It’s so easy and other lies. Autobiographie de Duff McKagan de Guns’N’Roses

Duff McKagan était le bassiste de Guns and Roses. Il nous livre dans son autobiographie parue en 2011, toute son histoire et donc, une plongée assez intéressante dans la vie d’un groupe de rock célèbre. Dans son cas, beaucoup d’alcool (1 gallon de vodka par jour ou 10 bouteilles de vin par jour), de la cocaïne pour tempérer les effets de l’alcool et lui permettre de boire sans arrêt, du sexe et des mariages sans grands lendemains, et des concerts interminables.

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Son histoire est très bien narrée, est très emblématique de ces années 80 -90 où le rock explosait et sa rédemption après avoir subi une opération chirurgicale après une pancréatite (il aurait dû vivre encore 6 mois au maximum s’il avait maintenu son style de vie d’abus d’alcool, de drogues et pilules en tout genre) est une belle leçon de vie pour tous ceux qui se sont égarés. Grâce au vélo, puis aux arts martiaux, McKagan remettra de l’ordre dans sa vie, reprendra ses études (a quitté les bancs de l’école à 14 ans. Il donnait déjà des concerts hors de sa ville à cet âge. Sa famille est d’origine irlandaise, ils sont 8 enfants et la misère était le lot quotidien de la famille pendant toute sa jeunesse.), se spécialisera en finances (pour ne pas se faire avoir et comprendre comment sont gérés leurs revenus de Guns N Roses. Il finira par conseiller d’autres amis rockers, très incultes dans la gestion des finances et cela l’a même poussé à créer une société de conseil financier.) deviendra un chroniqueur dans le journal de sa ville natale, Seattle et dans PlayBoy magazine.

 

 

 

Père de deux filles, remarié pour la troisième fois et visiblement heureux en mariage, c’est une de ces rares belles histoires que l’on aimerait démultiplier dans ces milieux de la musique où le vice, les arnaques et la vie facile ont laissé tellement d’artistes géniaux sur le carreau.

Et par son expérience, McKagan en a enterré des amis musiciens. En fait, toute sa vie n’est qu’une suite de cadavres disséminés sur son parcours; des overdoses. Et les anecdotes sont nombreuses. Par exemple, quand Duff McKagan, jeune desesperado qui essaie de percer dans la musique, reçoit Sly Stone chez lui (dans un quartier malfamé de Los Angeles) pour fumer du crack ou quand le premier chanteur de Pearl Jam, son ami se suicide probablement d’une overdose de héroïne parce qu’il venait juste d’apprendre que les autres membres de son groupe le virait du groupe (ils venaient juste d’obtenir un contrat d’une maison de disques pour un album). L’envers du décor, peu ragoûtant et il se charge de nous le rappeler sans rien renier. Point de lumière sans pénombre. Sans concessions, il livre sa vision des choses et de ses relations tourmentées avec Axl, GNR, le milieu de la musique, Los Angeles. Un punk devenu une rock star alcoolo. Point de trémolos. C’est juste une leçon de vie pour pourra peut-être inspirée d’autres personnes qui se battent contre l’alcool, la drogue ou tout autre dépendance destructrice.
Je l’ai inscrit dans notre chaîne de lecture. Texte en anglais.

 

 

 

Osez le bon sens !

YDM

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