Qui était Gwendolyn Elizabeth Brooks ?

Gwendolyn Elizabeth Brooks est une poétesse noire américaine qui a gagné le Prix Pulitzer de la poésie en 1950.

Elle est née le 7 juin 1917 à Topeka dans le Kansas et était la fille de David Brooks, un portier et Keziah Wims, une ancienne institutrice qui avait embrassé cette carrière simplement parce qu’elle n’avait pas les moyens pour entrer dans une école de médecine.

9780060295059Elle publie son premier poème dans un magazine pour enfants à l’âge de 13 ans. Elle publiera près de 75 poèmes avant d’atteindre l’âge de 16 ans. A 17 ans, elle soumet ses créations au Chicago Defender, un journal afro-américain. Ses poèmes, vont des ballades traditionnelles aux sonnets. Après avoir échouée à travailler pour ce journal, elle se fait embaucher à plusieurs reprises comme sécretaire.

En 1941, elle participe à plusieurs ateliers de poésie dont l’un très coté organisé par Cunningham Stark, une femme blanche très érudite. Par entregent de Stark, sa poésie se fait connaître et commence à être prise au sérieux. En 1943, elle reçoit un prix du Midwestern Writers Conference.

Le premier recueil de poésies de Brooks, A street in Bronzeville, publié en 1945 par Harper and Row, a reçu instantanément un vibrant accueil de la part des critiques. Elle reçoit son premier Guggenheim Fellowship et était présentée par le magazine Mademoiselle comme l’une des 10 jeunes femmes de l’année.

118Avec son deuxième recueil, Annie Allen, publié en 1950, elle devient la première noire américaine à recevoir le prix Pulitzer de la poésie; elle reçoit également le prix Eunice Tietjens d’un magazine de poésie.

Après que le président John F. Kennedy l’ait invitée à lire au festival de la poésie du Congrès américain en 1962, elle a démarré une seconde carrière de professeur. Elle a enseigné au Columbia College de Chicago, à l’université de Northeastern de l’Illinois, à l’université d’Etat de Chicago, à l’université Columbia, au Clay College de New York et à l’université du wisconsin. EN 1967, elle participe à une conférence à l’université de Fisk où, elle dit avoir redécouvert sa noirceur/négritude. Cette redecouverte apparaîtra dans son long poème In The Mecca (1968), un poème à propos d’une mère qui recherche son fils perdu dans un immeuble de Chicago.  In The Mecca sera nominé au National Book Award de poésie.

En 1996, Brooks retourne dans sa ville de naissance, Topeka. Elle meurt du cancer à 83 ans le 3 décembre 2000. Elle est enterrée au Lincoln Cemetery à Blue Island dans l’Illinois.

 

 

Bibliographie

    Negro Hero (1945)
    The Mother (1945)
    A Street in Bronzeville (1945)
    Annie Allen (1950)
    Maud Martha (1953) (Fiction)
    Bronzeville Boys and Girls (1956)
    The Bean Eaters (1960)
    Selected Poems (1963)
    We Real Cool (1966)
    In the Mecca (1968)
    Malcolm X (1968)
    Family Pictures (1970)
    Black Steel: Joe Frazier and Muhammad Ali (1971)
    The World of Gwendolyn Brooks (1971)
    Aloneness (1971)

    

    Report from Part One: An Autobiography (1972) (Prose)
    A Capsule Course in Black Poetry Writing (1975) (Prose)
    Aurora (1972)
    Beckonings (1975)
    Black Love (1981)
    To Disembark (1981)
    Primer for Blacks (1981) (Prose)
    Young Poet’s Primer (1981) (Prose)
    Very Young Poets (1983) (Prose)
    The Near-Johannesburg Boy and Other Poems (1986)
    Blacks (1987)
    Winnie (1988)
    Children Coming Home (1991)
    In Montgomery (2000)
     » The Riot »

 

Texte traduit du Wikipedia américain

 

 

Un de ses poèmes les plus connus

 

Young Afrikans

of the furious

Who take Today and jerk it out of joint
have made new underpinnings and a Head.

Blacktime is time for chimeful
poemhood
but they decree a
jagged chiming now.

If there are flowers flowers
must come out to the road. Rowdy!—
knowing where wheels and people are,
knowing where whips and screams are,
knowing where deaths are, where the kind kills are.

As for that other kind of kindness,
if there is milk it must be mindful.
The milkofhumankindness must be mindful
as wily wines.
Must be fine fury.
Must be mega, must be main.

Taking Today (to jerk it out of joint)
the hardheroic maim the
leechlike-as-usual who use,
adhere to, carp, and harm.

And they await,
across the Changes and the spiraling dead,
our Black revival, our Black vinegar,
our hands, and our hot blood.

Gwendolyn Brooks

 

 

 

Osez le bon sens !

YDM

 

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