Alors que la plupart des ados profitent de leurs vacances, Chase Reed, 16 ans travaille dur dans son magasin new yorkais, « Sneaker Pawn. » ‘Baskets en gage’

Le magasin de deux mois, situé sur la 120ème rue et Lenox Avenue, va exclusivement des baskets, permettant à ceux qui ont besoin d’argent frais et rapide de mettre en gage leurs baskets.

Chase et son père, Troy Reed, ont créé le business après que Chase, à de nombreuses occasions, demande à son père de lui prêter de l’argent juste quelques jours après qu’ils aient patienté dans des longues files d’attente pour s’offrir des éditions limitées de baskets.

« Ce que je lui disais, c’est, ‘écoute donne-moi cette paire de baskets que je viens juste de t’acheter et je les garderai en garantie et tu as une ou deux semaines pour me rembourser, » dit Troy.

Ils ont fait ça quelques fois, et Troy se souvient de son fils lui disant, « Tu sais, papa, tu me fais mettre en gage mes baskets. » Cette assertion a fait son chemin, et Sneaker Pawn était né.

Quand les clients viennent pour mettre en gage leurs baskets, la boutique leur donne une valeur, et le deal est négocié.

« Vous avez 90 jours pour revenir reprendre vos chaussures, » dit Chase. « Bien sûr, si vous ne les voulez pas, vous pouvez juste les vendre. »

Si les clients veulent leurs baskets, ils paient le même prix qu’ils ont obtenu lors de la mise en gage plus des frais mensuels de stockage de 20 dollars.

La boutique achète aussi, vend, customise et répare les baskets.

Mais quand il s’agit des gages et des achats pour la boutique, Chase et Rahsaan Capers, les experts es baskets, visent uniquement les « gros » coups qui sont bien entretenus et difficiles à trouver.

« Premièrement, je recherche quel type de baskets c’est. Si c’est une Jordan, Foamposite, ou quelque chose de rare que je n’ai pas encore vu », dit Caper. « Nous regardons l’usure. Si c’est le talon qui est usé… les languettes. »

Et cet oeil affûté pour ce qui est chaud ou ne l’est pas, est un apport très valable pour ce marché de la revente.

« J’ai acheté une paire à 30 dollars et je les ai vendues à 300, » dit Chase. « C’est le Lebron 10. C’est la cerise sur le gâteau. Elles valent 1200 dollars. »

L’analyste en baskets Matt Powell de SportsOneSource dit que la revente represente près de un pour cent des 22 milliards du marché de l’industrie des baskets aux USA l’année dernière.

« Le marché de la revente, voulant dire le marché de l’après-vente aux USA, est d’environ 200 millions au détail, » dit Powell.

Même si c’est un petit pourcentage de ce vaste marché, traduit en dollars, cela voudrait dire de gros profits pour un propriétaire d’une petite affaire.

Chase, est déjà près à penser grand, réfléchissant à développer sa marque à l’extérieur.

« Nous aimerions aller sur d’autres marchés et nous étendre, comme en France, » dit le futur élève de première. « Nous avons des clients qui nous appellent d’Allemagne… d’Australie. Nous avons clairement un marché qui nous attend hors du pays. »

Mais pour l’instant, Chase et son père se concentre sur leur marché local de baskets de la région d’Harlem.

 

Traduction de l’article de TheGrio