Je viens de loin
Tel un poème dans un recueil
A la mort, je m’effeuille
Sourire en coin
Face au dédain de mes voisins
Emménage square de la solitude
Ce cercueil sera ma terre d’accueil
Le silence pour mélodie d’ambiance
La nuit et sans aucun doute, l’ennui,
Lanternes qui me guident vers l’oubli
La nature est pleine de sollicitudes
Pour ceux qui l’ont fréquentée
Jamais d’égards
Purulence, squelette, poussière
A ces amants d’un soir
La vie, elle prend, et elle s’évanouit
Dans son antre maternel
Du vide au vide
Triste ritournelle
De la maternité au cimetière
Comme une météoroïde
Je disparais pour naître à la mort
Be the first to comment on "Triste ritournelle"