Grand Corps Malade – Plan B – Album qui existe …

Fabien Marsaud dit Grand Corps Malade, né le 31 juillet 1977 au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), est un slameur et poète auteur-compositeur-interprète français.

Source : wiki

 

 

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Évaluation textuelle de cet album – Plan B – est de 154.26/15 soit 10.28/20

Il peut donc être qualifié d’album textuellement passable

 

 

Qu’ai-je pensé de cet album ?

Album qui existe. c’est sans doute le contre-exemple typique. Un bon musicien créant de bons albums sait très bien allier le fond à la forme. GCM essaie de suivre cette voie mais pour moi, ça ne prend pas. Les rimes, pauvres, les thèmes plus variées laissent croire qu’il a une plume de qualité… En réalité, quand on va regarder les textes, c’est un déluge de rimes pauvres ou à peine suffisantes, sur des sujets assez banals qui m’ennuient profondément. ça a toutes les saveurs du bon, du grand mais c’est faible, faiblement écrit.  ça reste optimiste, traite de sujets plutôt intéressants parfois, sorte de ‘benabarisation’ amélioré. Mais, je n’adhère pas.  Je trouve cela surfait, un dégueulis de paroles positives, candides; un puits sans fond de banalités. ça marche pour lui, tant mieux. Mais, c’est léger. C’est comme un livre que tout le monde achète parce que c’est le livre du moment, l’auteur du moment, le Goncourt et qui traînera sur les étagères des bibliothèques, que personne ne lira jamais, mais que tout le monde sanctifiera.  

 

 

Liberté chérie – Textes et paroles

 

Plan B

Quand pour ton 6ème album, tu veux sortir en indé
Pour la thune et pour la Comm’, il faut trouver des plans B
Quand tu fais 1 mètre 60 et que tu veux jouer en NBA [0]
Peut-être que ça se tente mais prévois quand même un plan B [0]

Quand tu veux de belles vacances mais qu’en juin t’as tout flambé
Tu vas squatter l’Ile-de-France, et tu vas chercher un plan B [0]
Quand tu veux être homme politique mais que tu sais dire que la vérité
Ça va pas être très pratique, mieux vaut trouver un plan B [-1]

Quand tu rêves d’une carrière sportive mais que t’es déjà en sénior
Quand tu veux créer ton site d’info en Corée du Nord [1]
Quand tu veux être président mais que tu n’aimes pas les coups bas
Quand tu veux avoir de la classe mais que tu fais de la zumba [2]

Quand t’es noir et musulman et que tu veux habiter Béziers
Quand dans un discours de Ménard, tu cherches de l’humanité [-1]
Quand t’es docteur dans ton pays et qu’en France t’es un clandé
C’est à l’échelle de ta vie que tu dois passer au plan B [0]

Quand tu voulais faire du sport mais que tu t’es bien planté
Un stylo, des métaphores, ça peut faire un bon plan B
Quand tu aimes faire des grasse-mat’ et que tu veux être boulanger [0]
Conciliation délicate, prévois plutôt un plan B

Quand ta meuf c’est Kardashian et que tu rêves d’une vie planquée [0]
Je te préviens ça va être chiant, prévois plutôt un plan B
Si tu veux être un artiste, et que tu n’aimes pas te tromper [-1]
Il faut pas que tu insistes, tu peux passer au plan B

Quand tu veux faire du naturisme en Afghanistan
Quand tu rêves de gifler quelqu’un mais que t’es son assistant [2]
Quand tu veux être élégant avec des mocassins à glands
Quand tu veux qu’tes parents aiment leur gendre mais qu’il est rasta blanc [2]

Parce que la vie c’est l’obligation de s’adapter sans trembler
Que c’est l’art des seconds choix, des autres options et des plans B [0]
Parce que pour le nom de ton nouveau disque, tu avais une belle idée
Originale et poétique mais que t’as choisi Plan B [-1]

Source : paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 3/32 pts soit 1.40/15
– Punchlines 0/2 pts
– Profondeur 0.5/1 pt
– Mélodie 0.25/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 2.40/20

 

 

 

 

 

Acouphènes

Bonjour docteur. J’viens vous voir parce que… J’l’ai jamais trop raconté, mais… mais j’ai des bruits chelous dans la tête… ‘fin, dans la tête… dans… dans les oreilles, quoi… Ça fait longtemps, en fait, ça… ça arrive d’un seul coup, puis ça revient assez régulièrement. Et puis c’est des bruits, enfin… comme des trucs que j’connais déjà… Et, du coup, c’est très bizarre, tout s’mélange un peu, c’est… j’sais pas comment dire, j’entends comme des… Par exemple…

J’entends Brassens sur un vinyle, « Chanson pour l’auvergnat »
J’entends l’accent d’ma grand-mère quand elle chantait « Ramona » [1]
J’entends les voix d’mes parents, de celles qui rassurent
J’entends ma plume sur un papier, et les premières ratures [2]

J’entends Maguy à la télé qui sonne la fin du week-end
J’entends ma mère, pour me bercer, qui vient chanter « Göttingen » [2]
J’entends la sérénité, la quiétude et l’harmonie
J’entends mon premier texte qui parle de famille unie [1]

J’entends ma sœur dans sa chambre qui écoutait les Cure
J’entends nos cris d’enfants quand on sortait dans la cour [+1]
J’entends la sonnerie du collège qui annonce la fin d’l’heure
J’entends toujours beaucoup plus de fous rires que de pleurs [1.75]

J’entends les portes du métro et la cohue d’la ligne treize
J’entends l’accent des clandos qui vendent des frites/merguez [2]
J’entends les piliers d’bars qui philosophent et théorisent
J’entends le clocher d’la mairie qui sonne le temps des cerises [1]

Est-ce que c’est grave, docteur, tous ces bruits dans mon esprit ?
Est-ce un trop plein d’souvenirs et mon cerveau qui réagit ? [1]
Est-ce que ça doit m’faire peur ? En fait, je pense que j’ai compris
Tous ces murmures, c’est juste des acouphènes de nostalgie [1]

J’entends les break-beats à l’ancienne et les premiers phrasés hip-hop
J’entends les bombes de peinture, j’voulais taguer avec mes potes [1]
Mais j’entends leurs ricanements devant mes tags pathétiques
J’suis retourné faire du sport, j’avais un art plus athlétique [2]

J’entends des terrains en parquet, des ballons qui rebondissent
Des clameurs en paquets et des semelles qui crissent [1]
J’entends siffler les arbitres et chanter dans les vestiaires
J’entends gueuler l’entraîneur, comme si le match était hier [2]

J’entends les vannes les plus folles sur les playgrounds de Marville
Les champions d’France de Chambrette habitaient tous dans ma ville [2]
Sur ces terrains en bitume, j’ai usé tellement d’semelles
J’pouvais jouer au clair de lune et, ça, sept jours par semaine [1.75]

J’entends le bel accent corse chaque été, loin d’la grisaille
J’entends des chants polyphoniques au lever du jour à Morosaglia [1]
J’entends trinquer les Moresques et tous ces liens qui se soudent
J’entends qu’on m’appelle « fradé », j’entends « pace e salute » [1]

Est-ce que c’est grave, docteur, tous ces bruits dans mon esprit ? [doublon]
Est-ce un trop plein d’souvenirs et mon cerveau qui réagit ? [doublon]
Est-ce que ça doit m’faire peur ? En fait, je pense que j’ai compris [doublon]
Tous ces murmures, c’est juste des acouphènes de nostalgie [doublon]

Je n’m’inquiète pas, docteur, de tous ces drôles d’acouphènes
Quand ils arrivent, je les écoute, je les accueille et j’les aime [1]
Le passé ne me hante pas mais j’oublie pas ses caprices
J’n’ai pas peur de ré-ouvrir deux ou trois cicatrices [2]

Ça y est, je ne crains plus tous ces beaux acouphènes
Quand ils arrivent, je les écoute, je les accueille et j’les aime [doublon]
Ils sont les codes de mon histoire, c’est comme un écho apaisant
Ils forment un rythme, une mélodie et ils font danser mon présent [2]

Source : Paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 30.5/44 pts soit 10.39 /15
– Punchlines 0.75/2 pts
– Profondeur 0.5/1 pt
– Mélodie 0.5/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 12.39/20

 

 

 

 

 

 

Au feu rouge

« Heureusement, j’n’ai pas d’enfant » se dit Yadna très souvent
« Ce serait encore plus dur, encore plus humiliant » [1]
Et puis comment elle aurait fait avec un bébé comme paquetage ?
Est-ce qu’il aurait survécu après tout c’voyage ? [1]

Yadna a fui les bombes, la guerre dans son pays
Elle sait qu’elle avait peur mais ne sait plus de quels ennemis [1]
Entre les tirs de son président, des rebelles, de l’occident
De Daesh et des Kurdes, elle ne sait plus d’où vient l’vent [1]

Elle ne sait plus d’où vient la poudre qui a rasé son village
Elle ne sait plus qui tire les balles qui ont éteint tous ces visages [2]
Elle sait juste que l’Homme est fou et qu’c’est là-bas, en Syrie
Que s’est formé petit à p’tit l’épicentre de sa folie [1]

Yadna pense à tout ça en s’approchant d’ma vitre
Moi, j’lui : « Non » avec la main et j’redémarre bien vite [1.75]
J’avais p’t-être un peu d’monnaie mais j’suis pressé, faut qu’je bouge
J’me rappelle de son regard, j’ai croisé Yadna au feu rouge [2]

Après trois mois d’périple dans toutes sortes d’embarcations
Elle a souvent cru qu’la mort serait la seule destination [1]
Comme lors de cette nuit noire au milieu d’la mer Égée
Dépassée par les vagues sur un bateau bien trop léger [0]

Entre les centres de rétention et les passeurs les plus cruels
Yadna a perdu d’vue tous ceux qui avaient fui avec elle [1]
Elle s’est retrouvée seule avec la peur, le ventre vide
Et des inconnus aussi perdus qu’elle comme seuls guides [2]

Marchant pendant des semaines puis payant à des vautours
Le droit d’se cacher à l’arrière des camions sans voir le jour [1]
Après ces mois d’enfer, elle passe ses nuits sur un carton
Son Eldorado se situe Porte de la Chapelle, sous un pont [1]

Yana pense à tout ça en s’approchant d’ma vitre [doublon]
Moi, j’lui : « Non » avec la main et j’redémarre bien vite [doublon]
J’avais p’t-être un peu d’monnaie mais j’suis pressé, faut qu’je bouge [doublon]
J’me rappelle de son regard, j’ai croisé Yadna au feu rouge [doublon]

Dans ses nuits, les cauchemars d’expulsion sont réguliers
Elle attend d’obtenir le statut d’réfugiée [2]
Elle mendie au feu rouge avec la détresse comme baîllon
Elle se renseigne sur ses droits, petite princesse en haillons [2]

Elle imagine parfois sa vie d’étudiante dans son pays
Si la justice avait des yeux, si la paix régnait en Syrie [1]
Elle sourit même parfois, quand elle trouve la force d’y penser
Elle rêve en syrien mais, là, elle pleure en français [0]

J’aperçois Yadna rapidement lorsque l’feu passe au vert
J’ai un p’tit pincement au cœur, mais j’suis en retard et j’accélère [1]
Les plus grands drames sont sous nos yeux mais on est pressé, faut qu’on bouge
Y’a des humains derrière les regards ; j’ai croisé Yadna au feu rouge [0]

Source : Paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 22.75/40 pts soit 8.53/15
– Punchlines 0.5/2 pts
– Profondeur 0.5/1 pt
– Mélodie 0.5/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 10.28/20

 

 

 

 

 

Tu peux déjà

La deuxième fois ça fout encore les mêmes frissons
J’ai vu ta mère qui pleurait de la même façon [1]
La deuxième fois c’est toujours autant d’émotions
La deuxième fois c’est la deuxième révolution [1]

Tu peux déjà rire chanter et bavarder
Mais on ne peut pas s’empêcher de te regarder [0]
T’observes le monde avec ton petit air sérieux
Et là tu vois ce que va être ton prochain jeu [1.75]

Depuis que tu es là évidemment tout s’accélère
D’ailleurs souvent pour “ce matin” tu dis “hier” [1]
Tu es entré dans la famille sans faire de bruit
Et avec toi notre équilibre est plus joli [1]

Tu peux, tu peux, tu peux, tu peux déjà
Et tu pourras compter sur moi et sur tes doigts
Tu peux, tu peux, tu peux, tu peux déjà [1]
Et tu pourras chanter celle-là elle est pour toi [1]

Tu es pas tout seul là tu es tranquille faut pas t’en faire
Tu peux déjà piquer des jouets à ton grand frère [2]

Tu me racontes des histoires un peu décousues
J’ai tout suivi mais j’ai compris que le début [1]
Tu as tes mots que tu remies à ta manière
Combien de temps encore voudras-tu réveiller ta mère ? [2]

Ces petites choses qu’on aimerait vivre encore un peu
Tu peux déjà nous rendre sacrément gâteux [1]
Tu peux déjà avoir tes petits moments d’orgueil
Et quand tu perds au memory, tu fais la gueule [1]

J’te laisse bouder je joue au papa insensible
Mais à ce moment là t’es encore plus irrésistible [2]

Tu peux, tu peux, tu peux, tu peux déjà [doublon]
Et tu pourras compter sur moi et sur tes doigts [doublon]
Tu peux, tu peux, tu peux, tu peux déjà [doublon]
Et tu pourras chanter celle-là elle est pour toi [doublon]

Tu peux déjà faire tellement de choses bien mieux que moi
Danser, courir et puis rêver ça va de soi [2]
Un p’tit bonhomme avec les plus gros yeux du monde
Tellement bleus qu’on peut se noyer chaque seconde [2]

Tout est si simple que même ton rêve paraît normal
C’est de voler dans l’espace avec les étoiles [1]
Tu peux déjà te moquer de moi je te vanter
D’être le premier à m’avoir vraiment fait chanter [2]

Tu peux, tu peux, tu peux, tu peux déjà [doublon]
Et tu pourras compter sur moi et sur tes doigts [doublon]
Tu peux, tu peux, tu peux, tu peux déjà [doublon]
Et tu pourras chanter celle-là elle est pour toi [doublon]

Tu peux, tu peux, tu peux, tu peux déjà [doublon]
Et tu pourras compter sur moi et sur tes doigts [doublon]
Tu peux, tu peux, tu peux, tu peux déjà [doublon]
Et tu pourras chanter celle-là elle est pour toi [doublon]

Source : paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 23.75/36 pts soit 9.89/15
– Punchlines 0.25/2 pts
– Profondeur 0.25/1 pt
– Mélodie 0.25/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 10.89/20

 

 

 

 

 

Poker

[Ehla]
Qui s’est déjà perdu ?
Qui s’est déjà perdu ? [1]

[Grand Corps Malade]
Madame Rouge a eu un bon feeling quand tu lui a offert ce verre
Il avait l’air entreprenant elle a choisi de le laisser faire [2]
Monsieur Bleu a eu du désir quand elle a trinqué en souriant
Et il la sent complice ça ne lui arrive pas si souvent [1]

Le trouble est réciproque leur premier verre est déjà vide
Naturellement leur corps s’approchent ils ne sont plus timides [2]
Ils partageront les prochaines heures et les pulsions en avalanche
Madame Rouge et monsieur Bleu se souviendront de cette nuit blanche [2]

Mais les jours s’enchaînent avec le tout comme emblème
Ils ont envie de se revoir et c’est peut-être ça leur problème [2]
Ils ne savent pas sur quoi miser se dévoiler paraît dangereux
Ils commencent une étrange partie de poker amoureux [1]

[Ehla]
Qui s’est déjà perdu dans le poker des sentiments ? [+0.25]
Qui se sentira courageux ? Qui pourra dévoiler son jeu ? [1]
Qui s’est déjà perdu dans le poker des sentiments ? [1]
Qui s’effacera et qui voudra miser ? Qui mentira le premier ? [-1]

[Grand Corps Malade]
Monsieur Bleu pense qu’il faut qu’elle pense qu’il ne pense pas trop à elle
Madame Rouge croit qu’il croit qu’elle se croit un peu trop belle [2]
Monsieur Bleu a senti qu’elle sentait qu’il se sentait trop bien
Madame Rouge a voulu qu’il la veuille mais sans vouloir aller trop loin [1.75]

Mais de quoi ont-ils peur dès qu’il faut regarder devant eux ?
La rencontre est si claire et le futur si venteux [2]
Est-ce qu’il leur faut cacher leur jeu ou mettre cartes sur table ?
Doivent-ils bluffer leurs sentiments pour se sentir moins vulnérables ? [2]

Doivent-ils miser le minimum pour se protéger ?
Ou prendre des risques pour pousser l’autre à s’engager ? [-1]
Les non-dits les faux-semblants remplissent la partie de contraintes
Le naturel s’est égaré leur amour est un labyrinthe [2]

[Ehla]
Qui s’est déjà perdu dans le poker des sentiments ? [doublon]
Qui se sentira courageux ? Qui pourra dévoiler son jeu ? [doublon]
Qui s’est déjà perdu dans le poker des sentiments ? [doublon]
Qui s’effacera et qui voudra miser ? Qui mentira le premier ? [doublon]

Quand il ne restera qu’une seule carte à retourner
Sera-t-il en toujours temps de nous dévoiler ? [-1]
Pour nous raccorder nos couleurs y aura t-il assez de place ?
Derrière les carreaux dans mon cœur je crois encore au carré d’as [2]

[Grand Corps Malade]
Depuis le lendemain de leur rencontre ils marchent sur des oeufs
Ils découvrent progressivement les règles de leur propre jeu [1.5]
Mais ce soir monsieur Bleu et madame Rouge ferment les volets
Pour une fois sans se poser de question ils repeignent la nuit en violet [0]

[Ehla]
Qui s’est déjà perdu dans le poker des sentiments ? [doublon]
Qui se sentira courageux ? Qui pourra dévoiler son jeu ? [doublon]
Qui s’est déjà perdu dans le poker des sentiments ? [doublon]
Qui s’effacera et qui voudra miser ? Qui mentira le premier ? [doublon]

Qui s’est déjà perdu dans le poker des sentiments ? [doublon]
Qui se sentira courageux ? Qui pourra dévoiler son jeu ? [doublon]
Qui s’est déjà perdu dans le poker des sentiments ? [doublon]
Qui s’effacera et qui voudra miser ? Qui mentira le premier ? [doublon]

Source : Paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 23.50/38 pts soit 9.27/15
– Punchlines 0.25/2 pts
– Profondeur 0.25/1 pt
– Mélodie 0.5/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 10.52/20

 

 

 

 

 

La syllabe au rebond

(Zidane, Zidane, Zidane….)

Après l’époque du ballon j’ai cherché un temps pas long
Puis j’ai quitté mon salon pour bien voir ce que nous valons [2]
Alors j’ai posé des jalons dans le son j’ai pris du galon
Parlons peu, slamons bien, des rimes jusque dans les talons [2]

Comme un gentil egotrip j’ai trouvé comment commencer
Plus de ballons les bras ballants mais des histoires à balancer [0]
Qu’on pense ou qu’on pense pas j’ai mis des phrases en condensé
Qu’on danse ou qu’on danse pas j’ai fait tout ça pour compenser [2]

Alors une passion à palier c’est pas simple on peut pas nier
J’ai accepté par palier de ne plus mettre des paniers [2]
Je ne suis plus derrière la ligne à trois points et sa tension
Je suis devant mes interlignes j’ai mes trois points de suspension [2]

J’ai pris la syllabe au rebond
J’ai pris la syllabe au rebond [1]

J’ai mis des shoots de verbes des lancers francs d’adjectifs
J’ai mis toute ma verve tout ça est très addictif [1]

Je suis en phase offensive et la démarche évolue
J’ai r’çu des passes décisives de musiciens reconnus [2]
J’ai feinté les assonances et dribblé chaque terminaison
J’ai réalisé ma chance pourtant je ne suis qu’à mi-saison [2]

Je suis pas au cœur du contre j’ai smashé en lévitant
On dit bien slam dunk le parallèle est évident [2]
Ils m’ont pas fait une statue à la mi-temps juste un statut d’intermittent [1]
Un tiers mytho, un tiers mutant, un tiers citant des vers chantant [1]
Le money-time est excitant j’y crois jusqu’au dernier quart-temps
Un rien distant mais persistant je joue la rime à chaque instant [1]

J’ai pris la syllabe au rebond [doublon]
J’ai pris la syllabe au rebond [doublon]

J’ai voulu transposer pour que le match devienne ma scène
La pression a explosé comme une drogue jamais malsaine [2]
Je me suis exposé pour que le public devienne jury
C’est fort et c’est un danger comme un shoot de Stephen Curry [2]

C’est au public et à lui seul que revient le droit de m’arbitrer
Quand il kiffe ou quand il gueule il y a pas moyen de m’abriter [2]
Immobile dans 10 ans qu’il me clashe ou qu’il me donne
C’est agile et c’est puissant comme un smash de LeBron [2]

En moins de 24 secondes je dois tirer mon couplet
Et si jamais le coup plaît le bonheur sera complet [0]
J’propose des vers un peu bizarres j’ai le micro dans le viseur
Deux heures de textes un peu bavards j’ai mis un refrain au buzzer [1]

J’ai pris la syllabe au rebond [doublon]
J’ai pris la syllabe au rebond [doublon]
J’ai pris la syllabe au rebond [doublon]
J’ai pris la syllabe au rebond [doublon]

Source : Paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 30/38 pts soit 11.84/15
– Punchlines 0.75/2 pts
– Profondeur 0.5/1 pt
– Mélodie 0.25/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 13.59/20

 

 

 

 

 

 

 

J’suis pas rentré

Maman tu n’aimes pas quand je rentre tard
Tu ne sais pas à quelle heure je vais revenir
Tu redoutes un peu ce genre de soir [2]
Et tant que je ne suis pas là
Tu ne peux pas t’endormir [1]
Maman tu écoutes les bruits dehors
Tu attends celui de la clé dans la serrure
Tu inquiètes bien sur j’ai des remords [2]
Mais c’est les heures qui passent trop vite je te jure [2]

Hé Yema je vais te raconter
Pourquoi un soir je suis pas rentré [-1]
Sans faire exprès je l’ai croisé
Et moi j’ai voulu toucher [-1]
Hé Yema je vais te raconter [doublon]
Pourquoi un soir je suis pas rentré [doublon]
C’était un soir à Paris
Et c’est là qu’elle m’a souri [1]
Hé Yema je vais te raconter [doublon]
Je vais te raconter

Maman j’aime quand le soleil se couche
Quand il bascule il bouscule ma raison
Et quand les ondes du crépuscules me touchent [2]
J’ai du mal à rentrer à la maison [2]
Maman je vais te raconter ce soir là
Je ne sais plus si c’est moi qui l’ai enlacé
Je me souviens juste de la douceur de ses bras [1]
Et de sa voix qui m’a dit « allons danser » [0]

Hé Yema je vais te raconter [doublon]
Pourquoi un soir je suis pas rentré [doublon]
Je suis allé au café
J’ai un peu stationné [-1]
Hé Yema je vais te raconter [doublon]
Pourquoi un soir je suis pas rentré [doublon]
Sans faire exprès j’ai découché
Et là je me suis amusé [-1]
Hé Yema je vais te raconter [doublon]
Je vais te raconter [doublon]

Maman il faut que tu me comprennes
Elle est si complexe et si légère à la fois
J’aimerai déjà qu’elle m’emmène [2]
Dans ses secrets, ses zones d’ombres, ses éclats [1]
Maman crois moi, elle est incroyable
Elle est une lumière, une musique, une diva
Je nous vois déjà inséparable [2]
Mais maman sûrement tu la connais déjà [1]

Hé Yema je vais te raconter [doublon]
Pourquoi un soir je suis pas rentré [doublon]
En marchant je l’ai observé
Et je l’ai laissé m’emporter [-1]
Hé Yema je vais te raconter [doublon]
Pourquoi un soir je suis pas rentré [doublon]
C’est la plus belle des folies
Et elle s’appelle Ravi [1]
Hé Yema maintenant tu sais
Pourquoi un soir j’suis pas rentré [-1]
Sans faire exprès je l’ai croisé [doublon]
Et moi j’ai voulu toucher [doublon]
Hé Yema maintenant tu sais [doublon]
Pourquoi un soir j’suis pas rentré [doublon]
C’était un soir à Paris
Et elle s’appelle Ravi [doublon]

Source : paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 14/42 pts soit 5/15
– Punchlines 0.25/2 pts
– Profondeur 0.25/1 pt
– Mélodie 0.25/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 6/20

 

 

 

 

 

 

Charades

Mon premier c’est du bitume c’est de la matière, désolé
C’est des fenêtres dans des cubes face à un horizon morcelé [-1]
Et puis c’est des couloirs son courbe entre deux falaises de béton
Tant de construction humaine et si peu de nature qui lui répond [2]

Mon deuxième c’est des gens qui vivent très proches les uns des autres
Et ne se regardent pas forcément même quand ils habitent côte à côte
Mais quand parfois ils osent se parler dans une impulsion citoyenne
Ça rend le décor plus doré et puis ça ouvre sur mon troisième [1.75]

Mon troisième c’est du mélange des rencontres et des partages
Ca crée une alchimie étrange qui nous fait grandir à chaque âge [2]
Y’a des sourires dans toutes les langues et des différences qui s’effacent
J’ai vu de belles vies apaisées et j’ai vu aussi les vies d’en face [1]

Mon tout c’est la grande ville je me promène dans ses charades
Je me trompe parfois de sens et dans chaque erreur je me balade [2]
Je l’ai choisie depuis longtemps comme le meilleur terrain de jeu
Pour lui parler parfois j’avoue j’ai tenté de m’y perdre un peu [2]
Mon tout c’est la grande ville elle m’a saisi depuis l’enfance
Je la connais trop bien je la critique et je l’encense [2]

Je la tutoie depuis longtemps même si jamais elle ne se dévoile
J’ai tenté de l’apprivoiser c’est elle qui m’a pris dans sa toile [2]
Elle m’a nourri, elle m’a formé, elle m’a offert de son ivresse
Elle a failli me voir tomber, me reprendre de justesse [2]

Et quand sa nuit m’offrait l’asphalte comme seul et unique horizon
Elle s’est révélée comme la préface de toutes mes inspirations [1]
Et aujourd’hui encore quand je rentre seule et très tard
Que la grande ville s’est habillée de son gros blouson de pluie noire [1]
J’aime bien qu’elle me retienne, qu’elle me regarde dans les yeux
Elle sait que je lui cède et je retourne m’y perdre un peu [1]

Mon premier c’est une clameur sougacente, permanente
Un murmure familier comme une rumeur rassurante [2]
C’est un tourbillon de voix et de reflet de lumières
C’est du mouvement de la musique, des rires et plaisirs populaires [1]
Mon deuxième c’est le silence est le chagrin des ruelles mortes
C’est de la tristesse derrière les murs et de l’isolement derrière les portes [2]
C’est la misère à ciel ouverte et la détresse en libre accès
Face aux odeurs de pourriture et des déchets de nos excès [-1]
Mon troisième est une terre d’expérience, un laboratoire
Pour les progrès et les dangers que le futur va faire valoir [2]
C’est le règne des contrastes qui fait que notre société tremble
Qui nous contraint à vivre seul, qui nous enseigne à vivre ensemble [2]

Mon tout c’est la grande ville je me promène dans ses charades [doublon]
Je me trompe parfois de sens et dans chaque erreur je me balade [doublon]
Je l’ai choisie depuis longtemps comme le meilleur terrain de jeu [doublon]
Pour lui parler parfois j’avoue j’ai tenté de m’y perdre un peu [doublon]
Mon tout c’est la grande ville elle m’a saisi par mes 5 sens
En me donnant ses codes, elle m’a volé mon innocence [1]
Mais elle m’a éveillé, réveillé, révélé en m’abritant
Je reste émerveillée et égayé par elle et tous ses habitants [2]
Elle m’a appris, elle m’a conquis, elle m’a offert de sa folie
Je sais qu’elle n’est pas tout le temps belle je la trouve pourtant jolie [2]
Et quand j’ai traversé ses jours et ses nuits sans transition [1]
Elle s’est révélée comme la préface de toutes mes inspirations [doublon]
Et aujourd’hui encore quand je rentre seule et très tard
Que la grande ville s’est habillée de son gros blouson de pluie noire [1]
J’aime bien qu’elle me retienne, qu’elle me regarde dans les yeux [doublon]
Elle sait que je lui cède et je retourne m’y perdre un peu [doublon]

À ton tour de la grande ville tu vas découvrir les charades
Tu vas te laisser surprendre sans vraiment chercher de parade [1]
Tu vas l’aimer, la détester, et comme je connais bien ce jeu
Je vais flipper quand tu choisiras de t’y perdre un peu

Source : Paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 34.75/53 pts soit 9.83/15
– Punchlines 1/2 pts
– Profondeur 0.5/1 pt
– Mélodie 0.25/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 11.83/20

 

 

 

 

 

 

Dimanche soir

Parce qu’avec toi le temps a pris de nouvelles dimensions
Que ma routine s’est égarée dans ces changements de direction [1]
Parce que les jours de la semaine se mélangent dans ce bazar
Parce que c’est toi, parce que t’es là, je n’ai plus peur du dimanche soir [1]

Parce que ça arrive tellement souvent que je sois en pic de sentiments
Et que ma pudeur accepte quand même de te le faire comprendre gentiment [2]

Parce qu’il paraît que l’homme s’habitue vite, s’habitue trop
Et qu’moi je sais que mes deux mains ne se lasseront jamais de ta peau [1]

Quand je vois tout ce qu’on a construit, je me dis que 10 ans c’est tellement long
Et puis je me dis que c’est tellement court à chaque fois que s’affiche ton prénom [1]
Parce que le temps n’a pas d’emprise sur la couleur de tes yeux
Parce que le vent éteint une petite flamme mais attise un grand feu [1]

Parce qu’on s’est tant rapprochés que nos souvenirs se ressemblent
Parce que quand la vie n’est pas simple, c’est tellement mieux d’être ensemble [2]
Parce que je sais que le lundi, je vais te parler et te voir
Parce que c’est toi, parce que t’es là, je n’ai plus peur du dimanche soir [1]

Je l’ai dans la tête comme une mélodie alors mes envies dansent
Dans notre histoire rien n’est écrit mais tout sonne comme une évidence [2]
Parfois elle aime mes mots mais cette fois c’est elle que mes mots aiment
Et sur ce coup la c’est elle qui a trouvé le plus beau thème [2]

Parce que je te chambre sur tes manies mais que je pourrai plus me passer d’elles
Parce que je me moque de tes défauts mais qu’ils me sont devenus essentiels [1]
Parce qu’avant de te regarder partir, je te vois te maquiller dans le miroir

Parce que c’est toi, parce que t’es là, je n’ai plus peur du dimanche soir [1]
Parce qu’on est libres quand on est forts et plus forts quand nos liens se soudent
Qu’une mauvaise passe devient alors moins profonde que le creux du coude [2]

Parce que tous les nuages du monde n’empêchent pas les pleines lunes
Et que chaque fois qu’elles brillent, c’est nos débuts qui se rallument [1.75]
Parce que tu sais ce que j’aime, parce que je sais ce que tu veux
Et que c’est quand même une première fois dès qu’on est seuls tous les deux [1]

Parce que 120 mois plus tard, je viens encore juste de te rencontrer
Parce que tu es mon plan A et que tu seras aussi mon plan B [-1]

Après 10 ans d’un beau voyage où je me rappelle de chaque seconde
Après 10 ans qui ont vu naître les quatre plus beaux yeux du monde [2]

C’est toi qui as trouvé le plus beau thème de notre histoire [1]
Parce que c’est toi, parce que t’es là, je n’ai plus peur du dimanche soir [doublon]

Je l’ai dans la tête comme une mélodie alors mes envies dansent [doublon]
Dans notre histoire rien n’est écrit mais tout sonne comme une évidence [doublon]
Parfois elle aime mes mots mais cette fois c’est elle que mes mots aiment [doublon]
Et sur ce coup la c’est elle qui a trouvé le plus beau thème [doublon]

Source : Paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 22.75/35 pts soit 9.75/15
– Punchlines 0.25/2 pts
– Profondeur 0.25/1 pt
– Mélodie 0.25/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 10.75/20

 

 

 

 

 

1000 vies

Tel un Rubik’s Cube la vie est pleine de facettes
Faut faire tourner les couleurs savoir répondre au casse-tête [2]
Entre les vertes et les rouge il faut chercher les liaisons
La vie à plusieurs faces est tellement de combinaisons [2]

On s’est tous demander par quel côté commencer
Comment éviter les erreurs ou comment les compenser [2]
On a appris, on a raté et on a changé d’avis
Dans le Rubik’s Cube on a tous eu mille vies [1]

Je suis censé être à mi-parcours de ce qu’on appelle l’existence
J’ai regardé devant un peu derrière j’ai évaluer les distances [2]
Et dans ce parcours compliqué j’ai ouvert tous les tiroirs
Il y a beaucoup de vies qui sont tombées quand j’ai secoué ma mémoire [1]

Quelques bons choix pour aller haut
Et des ratés des aléas [+2]
Je suis perdant de cette vie ci
Mais pour celle là j’suis lauréat [2]

Quelques bons choix pour aller haut [doublon]
Et des ratés des aléas [doublon]
Je suis perdant de cette vie ci [doublon]
Mais pour celle là j’suis lauréat [doublon]

Entre coups de coeur et coups de cul
Beau hasard et belles envies
On a fait ce qu’on a pu [1]
On a tous eu mille vies [1]

Eleve à facilités, un peu trop dissipé
Maison près des cités [0]
Fout le bazar depuis le CP
Des modèles à la maison et des exemples dans la rue
Sur trois ou quatre horizons j’ai pu aiguiser ma vue [2]
Gentil fils bien élevé et p’tite caille-ra morve au nez [-1]
Adolescent bien casse-couille
Et sportif touche à tout [1.25]
Tennisman et sprinteur
Basketteur bien physique
Prof de sport, entraîneur [1]
Et bientôt tétraplégique [1]
Commercial dans un bureau
Loin de leurs us et coutumes
Loin de leur rentabilité, bonus et costumes [2]
Banlieusard dans l’âme
Et même apprenti bobo
Amoureux de ma femme [2]
Et bien sûr papa gateau [1.5]

Quelques bons choix pour aller haut [doublon]
Et des ratés des aléas [doublon]
Je suis perdant de cette vie ci [doublon]
Mais pour celle là j’suis lauréat [doublon]

Quelques bons choix pour aller haut [doublon]
Et des ratés des aléas [doublon]
Je suis perdant de cette vie ci [doublon]
Mais pour celle là j’suis lauréat [doublon]

Entre coups de coeur et coups de cul [doublon]
Beau hasard et belles envies [doublon]
On a fait ce qu’on a pu [doublon]
On a tous eu mille vies [doublon]

Tel un Rubik’s Cube la vie est pleine de facettes [doublon]
J’ai pisté les bonnes couleurs
J’ai grillé certaines cachettes [1]
J’ai pas cherché les problèmes
Mais parfois ils m’ont trouvé
Pour l’esprit d’adaptation, j’ai plus rien à prouver [0]
J’accumule les existences et j’aime vivre à l’excès
Mais qui a plusieurs vies a bien plusieurs décès [0]
Faire le deuil de certains souffles pour retrouver la joie
Accepter d’être mort déjà une ou deux fois [1]
Pour ma dernière vie en date j’ai trouvé une belle piste
J’ai écrit sur tous les fronts, certains m’appellent l’artiste [2]
J’ai plusieurs cordes à mon stylo et je veux en faire bon usage
Dans cette vie là et celle d’après je ne serai pas plus sage [2]

Quelques bons choix pour aller haut [doublon]
Et des ratés des aléas [doublon]
Je suis perdant de cette vie ci [doublon]
Mais pour celle là j’suis lauréat [doublon]

Quelques bons choix pour aller haut [doublon]
Et des ratés des aléas [doublon]
Je suis perdant de cette vie ci [doublon]
Mais pour celle là j’suis lauréat [doublon]

Entre coups de coeur et coups de cul [doublon]
Beau hasard et belles envies [doublon]
On a fait ce qu’on a pu [doublon]
On a tous eu mille vies [doublon]

Source : paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 31.75/52 pts soit 9.15/15
– Punchlines 0.5/2 pts
– Profondeur 0.25/1 pt
– Mélodie 0.25/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 10.40/20

 

 

 

 

 

 

Le langage du corps

Le corps humain est un royaume où chaque organe veut être le roi
Y’a le coeur, la tête les couilles, ça vous le savez déjà [2]
Mais les autres parties du corps ont aussi leur mot à dire
Chacun veut prendre le pouvoir et le pire est à venir [1]

Il y a bien sûr la bouche qui a souvent une grande gueule
Elle pense être la plus farouche mais se met souvent le doigt dans l’ œil [1]
Elle a la langue bien pendue pour jouer les chefs du corps humain
Elle montre les dents c’est connu mais n’a pas le cœur sur la main [1]

Seulement la main n’a pas forcément le monopole du cœur
Elle aime bien serrer le poing, elle aime jouer les terreurs [1]
Elle peut même faire un doigt elle ne fait rien à moitié
La main ne prend pas de gants et nous prend vite à contre-pied [-1]

Le pied n’a pas de poil dans la main mais manque d’ambition
Au pied levé je dirais comme ça que le pied n’a pas le bras long [1]
Les bras eux font des grands gestes pour se donner le beau rôle
Ils tirent un peu la couverture mais gardent la tête sur les épaules [1]

On peut être timide ou on peut parler fort
D’toute façon ce qui décide c’est le langage du corps
On peut avoir l’esprit vide ou un cerveau comme un trésor [1]
D’toute façon ce qui domine c’est le langage du corps [1]
C’est le langage du corps
C’est le langage du corps

Quand la bouche en fait trop la main veut marquer le coup
Pour pas prendre sa gifle la bouche prend ses jambes à son cou [1]
La bouche n’a rien dans le ventre elle préfère tourner le dos
Et la main sait jouer des coudes la tête lui tire son chapeau [1]

Mais l’oeil il n’est pas d’accord elle lui fait les gros yeux
Ils sont pas plus gros que le ventre mais l’oeil il sait ce qu’il veut [1]
Car œil à la dent dure sur le corps le sait tout le monde le voit
À part peut-être la main qui pourrait bien s’en mordre les doigts [2]

Et la jambe dans tout ça et bien elle s’en bat les reins
Elle est droit dans sa botte et continue son chemin [2]
Personne ne lui arrive à la cheville quand il s’agit d’avancer
Même avec son talon d’Achille elle trouve chaussure à son pied [-1]
Les pieds travaillent main dans la main et continuent leur course
Jamais les doigts en éventail ils se tournent rarement les pouces [1.75]
Ça leur fait une belle jambe toutes ces querelles sans hauteur
Les pieds se foutent bien de tout ça loin des yeux loin du cœur [1]

On peut être timide ou on peut parler fort [doublon]
D’toute façon ce qui décide c’est le langage du corps [doublon]
On peut avoir l’esprit vide ou un cerveau comme un trésor [doublon]
D’toute façon ce qui domine c’est le langage du corps [doublon]
C’est le langage du corps [doublon]
C’est le langage du corps [doublon]

Pour raconter l’corps humain rien n’est jamais évident
Je m’suis creusé la tête et même un peu cassé les dents [1]
Alors ne faites pas la fine bouche j’espère que vous serez d’accord
Que c’texte est tiré par les cheveux mais que petit à petit il prend corps [2]

J’n’ai pas eu froid aux yeux mais je reste un peu inquiet
Je croise les doigts pour qu’au final je retombe un peu sur mes pieds [-1]
Ne soyez pas mauvaise langue même si vous avez deviné
Que pour écrire ce poème je me suis tiré les vers du nez [-1]

On peut être timide ou on peut parler fort [doublon]
D’toutes façons ce qui décide c’est le langage du corps [doublon]
On peut avoir l’esprit vide ou un cerveau comme un trésor [doublon]
D’toutes façons ce qui domine c’est le langage du corps [doublon]
C’est le langage du corps [doublon]
C’est le langage du corps [doublon]

Source : Paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 18.75/46 pts soit 6.11/15
– Punchlines 0.75/2 pts
– Profondeur 0.25/1 pt
– Mélodie 0.5/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 7.86/20

 

 

 

 

 

 

Patrick

Je t’admire intensément, je suis ton parcours en secret
Je veux t’écrire depuis longtemps et, cette année, je me sens prêt [-1]
C’est pas facile, tu m’impressionnes par ton charisme et ton talent
Tu parles fort, t’en fais des tonnes ; pour moi, c’est bien toi le plus grand [1]

Tu marches fièrement dans ta ville où tout l’monde te voit comme un roi
Tu as rendu la vie plus belle pour ceux qui habitent Levallois [1]
Les entreprises viennent à la pelle, mais pas trop les logements sociaux
Du coup, ta ville est bien plus belle ; c’est vrai que, les pauvres, c’est pas beau [1]

Patrick, Patrick, les juges sont des méchants
T’inquiète, Patrick, personne ne les entend [1]
Patrick, Patrick, tu es fort, fier et franc [2]
Merci Patrick, c’est bien toi le plus grand [1]

Depuis longtemps, tu sais très bien que la morale et la décence
C’est pour les faibles, ça sert à rien ; toi, loin des scrupules, tu avances [2]
C’est prouvé : c’est toi l’meilleur, t’as sur le dos et sur les bras
Plus de mises en examen que ton ami Nicolas [1]
Blanchiment de fraude fiscale, et déclaration mensongère
Corruption, Panama papers, j’oublie sûrement quelques affaires [1]

Toi, tu restes droit dans tes bottes, tête haute et grande gueule
Tous ces juges, toi et tes potes, tu sais même pas ce qu’ils vous veulent [2]

Patrick, Patrick, les juges sont des méchants [doublon]
T’inquiète, Patrick, personne ne les entend [doublon]
Patrick, Patrick, tu es fort, fier et franc [doublon]
Merci Patrick, c’est bien toi le plus grand [doublon]

Pour servir ton clientélisme, rien n’pourra jamais t’arrêter
Tu t’en fous si, de toute la France, c’est ta ville la plus endettée [2]
J’me demande parfois qui sont ceux que tu tiens par les couilles
Pour être encore en liberté après avoir mis tant de douilles [2]

Y’a plein de p’tits frères en prison pour des conneries, des p’tits trafics
Toi, tu croules sous les affaires, mais t’es élu d’la république [1]
C’est bien grâce à des gens comme toi que j’ai confiance en mon pays
En sa justice et en ses droits, vive la France et son mépris [2]

Et, si tu m’invites à chanter dans ton royaume, je veux bien venir
J’prends pas d’cash j’veux être déclaré : tu sais même pas c’que ça veut dire [1.75]
Mais je chanterai avec bonheur, avec ardeur à chaque instant
Je chanterai pour toi, Patrick, car, pour moi, tu es le plus grand [1]

Patrick, Patrick, les juges sont des méchants [doublon]
T’inquiète, Patrick, personne ne les entend [doublon]
Patrick, Patrick, tu es fort, fier et franc [doublon]
Merci Patrick, c’est bien toi le plus grand [doublon]

Source : Paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 21.75/32 pts soit 10.19/15
– Punchlines 1/2 pts
– Profondeur 0.5/1 pt
– Mélodie 0.25/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 12.19/20

 

 

 

 

 

 

 

Ensemble

A celui qui veut construire sa maison tout seul
A celui qui pense que l’enfer c’est les autres
A celui qui ne tend jamais la main par orgueil [1]
A celui qui préfère dire le mien que le nôtre [2]

A celui qui pense qu’on doit être seul pour être libre
Qu’on n’est jamais mieux servi que par soi même
Moi je dis que j’ai besoin des autres pour bien vivre [2]
J’affiche l’esprit d’équipe comme un emblème [2]

Tout seul je vais vite
Ensemble on va loin
L’esprit d’équipe [1.75]
Comme un besoin [1]

Tout seul je vais vite [doublon]
Ensemble on va loin [doublon]
L’esprit d’équipe [doublon]
Comme un besoin [doublon]

L’homme est un animal qui est fait pour vivre en meute
Tout seul il s’ennuie, il stagne, il se perd
Il est pour son voisin le meilleur thérapeute [2]
Il est pour ses prochains le plus fiable des repères [1.75]

Parce que plus que jamais j’aime la force de l’équipe
La puissance du collectif je l’ai vécu et j’y crois
Et même si je suis toujours mauvais en mathématiques [1]
Je pense que chez l’homme un plus un égale trois [1]

Tout seul je vais vite [doublon]
Ensemble on va loin [doublon]
L’esprit d’équipe [doublon]
Comme un besoin [doublon]

Tout seul je vais vite [doublon]
Ensemble on va loin [doublon]
L’esprit d’équipe [doublon]
Comme un besoin [doublon]

Les hommes sont plus forts quand ils savent leurs faiblesses
Chaque interaction est féconde, explique leur
Que l’entraide et le partage c’est l’avenir de l’espèce [2]
Quand la vie est trop lourde, portons-la à plusieurs [1.5]
Tout seul je vais vite, ensemble on va loin
Quand je fais ma partie, je peux passer le témoin [1]
Tout seule je résiste, ensemble on craint rien
On progresse, on grandit et putain on rigole bien [1]

Tout seul je vais vite [doublon]
Ensemble on va loin [doublon]
L’esprit d’équipe [doublon]
Comme un besoin [doublon]

Tout seul je vais vite [doublon]
Ensemble on va loin [doublon]
L’esprit d’équipe [doublon]
Comme un besoin [doublon]

Tout seul je vais vite [doublon]
Ensemble on va loin [doublon]
L’esprit d’équipe [doublon]
Comme un besoin [doublon]

Tout seul je vais vite [doublon]
Ensemble on va loin [doublon]
L’esprit d’équipe [doublon]
Comme un besoin [doublon]

Source : Paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 21/28 pts soit 11.25/15
– Punchlines 0.75/2 pts
– Profondeur 0.25/1 pt
– Mélodie 0.5/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 13/20

 

 

 

 

 

 

Issam

J’ai rencontré un enfant
Au regard qui pétille
Un air vif et brillant
Dans chaque pupille [1]

Déjà mature mais innocent [1.5]
Gardant toujours sa fraîcheur
Il a choisi de ne prendre que le meilleur [2]
J’ai rencontré un sourire

Qui fait tomber tous les murs
Qui fait craquer les esprits les plus durs [1]
Il réinventait l’avenir [1]
Toujours prêt à repartir

Il transformait chaque défaite en souvenir [1]
J’ai rencontré un modèle
Un exemple, l’air de rien
L’esprit sain, le coeur humble et serein [2]

Il savait foutre le bordel [1.75]
Mais toujours dans le bon sens
Une aura qui savait mettre de l’ambiance [1]
J’ai rencontré un artiste

Un acteur de la vie
Un créateur d’enthousiasme et d’envie [1.75]
Il a dansé sur la piste [2]
Avec tellement de grâce

De beauté, de bonté, la grande classe [2]
J’ai rencontré un guerrier
Le plus fou, le plus fort
Ceux qui l’ont connu sont d’accords [1]

Le plus grand aventurier [-1]
Un brave parmi les braves
Et tout ceux qui l’ont connu le savent [2]
J’ai rencontré un héros

Pour définir le courage
Dans le dictionnaire y’a ses yeux en pleine page [2]
Et je pèse chacun de mes mots [2]
Il fût noble et résistant

Et je l’ai admiré à chaque instant [2]
J’ai rencontré un soleil
Une énergie, une lumière
De ceux qui brûlent aux croyances nos repères [1]

De ses rayons il balaye [1]
Tous nos doutes et nos réticences
A nos combats il a donné un sens [1]
J’ai rencontré une belle âme

Regard tendre et fier
On a tous côtoyé un petit frère [1]
J’ai rencontré Issam [1]
Et puis j’ai fait connaissance
J’ai rencontré Issam
Et j’ai eu beaucoup de chance [2]

Source : Paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 33/50 pts soit 9.9/15
– Punchlines 0.5/2 pts
– Profondeur 0.25/1 pt
– Mélodie 0.25/1 pt
– Flow 0.25/1 pt

Sous-total 11.25/20

 

 

 

 

 

 

Espoir Adapté

[Grand Corps Malade]
Bah ouais c’est sûr c’est la merde, c’est pas trop ça qu’était prévu
Nos ambitions sont en berne et notre avenir en garde à vue [1]
Et si c’est vrai que l’intelligence, c’est la capacité d’adaptation
Il va falloir la jouer rusé face à certaines situations [2]

Avec une enclume sur le dos, les pieds liés et le vent de face
C’est déjà plus dur d’aimer la vie, de faire des sourires dans la glace [2]
On a perdu la 1ère manche mais le même joueur rejoue
Le destin nous a giflés et on veut pas tendre l’autre joue [2]

Alors va falloir inventer, avec du courage plein les poches
Trouver autre chose à raconter pour pas louper un 2ème coche [2]
Y’avait sûrement plusieurs options et finalement on a opté
Pour accepter cette position et trouver un espoir adapté [-1] [+1]
Alors on va relever les yeux quand nos regrets prendront la fuite
On se fixera des objectifs à mobilité réduite [2]
Là-bas au bout des couloirs, y’aura de la lumière à capter
On va tenter d’aller la voir avec un espoir adapté [0]

[Anna Kova]
Can you hear me [Anglais]
I am awake [Anglais]
Can you see all the fights that I’ve been through [Anglais]
My eyes don’t lie [Anglais]
I’ll reach the light [Anglais]
And hope will guide me [Anglais]

[Grands Corps Malade]
Un espoir adapté c’est l’envie d’croire qui résiste
Même en milieu hostile c’est la victoire qui existe [2]
C’est 5 potes un peu perdus que tentent de battre encore des ailes
C’est retrouver le goût de la sueur entre deux barres parallèles [2]

Un espoir adapté, c’est de l’espoir bousculé
Parce qu’on est dos au mur, il y a plus de place pour reculer [0]
Comme un instinct de survie, on pense encore à avancer
À la fin de quelque chose, y’a bien un truc à commencer [0]

Après avoir nagé au cœur des points d’interrogation
On va sortir de la torpeur, certains diront reconversion [1]
Là-bas au bout des couloirs, y’aura de la lumière à capter [doublon]
On va tenter d’aller la voir avec un espoir adapté [doublon]

[Anna Kova]
I’ve been trying to let it go [Anglais]
Been trying to free my soul [Anglais]
But all the friends that I have lost [Anglais]
And all the scars that I have left [Anglais]
My body embodies all my sorrows [Anglais]
My bones mirror my own morals [Anglais]
Now I don’t need nothing more than to feel my heart pounding [Anglais]
I’ll hold on to this second chance I’ll breathe it [Anglais]

[Grand Corps Malade]
Retrouver un espoir sans oublier ceux qui saignent
Car dans cette quête on est pas tous logés à la même enseigne [2]
Moi j’ai eu ma 2ème chance et même si j’peux la rendre belle
Je pense souvent à la tristesse du dernier sourire de Noël [2]

Un espoir adapté, c’est faire le deuil de tous les autres
Sourire encore ne serait-ce qu’en hommage à tous les nôtres [2]
Ceux qu’étaient là, qui m’ont porté au propre comme au figuré
Ceux qu’ont adapté leur vie pour rendre la mienne moins compliquée [0]

[Anna Kova]
Can you hear me [Anglais]
I am awake [Anglais]
Can you see all the fights that I’ve been through [Anglais]
My eyes don’t lie [Anglais]
I’ll reach the light [Anglais]
And hope will guide me [Anglais]

Source : Paroles

Évaluation YDM,

– Rimes 22/36 pts soit 9.16/15
– Punchlines 0.75/2 pts
– Profondeur 0.5/1 pt
– Mélodie 0.5/1 pt
– Flow 0.5/1 pt

Sous-total 10.91/20

 

 

Pour conclure,

 

Évaluation textuelle de cet album – Plan B – est de 154.26/15 soit 10.28/20

Il peut donc être qualifié d’album textuellement passable

 

Osez le bon sens !

YDM

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