Karl Marx, plagiaire !

Karl Marx, plagiaire ! Je n’ai pas cru mes yeux et pourtant, c’était là, asséné, assumé par cet auteur, Antony C. Sutton.

Comme lorsque des scientifiques recherchant une molécule pour traiter une maladie cardiaque, tombent inopinément sur le Viagra, j’ai commandé Le complot de la réserve fédérale, Ed. Nouvelle Terre pour me replonger plus précisément dans ce scandale économique, à la base de la crise financière actuelle avec un système bancaire vorace et prévaricateur (Vous pouvez avoir un aperçu assez intéressant sur cette vidéo), et je suis tombé sur des révélations absolument énormes dont celle du plagiat de Marx.

Au détour de son travail de recherche sur la famille Roosevelt (aïeul Clinton), Sutton révèle que Karl Marx aurait plagié le travail d’un philosophe français Victor Considerant, jamais sorti des oubliettes de l’histoire.

Énorme pour un néophyte comme votre serviteur d’apprendre cela. C’est Karl Marx, Karl le grand, le visionnaire, une pointure en philosophie, politique, économie et j’en passe; celui pour qui il existe une citation pour chaque sujet de vie publique.

Marx plagiaire ! Seigneur ! Si même Karl Marx est un plagiaire, à qui peut on se fier encore ici bas ? Enfin, s’il l’est, c’est exactement comme si on vous annonçait, preuve à l’appui, que la terre est carrée.

Comment se fait-il qu’une telle information soit occultée ? Est-ce vrai ? Sutton divague-t-il ou lève-t-il un lièvre ? Il y a quelques mois, Michel Onfray a déterré Sigmund pour mieux enterrer Freud et nous étions contents de son entreprise de dégourouïsation. Il serait bien que ces intellectuels nous disent si Sutton affabule.

Je n’ai jamais osé m’attaquer au Capital. En effet, sur mon exemplaire, il y a un avant-propos de l’éditeur qui doit bien faire une cinquantaine de pages où ce dernier s’applique à donner des recommandations de lecture (ne pas commencer par le premier chapitre, s’armer de patience et lectures connexes pour mieux comprendre, une fois achevée la lecture, relire chaque chapitre isolément…) laissant supposer que l’assimilation serait longue, et rébarbative. Bref, je me le réservais pour mes vieux jours. Quand j’aurais assez de surface pour m’enorgueillir de l’avoir compris du premier coup.

Pourquoi personne n’a encore expressément révéler cette ignominie ? Qui est encore crédible de nos jours ?

On a eu coup sur coup Gandhi, petite amie de Kurt, bodybuilder allemand, Freud charlatan, Guevara apprenti-Menguélé, Sœur Térésa, masturbatrice notoire, … Qui sera le prochain sur la liste ? Que nous cache-t-on ? Que découvrira-t-on demain ? Et pourquoi ceux qui sont censés en savoir davantage, ne disent jamais rien ?

De prime abord, l’on pourrait rétorquer qu’ils ne veulent pas écorner la statue. Je pencherai pour une raison plutôt triviale : c’est parce qu’ils ne savent pas; ceux qui sont censés savoir ne lisent pas.

A chaque fois qu’un de ces citateurs compulsifs peut placer Marx dans une discussion, il ne se gêne pas. S’ils le savaient, ils le claironneraient.

Antony C. Sutton parle aussi de ceux qui finançaient les travaux de Marx et les raisons de cette générosité et braque enfin les projecteurs sur Considerant.

Afin de vous permettre de vous faire votre propre idée, je reproduis les propos de l’auteur et je vous invite à vous offrir un exemplaire de ce livre consacré à la base, à la réserve fédérale et son influence sur cette crise de la finance gloutonne. Vous comprendrez comment l’on a soumis les États à la banque.

Karl Marx vu comme un plagiaire

Par Antony C. Sutton, Le complot de la réserve fédérale, Ed. Nouvelle Terre, page 57-61

Marx était un homme brillant. C’était loin d’être un imbécile. Il savait que s’il pouvait placer sous le contrôle d’un petit groupe d’hommes la faculté de maîtriser l’émission de monnaie et de crédit de chaque nation, il pourrait pratiquement développer ou ruiner ces économies à volonté. En ayant une connaissance anticipée des politiques économique et monétaire, des milliards de dollars de richesses pourraient être transférés d’un groupe à un autre, de la classe moyenne en difficulté à l’élite dirigeante. Pour mener cette nécessaire propagande, et ce, au milieu du 19e siècle, le pamphlet représentait un moyen efficace.

Il y a une caractéristique bien plus intéressante de ce court Manifeste, qui a presque été totalement ignorée de la part des universitaires, à savoir que celui-ci ne favorise pas le moins du monde la classe ouvrière, la classe moyenne ne l’étant quant à elle certainement pas, étant donné qu’on vise son élimination.

Ce Manifeste donne les grandes lignes d’un contrôle élitaire. Il promeut la prise du pouvoir économique et politique par une élite. Et si nous regardons d’où provient le soutien apporté à Marx, il était clair, même dans les années 1840, que le bénéfice en irait de toute évidence à l’élite.

Il est certain que Marx avait été payé pour écrire son Manifeste, comme nous le verrons par la suite. En plus de cela, le Manifeste en question plagiait un obscur socialiste français du nom de Victor Considérant,, dont l’ouvrage, intitulé Principes du socialisme : Manifeste de la démocratie au dix-neuvième siècle, fut publié en 1843. La seconde édition de l’œuvre de Considérant fut publiée à Paris en 1847, un an avant le Manifeste du parti communiste et à l’époque où Marx et Engels y vivaient encore.

Le plagiat fut découvert par W. Tcherkessof, un écrivain encore plus obscur, et révélé avec des détails précis dans ses Pages of socialist History.

Mais laissons Tcherkessof nous expliquer avec ses propres termes le plagiat commis par Marx :

Je me suis trouvé stupéfié, indigné et même humilié quand j’ai eu l’opportunité, il y a environ un an, de lire l’ouvrage de Victor COnsiderant, « Principes du socialisme : Manifeste de la démocratie au dix-neuvième siècle », écrit en 1843, la seconde édition ayant été publiée en 1847. Et il y avait de bonnes raisons pour cela. Dans un pamphlet de 143 pages, Victor Considerant exposait avec sa clarté habituelle toutes les bases du marxisme, de ce socialisme « scientifique » que tous les parlementaires désirent imposer à l’ensemble du monde. A proprement parler, la partie théorique, dans laquelle Considerant traite des questions de principe, n’excède pas les 50 premières pages ; le reste est consacré à la célèbre persécution menée par le gouvernement de Louis-Philippe contre le journal des Fouriéristes, « La démocratie pacifique », que les jurés de la Seine firent supprimer. Mais dans ces 50 courtes pages, le célèbre Fouriériste nous donne à lire, à la manière d’un véritable maître, des synthèses si profondes, si claires et si brillantes que même une infinisétimale portion de ses idées contient déjà dans son ensemble toutes les lois et théorie marxiennes – y compris la fameuse concentration du capital et la totalité du « Manifeste du parti communiste ». Cela à un point tel que toute la partie théorique, à savoir les chapitres un et deux dont Engels dit lui-même « qu’ils sont dans leur entier plus exacts que jamais aujourd’hui », a tout simplement été empruntée. Ce « Manifeste », cette Bible de la démocratie révolutionnaire légitime, n’est qu’une très médiocre paraphrase de nombreux passages du « Manifeste » de V Considerant. Marx et Engels ne se sont pas seulement contentés de trouver le contenu de leur « Manifeste » dans le « Manifeste » de V. Considerant, mais nos imitateurs en ont en outre gardé la forme et les titres.

Le paragraphe deux du second chapitre porte le titre de « Situation présente et ’89 ; la bourgeoisie et les prolétaires ». Le titre du premier chapitre de Marx et Engels n’est autre que « Bourgeois et prolétaires ».

V. Considerant examine au nom de la démocratie divers partis socialistes et révolutionnaires, et ses paragraphes portent les titres de :

« La démocratie stagnante« ;
« La démocratie rétrograde« ;
« Le parti socialiste dans la démocratie rétrograde »

Les titres de Marx et Engels sont :

« Le socialisme réactionnaire »
« Le socialisme conservateur ou bourgeois »
« Le socialisme et le communisme critico-utopiques »

Comment ne pas penser que tous ces titres appartiennent au même et unique ouvrage ? Nous nous apercevrons en comparant leurs contenus que ces deux manifestes sont en réalité identiques.

Ligne après ligne, Tcherkessof démontre que Marx n’est qu’un vulgaire voleur. Le grand Marx, ce Marx q’uon adule, ne vaut ainsi guère mieux qu’un médiocre écolier !

L’énorme influence que Karl Marx et Friedrich Engels ont eue sur l’histoire du monde ne reste plus à démontrer. Pourtant, la nature « empruntée » des idées marxiennes a paradoxalement toujours été ignorée.

Mais qu’en est-il de Friedrich Engels, le collaborateur de Marx ? Le peu de soin que Engels avait apporté à son travail a été documenté dans l’introduction de Condition of Working Class in England {Condition de la classe ouvrière en Angleterre} de W. O. Henderson et W. H. Chaloner (Basil Blackwell, Oxford, 1958).

En 1848 déjà, Bruno Hildebrand avait quant à lui dressé une critique détaillée du livre de Engels, notamment de son interprétation tendancieuse de comptes-rendus du gouvernement britannique. Engels voulait prouver quelque chose et déformait les faits pour effectuer sa démonstration. Henderson et Chaloner faisaient en outre remarquer que « c’était parfois l’imagination très vive de Engels qui faisait office de faits ». Voici par exemple ce que nous trouvons à la page 118 du livre de Henderson :

Lors d’une enquête parlementaire, l’expert médico-légal de Nottingham avait affirmé en guise de preuve qu’un pharmacien avait admis avoir utilisé 659 kilos de mélasse en un an pour la confection du « Godfrey’s Cordial ». Mais dans l’édition de 1887 de Engels, cela devint 659 kilos de laudanum en un an pour la préparation du ‘Godfrey’s Cordial’).

Le laudanum est bien sûr de la teinture d’opium et n’a rien à voir avec de la mélasse. La conséquence en était que les enfants de la classe ouvrière avaient été drogués !

Les mécènes de Marx

D’où Karl Marx tenait-il son argent ? De quoi vivait-il ? On découvre en enquêtant que ses fonds provenaient principalement de quatre sources, et que chacune de ces quatre sources, et que chacune de ces quatre sources peut être reliée aux élites régnantes d’Allemagne et des États-Unis.

L’intermédiaire commis au financement de l’impression du « Manifeste3 n’était autre que Jean Laffite, un pirate de Louisiane qui, entre autres occupations tardives, espionnait pour le compte de l’Espagne et jouait le rôle d’émissaire pour un groupe de banquiers américains…

Le complot de la réserve fédérale
Antony C. Sutton
Ed. Nouvelle Terre
18€

Osez le bon sens !

YDM

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