Audrey Pulvar, l'autre Olivia Pope ?

Il est une série qui tient un discours assez peu féministe sur les femmes au travail. Scandal.

La série, créée par une certaine Shonda Rhimes, retrace la vie professionnelle et personnelle d’une experte en relations publiques, Olivia Pope, particulièrement réputée pour sa gestion des crises, et de son staff, composé d’avocats débutants et confirmés, d’un expert en litige, d’un hacker et d’une détective. Fitzgerald Grant, le président des États-Unis, est un vieil ami d’Olivia qui demande son aide lorsqu’une de ses assistantes fait courir le bruit qu’ils couchent ensemble…

 

 

Je ne peux que vous la conseiller pour que vous vous rendiez compte à quel point cette Olivia Pope mène sa barque à Washington. Sa carrière est trépidante et est essentiellement basée sur : son réseau, ses manigances (l’une de ses employés couche aussi opportunément avec le procureur général des US et un autre, ex-espion traficote, pirate, torture pour son compte)et surtout ses coucheries avec le président américain.

 

Olivia Pope, négresse de salons au physique incendiaire (j’avoue que cela ne m’aurait pas du tout gêné qu’elle soit blonde. Celle qui a inspiré le personnage est néanmoins Judy Smith), incarne une communicante de très haut vol qui s’attèle à chaque épisode à sortir ses prestigieux clients de toutes sortes de situations embarrassantes (candidat couchant avec la femme de son frère gouverneur, sénateur accusé de meurtre, passés troubles de candidats aux élections, espionnages, …) tout en essayant (feignant?) d’arrêter d’être l’amante de Fitzgerald Grant (Toute ressemblance avec une personne connue est fortuite, n’est-ce pas ?). En fait, c’est une Monica Lewinski améliorée (pas une simple stagiaire mais la responsable de sa campagne), une sorte de courtisane qui a réussie à mettre le grappin sur le personnage le plus important du pays et qui en joue. Et elle en joue très bien. ça en est humiliant pour notre virilité.

 

 

le-president-fitz-et-olivia-popeElle a son propre jeu de clés du bureau ovale, elle sait manipuler (alternance de menaces et de gentillesses, suppliques de petite fille, dressage de matrone,… C’est le Comment faire d’un homme puissant un clebs ?) ce pauvre pantin de Grant, obnubilé par son menhir (merde, sa vivacité d’esprit et son incomparable intelligence) et va même jusqu’à coucher (et assumer difficilement sa putasserie. C’est une fille bien) pour faire pencher la balance dans son camp. Ainsi, se rend-t-elle dans une résidence de repos de ce dernier pour se vendre et obtenir des informations.

Tous ces métiers d’entregent, d’intercession, de salons sont toujours très crapoteux. Votre hypocrisie est aussi grande que votre carnet d’adresses est remplie. Y faire sa place exige de supporter la crasse : il faut aimer tout le monde, sourire à tout le monde, avaler, comploter, accommoder, ne jamais insulter l’avenir et donc sucer tout le monde pour s’y maintenir.

C’est une pute. Une bonne pute. Une pute bien. Une de ces poules qui ne marchent pas mais qui croient que le fait d’avoir lu la princesse de Clèves, les rend différentes des trotteuses. Et elle est plutôt très bonne dans son métier. Grant est son fidèle chien et son business tourne grâce et autour de sa dépendance.

 

 

Elle n’est pas née dans le caniveau, la Pope. Elle connaît ces gens, les fréquente depuis sa tendre enfance. Cette dernière connaît les codes et est visiblement un exemple d’assimilation productive (son père est un directeur d’une agence secrète, elle a fait des études supérieures dans les meilleures universités américaines et suisses, elle prend tout le monde au téléphone et elle a ses entrées partout) et en devenant la responsable de campagne de ce fameux fils à papa (sa femme a d’ailleurs été violée par le père du président mais a refusé de le dénoncer pour assouvir son ambition démesurée, devenir first lady à tout prix. Accepter l’inacceptable, pourvu que l’on gagne. L’Amérique!), elle s’est retrouvée dans son lit.

Le prétexte commode : l’amour.

La réalité : l’opportunisme, le calcul ou la bassesse.

 

 

Féminisme débilitant de salons, de Canal +

Car personne ne l’empêchait d’arrêter de s’agenouiller pour être dans les petits papiers de son président, squatter la Maison Blanche et bétonner son CV et son carnet d’adresses. Elle a couché pour resplendir, pour assouvir son ambition et cette propagande qui fait des femmes qui souhaitent réussir, des ventouses, est assez malsaine. Mais n’est-ce pas le reflet de la réalité ?

Ne voit-on pas chaque année fleurir de dizaines de reportages dithyrambiques sur Marylin Monroe, l’ambitieuse par excellence, une pauvre courge qui couchait avec tout ce qui tenait le manche à Hollywood, dans le show biz, et réellement avec un président de la république ?

Ne voit-on pas toutes les louanges qui sont tressées à une Lady Diana, une bouffeuse de porridge qui a été élevée en batterie pour devenir la femme du Prince Charles et qui n’a cessé de le tromper avec tout et n’importe quoi au prétexte qu’elle était abandonnée par son mari ?

 

Olivia Pope, c’est Marylin Monroe. Olivia Pope, c’est Lady Di. Olivia Pope, c’est une courtisane qui a réussi son coup. Et c’est cela qu’on nous vend partout, comme modèle de réussite pour les jeunes femmes. Il ne s’agit point de créer, de s’élever par ses propres moyens; mais, de savoir astucieusement jouer de sa plastique pour se faire aider dans son ascension.

L’ascenseur social ma fille, tu le prendras à genoux, tu suceras le gardien d’immeuble. Ou mieux, tu suceras l’ascensoriste.

C’est ça, Olivia Pope. Et en étant un peu parano, l’on serait enclin de croire qu’il est sain pour une femme, et notamment une femme noire, de coucher, de papillonner, pour réussir.

 

Tiens-moi la bite et tu atteindras les sommets.  (on dirait un producteur à une actrice française, non ?)

Mais à l’horizon, point de féministes. Et Olivia Pope conquerra l’âme des petites filles, à qui l’on aura fait comprendre insidieusement que sucer, ce n’est pas tromper. Sucer, c’est monter. Comme Marylin.

 

Vaut mieux ne pas se louper

Malheureusement, à cet état de fait, nous avons déjà un contre-exemple, une déchéance professionnelle lancinante. Scandaleuse Pulvar. Oui, qui se rappelle encore de Pulvar Audrey de France 3 ? Elle avait une trajectoire admirable, s’était implantée dans l’inconscient des français par la qualité de son travail. Et puis, comme Olivia Pope, elle est tombée amoureuse de Arnaud Grant. La pauvre. Personne ne lui a dit qu’il est des chevauchements prohibés quand on se veut journaliste.
Et la doxa féministo-médiatique de cautionner l’éprise : on peut être journaliste, coucher avec un ministre et garder sa liberté de penser. Coup de pied de l’âne.

En effet, on peut être journaliste, coucher avec un ministre et garder sa liberté de penser. Seulement, le public lui a toujours sa liberté de s’en méfier. Et comme dans toutes les démocrassies, il s’en méfie. Donc, il vous tourne le dos.

Chérie, on se fait un quickie avant ton interview, ou la totale après ?

Non, de la crédibilité. La pauvre Audrey, personne ne lui a dit qu’il n’y a point de respect pour celles qui flanchent, surtout par amour (n’a même pas eu la bonne idée de baiser utile, comme Zoe Barnes. Conne en plus.) .

Elle aurait pu arrêter son activité professionnelle pendant son amourette et reprendre après leur rupture.

Elle aurait gagné sur tous les tableaux :

– C’est une femme sentimentale : elle se sacrifie pour son amour, c’est chou !
– C’est une femme courageuse : elle abandonne son métier pour celui qu’elle aime
– C’est une femme probe : elle ne se compromet pas et évite les mélanges de genres.
– C’est une femme requinquée : elle revient avec un regard neuf, frais
– C’est une femme de qualité : C’est Audrey Pulvar la journaliste et non Audrey, la journaliste que le ministre pinait.

 

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Aujourd’hui, elle officie en chroniqueuse sur D8. Elle est aussi pestiférée que Dieudonné. Qui va encore la prendre au sérieux ? Elle a été virée comme une malpropre par son banquier de patron des Inrockuptibles, le même qui l’avait engagée au moment de sa crise sentimentale. Elle a perdu toute sa crédibilité journalistique; c’est pratiquement une people avec une carte de presse, une attraction comme Bachelot, sa collègue. Et l’aura qu’elle avait au sein de sa communauté s’est affadie. Et à juste titre; qui se félicitera d’une journaliste qui ne brille plus dans les esprits que pour sa glorieuse passade ?

 

C’est Olivia Pope en plus cheap. Dans les esprits, qu’on le veuille ou non, ça ne sent peut-être pas le sapin, mais le tapin. C’est cruel de se l’avouer. Le doute, la méfiance, l’émotivité,… C’est foutu. Votre Audrey eut payée.

A-t-elle failli ? En réalité, je ne pense pas qu’elle ait jamais changé. Elle a juste perdu l’essentiel : la crédibilité. Et elle est victime du syndrome de l’assisté, du pistonné. Fort dommage pour une personne qui ne semblait pas sortir des cercles de consanguinité sociale. Qu’est-ce qui relève vraiment d’elle ?

 

Et le péquin de base de sourire tristement.

Cécile Duflot ne souhaite pas parler de son compagnon, Xavier Cantat, et le fait clairement savoir. Sur iTélé jeudi 9 octobre, Laurence Ferrari lui a demandé si elle avait été « gênée » par le tweet de Xavier Cantat, dans lequel celui-ci avançait que Manuel Valls tenait des propos racistes. Réponse de la ministre : « Cela fait 12 ans que je fais de la politique, je n’ai jamais parlé de ma vie privée. Donc je ne vais pas commencer aujourd’hui ».Le sujet est clos. Sauf que la journaliste Audrey Pulvar remet les choses sur le tapis, évoquant des rumeurs qui circulent, relayées « y compris par les membres du gouvernement » : « Xavier Cantat ne serait plus votre compagnon. Est-ce que vous tordez le cou à ces rumeurs » ? La ministre du Logement se montre inflexible : « Est-ce que je peux vous demander qui est votre compagnon aujourd’hui ? » répond-elle… Source : L’internaute

 

 

Que dire ?

 

A bas les petits seins !

 

Osez le bon sens !

YDM

 

1 Comment on "Audrey Pulvar, l'autre Olivia Pope ?"

  1. fese disco | 12 janvier 2014 at 23 h 05 min | Connectez-vous pour répondre

    bien dit mon frere, cette femme est descendu bien bas.

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