Racaille, la belle trouvaille de la "grenouillaille"

Fini Bamboula ! Fini bicot ! Place à racaille ! Et dans les yeux de ces hérauts de la haine toute l’aversion qu’il éprouve envers ces « racaiiiiilllles »… Personne n’aime la racaille. Mais, eux, ils l’abhorrent. Et ne manquent jamais une occase de le rappeler. Ils le vitupèrent et l’on ne peut que ressentir toute cette aversion qu’il rumine envers ces « racailles ». Racailles. Même les canailles les plus endurcies, les politicards les plus sales, les chiennes les plus mal baisées, bref la lie de l’élite, peut afficher et scander à en perdre la voix, son horreur de ces « racailles ». Impossible de noter la connotation. Impossible, à moins de passer pour un type plein de mauvaise foi, obnubilé, et inconscient de la dure réalité. Qui percevra la connotation ? Avant, on disait « les jeunes » : trop général, Sebastien finissait par y être associé et le politiquement correct avait les billes pour hurler à la « stigmatisation ». Ils ont trouvé « les jeunes des quartiers » : un peu moins général mais tout aussi « stigmatisant » pour ces autres « jeunes des quartiers » qui ne foutent pas « la merde ». Ils ont affiné avec les « djeun’s », ont voulu réactiver sans grand succès « sauvageons », et grâce aux dieux de la sémantique, on finit par dégoter ce concentré de négativité et de connotation : « racailles ».
Eh oui, qui soutiendrait une racaille ? Qui ? Même le plus acharné des nègres des champs version 2015 se désolidariserait de cette sous-espèce de nègres et de beurs qui nuit terriblement à notre image. Racaille. Racaille. Personne ne peut cautionner quelque désagrément, créé par ces « sauvageons ». Même moi, je ne trouve aucune grâce à ces frangins. Mais ce qui trouve encore moins grâce à mes yeux, c’est le mot, racaille, et l’empressement qu’éprouve le n’importe quoi pleurnichard à l’utiliser.

Le mot racaille est un terme péjoratif servant à désigner une personne ou une catégorie de personnes, souvent la frange considérée comme méprisable d’un groupe. source wiki

Pour ces imbéciles vociférants, aussi craints que méprisés, l’on peut s’adonner au beau mot nouveau pour les désigner. Ces bandes, car il n’y a plus qu’en « banlieue », « dans les quartiers », qu’il existe encore des bandes, n’est-ce pas ? Et qui se solidariserait pour des racailles. Simplement, quand je vois un chien traité avec autant d’entrain un délinquant de racaille, je m’interroge sur le fait que ce « racaille » ne contient-il que ces délinquants ou toute la communauté de laquelle ils sont issus ?

 

De gros doutes.

Je pinaille, peut-être ? Pour sûr, les chiens sont heureux de leur trouvaille.
Le propre de la merde, c’est de traîner par terre et d’espérer être piétinée pour exister.

 

Magson de Pazou

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