Je viens de terminer la lecture de cet album dessiné par Zéon, scénarisé par Alain Soral et dialogué par Dieudonné. Annoncé, dénoncé, donc, défoncé. Logique !

 

Pour être honnête, cela fait au moins une quinzaine d’années que je n’avais pas ouvert une BD et mon intérêt a été éveillé simplement par la présence à l’écriture de Soral et de Dieudo. J’ai découvert le travail de Zéon, un bon dessinateur, faut le dire, et le fond de l’histoire est intéressant.

 

D’abord, le livre se lit d’une traite (en 10 minutes maximum, c’est torché), on tourne les pages frénétiquement et on a plaisir à essayer de deviner sous certains traits, des personnages existants, les sous-entendus. En plus, le papier utilisé est de bonne qualité (cela me change des Akim et Zembla).

 

Les caricatures sont très appuyées et la vulgarité des propos pourraient choquer des oreilles chastes. Il n’en demeure pas moins que ça détend. Et, je ne serai pas étonné d’apprendre que cet excès de décadences décrites, surlignées, soit une réalité vécue par certains oligarques aujourd’hui. Tout cela pour dire que la caricature n’en est peut-être pas une…

 

 

J’ai pouffé de rires devant certaines outrances dont la décence ne m’autorisent pas à les reproduire dans ce billet. A l’évidence, les auteurs dégamment une fois de plus et c’est si bon, si rafraîchissant. Ce n’est que de l’humour, de l’humour très noir, de l’humour trop noir. Et c’est bon !

 

 

C’est aussi le constat, sans fard, de notre Occident décadent, voguant vers sa fin sur un océan de dollars, de sexe, de mensonges et de sang…

 

Source : Kontre Kulture

 

 

 

Comme d’habitude, notre exemplaire est disponible sur la chaîne de lecture.

 

 

 

 

 

Osez le bon sens !

YDM