La face voilée du rap, de Mark Breddan, ed. Tatamis

Avec les événements du 11 septembre 2001 et la prolifération des théories du complot sur Internet, les musulmans ont été présentés, notamment dans le rap, comme des victimes et des boucs émissaires. En France aujourd’hui, les rappeurs affichent de plus en plus leur haine de l’Occident et leur sympathie pour le monde arabo-musulman. Le symbole du croissant et de l’étoile se répand sur les pochettes de disques. De nouveaux labels portant des noms arabes tels que Din ou Qibla ont fait leur apparition. Rohff ou La Fouine posent en djellaba sur les photos ou les vidéos, Médine pose fièrement avec un T-shirt arborant un cimeterre. Alors que ce livre n’était encore qu’un projet, je découvrais en librairie l’ouvrage de Mathias Cardet titré L’Effroyable imposture du rap, présenté comme le premier livre noir du rap. Le livre que vous tenez dans les mains sera donc le deuxième livre noir du rap, un livre noir qui s’oppose aux conclusions de son prédécesseur. Dans La face voilée du rap, j’entends démontrer les convergences idéologiques entre rap et islam, des convergences qui refont surface depuis quelques années mais existaient déjà à l’apparition du rap. Loin de mettre en accusation l’industrie du disque ou les médias, j’entends également pointer du doigt les textes et ceux qui les écrivent afin de mettre une bonne fois pour toutes les rappeurs face à leurs responsabilités.

Mark Breddan s’est passionné pour le rap dès la fin des années 80 et garde encore un grand intérêt pour ce que cette musique a été à ses débuts, et pour ce qu’elle aurait pu devenir. Sur le plan professionnel, il a notamment exercé les fonctions de correspondant local de presse et de professeur d’anglais. Enseigner en banlieue d’une grande ville lui a donné l’occasion d’animer des ateliers rap. Sous son vrai nom, Mark Breddan est l’auteur de quatre romans et de plusieurs nouvelles.

Source : Fnac

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Commentaire d’un lecteur paru sur le site de l’éditeur

LA FACE VOILEE DU RAP, par Mark Breddan. Ed. Tatamis , 200 p., 13,00€.

Tout d’abord mon cri du coeur : ce livre est bien écrit ! Il se lit avec plaisir, les phrases se suivent en agréables cascades tout en nous instruisant. Je ne connaissais rien au rap, j’ai appris et compris et déteste encore plus qu’avant cette culpabilisation de l’Occident par des personnes incapables de s’intégrer, jalouses, agressives, se basant sur un Coran peut-être mal assimilé mais certainement malfaisant.

Globalement, le rappeur est musulman, ne trouve pas de place dans le monde occidental, s’extériorise par sa musique que beaucoup d’Occidentaux aiment et qui, donc, lui rapporte beaucoup d’argent. Sa musique lui sert aussi d’outil de propagande en faveur de la destruction de l’Occident honni. Cette propagande fonctionne : l’Occident n’arrive effectivement pas à donner du sens à la vie de tous ces jeunes en surnombre. Comme Mark Breddan, j’ai pu observer « que le fait de vivre dans un quartier défavorisé n’était nullement un frein à la réussite scolaire. Le frein étant précisément l’attitude consistant, pour certains élèves, à se complaire dans un rôle de victime de la société. » (p.14)

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La face voilée du rap,

de Mark Breddan

ed. Tatamis, 13€

200 pages

Osez le bon sens !

YDM

 

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