Bryan, where is my gun ?

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Le gouverneur républicain du Texas (pléonasme ?) soutient un texte de loi qui devrait autoriser aux plus de 21 ans titulaires d’un permis, le port d’un pistolet au sein des campus de son État.

 

 

 

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Selon l’article sus-cité, seuls les policiers s’inquiètent, à juste titre, de ce port d’armes généralisé, qui risque de créer des confusions et donc des bavures lors d’échanges de tirs avec des intrus armés.

Les fameuses tueries d’écoles et le récent massacre à Virginia Tech de Seung-Hui Cho, auront eu raison des principes d’exemption d’armes dans des lieux particuliers; «Gun free zone». Comparable au Duty free, sauf qu’à aéroport, on ne paie pas les taxes dans les zones détaxées alors qu’avec les armes, on en prolonge le port dans les campus.

Personne ne pourra abonder dans ce sens en France et cette décision nous semble à tous assez incongrue, voire stupide. Néanmoins, c’est une décision démocratique. Les texans ont décidé de s’armer partout; d’étudier avec une arme, c’est leur choix. Il est certes, incompréhensible d’ici comme d’habitude, mais la logique est plutôt respectée. Les américains, au grand dam du reste de la planète, ont bien réélu George Bush. Venant du Texas, la décision provocante aurait été celle contraire.

De mémoire, nous n’avons pas encore déploré ce genre d’évènements meurtriers dans nos écoles et cela est en grande partie, dû à la limitation drastique du nombre de permis de port d’armes en France et de la lutte continue des policiers contre tous les trafics d’armes.

Pour fréquenter assez régulièrement les universités franciliennes, je dois reconnaître que l’accès a été renforcé dans toutes les facultés. Il faut présenter une carte d’étudiant ou être invité pour pouvoir pénétrer dans le campus de Paris 13, par exemple. Il y’a quelques années, il n’y’avait aucun contrôle, aucun garde.

Les campus français présentent enfin un avantage indéniable sur les américains: ils sont à taille humaine. Ce nombre limité d’étudiants permet, en règle générale, d’identifier ou de détecter les personnes étrangères, d’assurer un maillage associatif efficace et une bonne communication entre individus. Cela nuit à l’isolement, crée ou recrée le lien social qui garantit le bon état d’esprit dans lequel nos étudiants viennent acquérir le savoir.

Avec ces mesures, le problème des armes à feu et pire, des armes à feu autorisés dans les campus demeurera toujours une busherie de plus, une américanité, diraient certains !

Osez le bon sens !

YDM

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