Les chiffres parlent d’eux-mêmes; taux d’alphabétisation à 100% chez les hommes et les femmes, 25% de la population possédant un diplôme de niveau supérieur, présence continue depuis plusieurs années dans le peloton de tête des classements internationaux (en l’occurrence, 6e en mathématiques, 2e en science et 3e en lecture selon les résultats 2009 du classement PISA, «Programme international pour le suivi des acquis des élèves», de l’OCDE)…

 

La Finlande truste l’excellence éducative dans le monde et cela, avec une constance et une sérénité à faire passer  Anderson Silva pour un grand émotif.

 

Les finlandais sont « bons à l’école». Cette assertion a été tellement claironnée partout qu’il nous a semblé évident de débuter notre série de découvertes par le cas le plus emblématique.

Nous ne pouvons pas ignorer des paramètres influents comme la taille du pays, les langues officielles peu répandues (Suédois et finnois) et son emplacement pour expliquer ces performances.
Néanmoins, il est responsabilisant, et surtout très cohérent; les finlandais bénéficient d’une politique éducative assez ancienne (reformes des années 70) et réfléchie, qui a fait évoluer le modèle élitiste vers un modèle plus égalitariste.

La dithyrambe serait assez facile à développer. Aussi, nous avons préféré discuter avec des étudiants et des ressortissants finlandais afin qu’ils nous donnent leurs impressions sur leur modèle.

 

Cet entretien accordé à ClaireYvesAndré, sera suivi d’un deuxième, plus formel, avec des responsables de l’ambassade de Finlande.
Découvrez l’analyse d’Emma, futur professeur de français en Laponie et d’Elina, étudiante en histoire, toutes deux, employées stagiaires à l’Institut Finlandais.

Il va de soi que leurs propos n’engagent ni les autorités finlandaises, ni l’Institut finlandais. Elles ont eu la délicatesse de nous livrer leurs opinions et nous leur en savons gré.  »Hey Hey » !

 

Osez le bon sens !

YDM