre et lumière
On fait que lutter dans les bas fonds de Lutèce [1.25]
Débilement pour des billets de banque (des billets de banque)
Laisse moi vider le Grant (Laisse moi vider le Grant) [1.75]

Viens pas gratter l’amitié
A moins que tu sois une de ces tass-pé d’qualité [2]
On va faire un tour dans ma cage d’escalier
Je ne savais pas qu’on serait ce nombre (Désolé)
Ramène une pote une vraie Guenon (Ramène!) [1.75]

Ramène une pote même un laideron
J’ai des chiens de la casse qui l’aideront [2]
La télévision vous désinforme
Les poulets aiment se battre plus que préserver un ordre [1]

Nous aussi mais dans les règles de l’art
Mec enlève ton armure si t’es un homme
Je pourrais tous vous tuer ne me tentez pas

Saloperies je vous carbonise
Je n’flirt plus avec la folie [1]
J’ai sauté d’une falaise en lui mettant des doigts [1.25]

Source : rapgenius

Evaluation YDM,

–  Rimes    39.25/64 pts soit    9.19/15

–  Profondeur                          1.75/4 pts
–  Punchlines/Styles               1.25/3 pts
–  Langage                     0.25/1 pts
–  Flow                                          0.5/1 pt
–  Mélodie                                     0/0.5 pt
–  Inventivité                      0/0.5 pt

Sous-total  12.94/25  soit   10.35/20

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11- S’ils me voyaient

Nuit noire, j’allume mon dixième spliff
L’âme en peine, le corps en inertie
Une bière fraîche pour digestif [2]
Une belle paire de fesses pour me divertir [1.75]

J’suis à propos d’ce sex-appeal
Un jour j’les aime, un jour j’les jette, je suis versatile [2]
Et si maman m’voyait claquer dans des sapes
Un montant de loyer, je serais renvoyé [0]

Hier, j’étais saoul, c’est limite si j’rampais
La tise m’empêche de me noyer mais si mon grand-père me voyait [-1]
Lui, tout ce qu’il veut, c’est voir ses petits-fils vivre en paix
Et quand j’me fait cramer, j’rectifie l’tir d’emblée [2]

Mes parents ne voient que la partie émergée de l’iceberg
On m’parlait de blasphème quand j’émiettais de la zeb [1]
J’ai merdé, je l’admets mais c’est pas c’que ma mère croit
J’préfère mentir plutôt que d’la décevoir [1.25]

Si mes parents voyaient à quoi je m’employais
Bagarreur et malhonnête, j’me ferais renvoyer
Personne pour m’soigner, là, j’me sens noyé [3]
Juste un blunt et pas d’oseille, si ma mère voyait

Juste un blunt et pas d’oseille, si mon père voyait

On s’dirige vers une sortie cheum mais si on cache nos péchés
C’est pour vous protéger d’nos conneries d’jeunes
Vie pleine d’erreurs, si mes parents m’voyaient [-1]
J’me sens coupable depuis qu’j’vois mes amis perdre les leurs

Et j’traîne, ouais, j’traîne…
Tard le soir, tôt l’matin, côtoie les extrêmes [1.75]
Donc souvent, j’vous mens quand j’dis que j’vous mens pas
Mais bon j’suis jeune, j’crois qu’on est tout l’temps tous comme ça [1.5]

Avec le temps, elle a dû s’en douter
Nouvelle paire, nouvelle veste, mais d’où sort tout ce blé ? [-1]
Elle doit se questionner nuit et jour
Comment j’fais pour graille, où j’dors et avec qui ?

Mais laisse tomber j’suis ses coups d’fils
Et ça déteint sur son moral, c’est dommage
Le cool-al et les coups d’vices, ça m’plait bien
C’est ma vie d’galérien [2]
J’lui fais croire que j’suis à l’hôtel
En vrai, j’dors sur un parking aérien [1]

S’ils m’avaient vu perdu dans la rue, j’aurais ressenti leur peur
Si j’avais acheté puis revendu, j’aurais menti dans l’heure [1]
S’ils m’voyaient maltraitant mes sœurs
J’gouterais les cris et les coups

Ils m’ont vu sécher deux trois cours, golri sur mes professeurs
S’ils m’avaient vu au parloir, j’aurais aperçu des pleurs [3]
S’ils m’avaient vu veine sous rasoir
C’est que j’aurais fais une erreur [1]

S’ils entendaient ci, s’ils voyaient ça
Ils diraient ci ou penseraient ça
Donc j’préfère rester cool, calme et prendre le cash sans vendetta [1]

Source : rapgenius

Evaluation YDM,

–  Rimes    22.25/50 pts soit    6.67/15

–  Profondeur                          2/4 pts
–  Punchlines/Styles               1.5/3 pts
–  Langage                     0.25/1 pts
–  Flow                                          0.75/1 pt
–  Mélodie                                     0.25/0.5 pt
–  Inventivité                      0.25/0.5 pt

Sous-total  11.17/25  soit   8.9/20

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12. Fous la merde

L’Entourage ! L apostrophe
Pas d’putes dans mon Entourage
Hey, y’a pas d’putes chez nous

Pas d’putes dans mon entourage, fous la merde !

Pas d’putes, L en l’air ! Pas d’putes

Fuck ton crew, sale pédale, ça bouge ap
T’es tout naze, écoute, ça fait breh !
Rien qu’on fait des classiques, S-Crew, le nom d’mon gang
Y’a que dans l’ombre qu’on tranche pour pas finir aux assises

Souvent dans un camouflage vert kaki
L’ambiance est pourave, y’a des toux grasses ça vi-ser d’la weed
Ici, tu perds ta vie, on t’nique ta mère à 6 [1.75]
Une bonne paire de Nike Air dans la tête, c’est facile [1.75]

Le leust est entouré donc on fait ça à notre manière
Bientôt le L est en tournée donc prenez garde à vos arrières [2]
Bitch ! Et toi, dis moi pourquoi tu causes
On est au festival de Cannes, toi, tu traînes à la Foire du Trône [1.75]

A l’inverse de la langue française, je n’tolère pas de faux amis
Quand j’entre en scène, j’fais de gros dégâts donc aux abris [2]
Les vrais me reconnaissent
Les autres reconnaissent de beaux habits

Rap, style, magie, c’est l’heure de l’appel, t’es au tapis [2]
XXX la faute à qui si on parie gros la nuit
Un jour un parigot m’a dit : « Ici, on salit trop la vie » [2]
Plus tard, j’ai pu l’voir : on t’crache dessus quand tu perds

On te suce la bite quand tu gagnes
Un billet pour le bagne, [2]
telles des disques rayés
Ici les amitiés tournent mal pour le cash
J’crée des chansons, inspiré par le gros shit
Et j’sais qu’les gens n’sont guidés que par l’profit [2]

On vient vous la mettre sans stress, ça fout la merde comme 113 [1]
XXX boule à zed, roule la zeb et sers un grand verre
On partouze avec des trentenaires mleh, vie de trader [1]
Un verre de Jäger et nos coups d’haleine te transpercent

Ça vient du bled ou bien des bas-fonds de la jungle urbaine
Tiens-tu tête ? Face à l’escadron, tu n’as rien pu faire [1.25]
Des insurgés qui foncent tête basse quand ça s’bat
On aime pas quand ça parle, grosse baffe dans ta face [1.5]

Technique KGB, bébé, pour caresser ta carte CB
Faut pas rêver, XXX, tu vas apprécier d’être à mes pieds [0]
Y’a des sous à s’faire, la plupart des filles sont séduites par le mal
Fous la merde comme Samy Naceri au Festival de Cannes

Fous la merde XXX qui casse des gueules
XXX des keums qui regardent mal
Saleté d’XXX éclate des keufs et fous la merde
Vas-y, vas-y, vas-y, fous la merde ! [1]

Pour mes bougs d’la tess
Qui te couchent et t’mettent des coups par terre [+1]
J’ai une tonne d’appels, j’bédave pas comme Bob Marley
Tu veux boire un bon coup ? J’ai d’la frappe vodka-pêche [1]

Hey, fais pas la belle, j’ai d’autres chattes à fouetter, la miss
Donc c’est pas la peine d’être là à souhaiter que je t’admire [+1]
Appelle les keufs, on verra bien c’qui s’passera

T’es qu’un bouffon, on va t’cket-ra petite tass
Appelle les keufs, on verra bien c’qui s’passera [+1]
Espèce de kharba, t’es qu’un petit blarf’

L’Entourage, 2013, Paris
Nord, Sud, Est, Ouest, jusqu’à l’infini [1]
Bande de petites putes, qu’est-ce qu’il s’passe?

Source : rapgenius

Evaluation YDM,

–  Rimes    28/60 pts soit    7/15

–  Profondeur                          0.5/4 pts
–  Punchlines/Styles               1.25/3 pts
–  Langage                     0.25/1 pts
–  Flow                                          0.5/1 pt
–  Mélodie                                     0.25/0.5 pt
–  Inventivité                      0/0.5 pt

Sous-total  9.75/25  soit   6/20

 

 

 

 

 

 

 

 

13. Montréalité

Qu’est-ce j’attends pour sauter dans le vide ?
Le temps c’est de l’argent qui te rend pas forcément riche [1]
J’veux fuir la vie des gens mais j’ai pas de plan de survie
Depuis la nuit des temps l’amour dure le temps d’une nuit [2]

Les heures comme des secondes, les minutes comme des jours
J’veux pas rêvasser mais je passe mon temps à le regarder passer
Ces heures comme ces secondes, ces minutes comme ces jours [1]
Me rappellent qu’on est juste condamnés à s’effacer [2]

On veut amour et billets tant qu’on est jeunes
On fait la fête pour oublier qu’on est seuls [1]
Et dans ce monde de merde
Le temps je le cherche pour le tuer
Sans le trouver donc je le perds [1.25]

Y’a pas trop d’euros à piller, pas d’happy end
J’ai ni la voix de la raison ni le stylo à billets [0]
Enfoiré observe l’instant et puis baisse d’un ton, serre bien ton slip
Depuis mes 13 printemps, je revois mes positions

Quand je tombe dans le piège d’un con, mais j’reste pimpant [+2]
P’t’être bien qu’on se lie d’amitié pour rien ça ne reste qu’un temps
J’sais que je serai le dindon de la farce mais ce sera pour te sauver si je me tèj d’un pont [1]
Eviter la nostalgie j’aimerais connaître la méthode

J’veux crever sapé sobrement je retiendrai que la déconne
Tous les mecs savent être potes, mais en cas de galère
Qui te donnera un organe ? C’est ce qu’on appelle donner de sa personne [2]

J’suis tapi dans des zones où règnent les trafiquants de drogues
On parle de manigances, c’est fatigant je dois agir en homme
Et vers nos bâtiments c’est auch pour pas dire quasiment mort
Trouve moi chaque soir lisant, analysant leurs articles en toc [1]

Et c’est en navigant le globe que ma pensée prend en perspective
Je rêve d’exil, enfanter sur des terres exquises
Il est temps de manger, la dalle est perceptible
Dissident j’ai fini de trembler devant un père sceptique [3]

J’vois que ce monde est trop pénible j’y sème mes graines
L’oseille m’égaye et chaque seconde se monétise [2]
Au fond je me fous des strass et paillettes
J’veux juste m’écarter de la merde
Et gagner de quoi faire de belles semaines au bord de mer [1]

La goutte de pluie est comme la goutte de peinture
Elle coule devient dure au cours d’une courte vie *infinie*
Au sommet d’une cime enneigée
Une plaque de glace fond, le vent se déchaîne

Une flaque d’ombre s’échappe des bas-fonds
Au fil du temps la goutte devient fleuve
La terre devient son nid, elle façonne la roche assombrie [+1]
Jolies nuances, sa route est plein de bleus [1]

Elle était nuisible quand elle visitait les toits ouverts
Maintenant son chemin est visible du haut des étoiles de mer [1]
Elle est invisible quand elle reflète pas le ciel
Sans cesse rejetée par sa mère, sans cesse guidée par son atmosphère [1]

Est-ce que tu imprimes ? Toutes les erreurs ont un prix, au bout de 17 ans
Ou 10 secondes après, nous on a pris des chemins différents [2]
De ce monde abstrait, tuer le temps c’était distrayant
Mais refaisons la paix, nous recevions présent tristement [2]

Marre d’engloutir ma joie, ouais je sais qu’avec le temps [1]
On oublie le visage et on oublie la voix
Pénible évidence qui figure dans nos gueules de bois [1]
J’profite de mon heure de gloire avant la minute de silence

Avant que j’en parle au passé, la vie c’est instable
D’un coup, t’embrasses le pavé et on passe le balai
La routine s’installe, chaque jour un grain de sable [2]
La mort peut être un désert comme une plage de galets [2]

Source : rapgenius

Evaluation YDM,

–  Rimes    34.25/61 pts soit    8.42/15

–  Profondeur                          1/4 pts
–  Punchlines/Styles               1/3 pts
–  Langage                     0.25/1 pts
–  Flow                                          0.5/1 pt
–  Mélodie                                     0.25/0.5 pt
–  Inventivité                      0.25/0.5 pt

Sous-total  11.67/25  soit   9.33/20

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14. Comme ça

Encore une soirée dans Paname
Le lendemain les gens travaillent, j’ai/
Pas d’entrave, je sors tard et j’rentre ravagé
Mégot calciné, au sol avec mes vandales entassés [2]

Je sors, le temps d’enfiler mon pantalon froissé
Il fait un temps a surfer, une sœur m’a dit qu’elle sortait [0]
Avec c’que j’ai absorbé hier, j’ose pas l’embrasser
On partage un sorbet ensemble, on se remet en scène

Des sornettes et je repense à l’an passé [0]
Comme chaque été, chacune de mes têtes étaient sous grosse cam’
Dans le zoo à péter des teilles de Żubrówka [1.75]
‘Vec des zouz pour mes pochtrons, pour remplir les pochons [1]

Les pochoirs, les poches, chiche kebabs sauce pois chiche [1]
Que demande le peuple ? Je me contente de peu
Peu de monde le peut, moi, j’peux avec autant de beuh [2]
J’entends des puff-puff, des toux grasses

Mon reuf, si t’es pef, fais ner-tour aç [1.5]
J’débarque dans la fête, c’est la traque
J’suis insolent tel un dragueur

J’ai fini la tête sous un collant tel un braqueur [2]
Je sais m’y prendre, bébé, c’est mis-pro
J’suis semi-pro et j’parle pas que d’ce micro [2]

J’aime les bitchs comme ça qui font des pipes comme ça
C’est vrai que dit comme ça, ça fait sadique comme ça
Y’a pas qu’des filles comme ça mais dans un lit comme ça
Hey… J’préfère les petites lopes-sa [2]

Envoie une tige comme ça, j’ai du shit comme ça
Si t’as d’la weed comme ça, on roule un spliff comme ça
Si t’as d’la tise comme ça, on passe une nuit comme ça
C’est la galère dans Paris, comme d’hab’ [1]

J’reste brave, c’est ça
Dans ma team, je suis le king, me teste pas [1]
J’suis tel un bandit de ville qui te qué-bra
Oui, c’est la routine qui fait devenir flemmard

Très calme le Mekra [2.75]
Mais si tu me casses les couilles, je te que-bra
Vrais savent, west side
De Paname, c’est mon tier-quar, ne teste pas

Donne pas ton avis si tu n’as pas l’sang chaud, gros
J’mène mon train d’vie et c’est un train fantôme [1.75]
Lâche l’affaire, toi, tu pètes les plombs
Y’a que pour les bières que j’préfère les blondes [1.75]

J’fais parti d’ces gens trop sincères pour ce monde de vicieux
Donc j’ai pas prévu d’plan B mais tu m’as jamais vu tremper
Pourtant une vie peut s’échanger contre 10 000E [1.75]
Pendant que j’loonge le vide, viens pas m’parler du danger [2]

Le débat s’ouvre, d’une atroce stérilité
Pour te duper, c’est les filles biens
Qu’les salopes ne cessent d’imiter [2]
J’suis qu’un homme, j’aime les femmes à forte fertilité

Mais j’préfère mon équipe que seule la mort devrait diviser [2]
Et j’pretends pas résoudre les problèmes du monde
J’veux juste être honnête avec mes collègues
Ne jamais déconner pour le gros derche d’une blonde
J’ai une dent contre ce pays que les comères surplombent [2]

Give me five pour ma horde de kickeurs
J’ai grandi dans l’15, près des halls des immeubles
Et près des sournois, c’est quand t’as plus d’oseille
Qu’les gens disent « au revoir » bye bye [1]

Y’avait des gens bizarres mais surtout des bastons
J’allais au Champs de Mars à la recherche de bastos [1.75]
Sous pastis, on était clean all black, avec de la weed comme ça
Avant qu’les flics stoppent ça, on a tout mis dans l’sac

Source : rapgenius

Evaluation YDM,

–  Rimes    34/63 pts soit    8.09/15

–  Profondeur                          1/4 pts
–  Punchlines/Styles               1/3 pts
–  Langage                     0.25/1 pts
–  Flow                                          0.5/1 pt
–  Mélodie                                     0/0.5 pt
–  Inventivité                      0/0.5 pt

Sous-total  10.84/25  soit   8.67/20

 

 

 

 

 

 

 

 

15. Ce monde

Souvent, je me sens mal dans ma peau
Pâle dans ma chambre, je me noie dans l’alcool [1.75]
J’suis pas fait pour ce monde nan, nan
J’suis pas fait pour ce monde [1]

J’suis hyper sceptique, je ne crois que c’qui est perceptible
Envie de percer pour mon père qui perd ses tifs [1.75]

Moi, j’suis deter, yo (deter, yo)
A l’inverse de la plupart des terriens
Tous c’détériore (c’détériore) [1.75]
Les larmes se versent, t’es déçu par les traitres

Et à l’intérieur (à l’interieur)
Tu sens qu’tes parfait pour ce monde
Rien est parfait, les rêves partent en une seconde [2]

Brûle comme mon mégot ou mes factures
J’ai arrêté l’école parce que j’trouvais la FAC dure [2]

Un frèrot fait le lâche pour une affaire de cash
Les pieds sur Terre mais j’aimerais m’envoler vers l’espace [1.5]

J’suis pas fait pour les ordres
Ouais, j’ai la flemme de faire mes papelards
Les lois, c’est que des sornettes [1.5]
Épargnez moi vos blablas [1]

Laisse moi rouler ma weed
J’suis pas d’ici frère j’viens de loin
Mes gars bédavent mais moi j’suis dégoutté d’la vie [1.75]
Pour eux si j’pars ça n’fera qu’un de moins [2]

Je dors dehors et me sens invisible
J’aimerais me téléporter loin d’ici [1.75]

Pourtant je vis là, la drogue me console alors je l’inhale
Triste comme une fête des mères à l’orphelinat [1.5]

On vit dans le conflit
Se bat pour des putains de drapeaux
En vrai pour le profit (le profit) [2]
D’un État qui nous mène en bateau [2]

Écoute les consignes, ouais
Au risque de périr, tu pars à l’assaut
Frangin, j’te le confirme (j’te le confirme) [2]
Tu es tombé dans l’panneau… [2]

Source : rapgenius

Evaluation YDM,

–  Rimes    30.25/37 pts soit    12.26/15

–  Profondeur                          2/4 pts
–  Punchlines/Styles               1.25/3 pts
–  Langage                     0.5/1 pts
–  Flow                                          0.5/1 pt
–  Mélodie                                     0.25/0.5 pt
–  Inventivité                      0.25/0.5 pt

Sous-total  17.01/25  soit   13.34/20

 

 

 

 

 

 

 

 

16. Mourir demain

Tu ferais quoi, toi, si tu mourrais demain ?
T’irais voir qui si tu mourrais demain ? [1]
Maman, j’voudrais combler tous tes besoins
J’irais braquer, ramener des sacs de liasses pour être bien [1.75]

Putain ! Fais couler le bain
Que je réfléchisse à c’que j’ferais au cas où j’mourrais demain
L’amour ou la haine, le vice ou la vertu
La faucheuse t’empêchera d’louper le train [2]

J’viens pas jouer l’devin mais si je mourrais demain
Y’aurait plus ma voix pour les refrains, juste un couplet de moins [1]
Je chérirais les gens que j’aime et terminerais légendaire
Partir au paradis ou s’exiler vers l’enfer [2]

J’dirais à mes zins, pour moi, d’embrasser leurs familles
J’irais à ‘Dam, pèch’ du shit de la meilleurs qualit’ [1.75]
J’lancerais un appel sur Twitter pour me faire masser l’dos
J’irais au resto en claquettes claquer un paquet d’love [1.5]

J’dirais à mon ex que j’la kiffais vraiment
J’viderais dans un rap mon sac et toutes mes idées démentes [1.75]
J’ferais péter une paire de sneak à 400 boules
Rigolant à l’idée que j’les porterai pas dans l’trou [1.75]

J’dirais à mon frère d’aller au bout d’ses rêves
Un je t’aime à mon père, timide, du bout d’mes lèvres [2]
J’écrirais une lettre d’amour où j’parle d’avenir
Pour ma mère et la sienne, les deux femmes de ma vie [1]

Je voudrais une vag’ mobile, des grosses armes et des rêves d’idiot
Un 4×4 avec un soda sous l’soleil d’Rio [1]
Un tas d’cash fuck le tour du monde
J’veux des meufs douces qui m’pompent [1.75]

Mon cohiba est splendidos [1]
Laisser un bon souvenir à ma mère, moi, j’aurais conquis la planète
Là, j’baiserais une dernière pute et j’jeterais mon penis à la mer
J’embrasserais ma mif pour une dernière fois

Je laisserais derrière moi un avenir, mes amis et ma teille de sky
J’veux pas d’une image de vermine, ma petite life s’éternise
Et tous ceux qui comptaient sur moi
Enfin, j’les prendrais dans mes bras [1]
Avant de tomber dans cette boite et qu’mon cigare se termine [1.5]

Moi, si j’meurs demain
J’nique ma maille après des tas d’quages-bra
J’tape la BAC, j’leur fous des claques et des attaques fatales
J’penserais qu’à damer mes plats d’la baraque [1.5]

Voir l’Amérique mais j’crois que c’est cuit, j’aurais qu’une life banale [2]
J’me serais fait des stars et des femmes flics
J’aurais incrusté les stades pour faire des dingueries [1.25]
Passer ma soirée avec mes proches

Se raconter des choses drôles de l’époque [1.5]
Avouer toutes mes entourloupes, j’mens toujours
Ter-ma mon film préféré avant que j’rentre dans l’goufre [1]
Mais j’ai eu du bol dans ma vie
J’rêve d’une mort entouré par ma famille [1]

Si je mourrais demain, j’ferais la même chose qu’hier
Allumerais un petit stick suivi d’une grosse bière [2]
Posé dans le coin d’rue, rigolant de la vie
Exposant mon point d’vue puis m’isolant dans la nuit [1]

Rejoignant mon abri, embrassant la solitude
Assis, réfléchissant, pensant à mon avenir
Demain, j’serai dans l’brouillard, serais-je avec Marcelo
Et les autres ou plongé dans un grand trou noir ? [+2]

J’aimerais qu’ça danse tout-par [1]
Derrière mon corps frigide posé entre quatre planches en bois
J’te laisserais m’emporter
Ici, tout l’monde parle de toi mais personne ne te connaît [0]

Putain !

Source : rapgenius

Evaluation YDM,

–  Rimes    38/62 pts soit    9.19/15

–  Profondeur                          1.25/4 pts
–  Punchlines/Styles               1.25/3 pts
–  Langage                     0.25/1 pts
–  Flow                                          0.75/1 pt
–  Mélodie                                     0.25/0.5 pt
–  Inventivité                      0/0.5 pt

Sous-total  12.44/25  soit   9.95/20

 

 

 

 

 

 

 

17. C’était écrit

On veut les meilleurs bails pour les meilleurs prix
Coucher les meilleures femmes dans les meilleurs lits [2]
On a les meilleurs raps sur les meilleurs beats
Fly comme Superman dans son meilleur slip [1.75]

Mets de té-co Loïs Lane, frère, on gère de manière quotidienne
Les OG’s respectent nos critères
Obsolètes vos semaines sont nos week-ends
J’ai dû prouver mes skills pour m’éloigner d’cette vie d’merde [1.75]
Et si tout est écrit, j’garde mon bic et mon Tipp-Ex

On a traversé des crises, les yous-voi ont fait ce qu’il fallait
Si tu nous vois en festival cet été crie: C’était écrit !

On rentre en course les autres vont piétiner, tout était destiné
L en l’air, le game et ses montagnes restent pétrifiées [2]
J’respecte les anciens sauf ceux qui haïssent le crew
Ils ont peut-être un passé mais pas autant d’avenir que nous [2]

Si tu m’respectes pas, j’devrais le faire au nom de quoi ?
Ma gueule, ici, j’vois qu’des chiens qui dirigent des aveugles
J’fais tout en même temps comme un couteau suisse
La liberté reste une légende… Nous aussi [1.75]

Le cheval est dans vos assiettes, chez nous sur le polo
Dans 5 piges, cabré sur le capot avec tous mes potos
J’ai dit le cheval est dans vos assiettes, chez nous sur le polo [2]

Tout est déjà écrit depuis la genèse, frère, je m’inquiète de rien
En quête de bien, le malin s’attarde sur une paire de seins [2]
On fonce la victoire est proche, mleh, à vue d’nez
Calotte sur la bouche, si tu joues la mauvaise langue
Mes négros sont prêts à t’fumer [2]

C’est net et précis, L sur l’textile, c’était écrit…

Source : rapgenius

 

Evaluation YDM,

–  Rimes    17.25/28 pts soit    9.24/15

–  Profondeur                          1.5/4 pts
–  Punchlines/Styles               1.5/3 pts
–  Langage                     0.25/1 pts
–  Flow                                          0.5/1 pt
–  Mélodie                                     0.25/0.5 pt
–  Inventivité                      0/0.5 pt

Sous-total  13.24/25  soit   10.59/20

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18. Méfie-toi des innocents

J’ai ma conscience pour moi, en fait, ça m’rassure de l’croire
Quelques bavures mais je reste droit face au miroir [1]
J’ai menti pour la bonne cause, fuck les bien-pensants
La vie n’est pas si rose, méfie-toi des innocents [1]

Qui sont ces innocents remplis de culpabilité ?
Ce qu’ils font, c’est dire aux gens d’mentir pour l’unanimité [2]
Ma femme m’aime, enfin, j’essaie de m’en persuader
Mais quand j’ai vu sa vraie nature, j’en ai perdu la tête

C’est dommage, elle m’a plaqué pour un autre
En m’faisant passer pour un pauvre, putain, quelle connasse
J’ai la haine contre ces gens faux
Qui échangent leur bien-être contre tes sanglots [2]

Ouais, tu n’as pas d’humilité et agis par cupidité
J’croyais t’avoir purifié, j’réalise ma stupidité [2]
Dis moi qui sont les coupables, qui sont les fautifs
J’vais les enterrer sous l’sable, c’est ma vision de l’égoïsme

Devant l’miroir j’vois un bonhomme qui n’a jamais trahi ses soss
– Sa mifa, envers l’Islam, j’suis pas hallal comme l’était XXX
Comme si les soucis te permettent d’être sous tize
J’me donne bonne conscience quand j’vois les autres faire la même

J’suis abasourdi, quand j’vois des muslims [2]
Manger du porc, me dire qu’j’ai tort et prier vers la Mecque
J’donne pas mon oseille aux SDF car j’sais qu’les mecs [1]
Sont pas déter’ et vont s’acheter des bières [1]

Ou des gens malsains qui font tout pour faire pitié
Crier « à l’aide » avec un gamin, ouais ouais
C’est c’que j’me dis à chaque fois
J’crois que j’aime personne à part moi [1.75]

Encore un soir où je tente d’écrire mais ma page reste blanche
Peu d’inspi, le ventre vide, il me reste un sachet à vendre [1.75]
J’me dirige vers le 6, là bas un los-bar m’attend
J’vais m’remplir le bide et l’frigo devant la porte

On se voit, on monte chez Los’, la transaction se passe en balle
Puis j’fonce dans l’trom’, rejoindre tous mes gars en bas [1.5]
Ça roule des cônes ou plutôt devrais-je dire des battes
Goûte cette dope qui me fait relativiser

La cam c’est mal, on l’sait tous mais cela dit j’y vais
Fuck tes probabilités, je tenterais ce paris risqué [2]
Il m’faut des pepettes pour graille, j’suis pas du style lève tôt
J’garde ma conscience pour moi, fais de même, frérot [2]

Source : rapgenius 

Evaluation YDM,

–  Rimes    21/40 pts soit    7.87/15

–  Profondeur                          2.75/4 pts
–  Punchlines/Styles               2/3 pts
–  Langage                     0.5/1 pts
–  Flow                                          Pas écouté, pas noté
–  Mélodie                                     Pas écoutée, pas notée
–  Inventivité                      Pas écoutée, pas notée

Sous-total  13.12/23  soit   11.40/20

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19. Dernière fois

A chaque fois, j’me dis qu’ce sera la dernière
Je jure mais j’retombe dans ces mêmes merdes [1.75]
La dernière fois, c’est bien qu’les reufrés m’épaulent
J’pourrais pas toujours rejeter mes fautes, [1.75]
juste une dernière fois

C’est la dernère fois que j’rallume un spliff
Que j’rachète un kill c’est triste mais c’est la vie [1]
Faut que j’me sépare de ma drogue, celle qui m’aide
A me sentir plus lèg, je rêve grâce à la verte, merde [2]

Il faut qu’je stoppe tout, mon esprit est embrumé
J’veux pas partir en fumée avant le grand boum
Avant que je m’engoufre, que ça me rende ouf
Il faut que je change tout et que je retourne dans ma cambrousse [2.25]

L’éthanol est proche de moi
Il peut me changer en quelqu’un d’autre
J’aurais pu passer sur les infos, ouais, j’ai tort de boire
Merde, j’ai galoche des moches de boite [1.75]

La gueule de bois quand je sors le soir [1]
J’en ai même oublié la capote, j’ai dû trahir quelques paroles
Parfois, je dégringole, j’fais n’importe quoi [+2]
Et tous mes srabs ont tant peur

On s’souviendra d’ma grande gueule [1]
J’deviens fou et j’fous le zbeul comme dans les Rap Contenders
Arrêtez le !

C’est pas la dernière fois qu’on fait des vues cette année
Mais c’est pas la dernière fois qu’je squatte les rues pavées [0]
J’esquive une pute slave et j’me pose dans le bus, calé
Bouteille de muscadet qui m’accompagne jusqu’à l’est [2]

Encore une soirée d’plus mais, moi, ça me fait juste bader
Donc je me donne sur la scène pour entendre mes muscles claquer [2]
C’est l’cadet d’mes soucis quand j’vois les soucis d’mes cadets [0]
C’est pas la dernière fois que j’ouvrirai ma teille

Demain j’arrête, c’est ce que j’me suis dit avant-hier
J’veux pas finir à Nanterre donc je file vite à l’anglaise
Inimitable en guerre, j’vais pas trop parler quand j’suis fâché
J’ferai passer John Coffey pour une mini-thaïlandaise [3]

Merde ! Mon problème principal, c’est l’impulsivité
J’suis un paumé invivable plein d’cupidité [2]
Manquant d’lucidité et sur ça j’ai pas de doutes
Le seum, c’est mon essence donc j’démarre au quart de tour [1.75]

Source : rapgenius

Evaluation YDM,

–  Rimes    25.25/40 pts soit    9.46/15

–  Profondeur                          2/4 pts
–  Punchlines/Styles               1.5/3 pts
–  Langage                     0.25/1 pts
–  Flow                                          Pas écouté, pas noté
–  Mélodie                                     Pas écoutée, pas notée
–  Inventivité                      Pas écoutée, pas notée

Sous-total  13.21/23  soit   11.48/20

 

 

 

 

Pour conclure,

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Évaluation textuelle de cet album – Jeunes entrepreneurs – est de 185.88/19 soit 9.78/20.

Il peut donc être qualifié d’album textuellement passable.

 

 

 

 

 

 

Osez le bon sens !

 

YDM

 

 

 

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