Françafrique l’envers de la dette avec François-Xavier Verschave

Françafrique

François-Xavier Verschave (28 octobre 1945 à Lille, France – 29 juin 2005 à Villeurbanne, France) était un économiste de formation, connu principalement par ses prises de position concernant les relations franco-africaines. Celles-ci ont fait l’objet de controverses.

Passionné des relations franco-africaines, François-Xavier Verschave a notamment forgé et décrit le concept de « Françafrique », terme parodiant l’expression la « France-Afrique » de Félix Houphouët-Boigny. La « Françafrique » est ce volet occulte de la politique de la France en Afrique. Ses deux principaux ouvrages sur la question, La Françafrique (Stock, 1999) et Noir silence (Les Arènes, 2000), sont devenus des références pour l’association Survie. Ce dernier lui a valu un procès pour offense à chefs d’État étrangers qui l’a déclaré non coupable, compte tenu de l’absence d’« intention délictueuse » et du contexte juridique de l’affaire.

François-Xavier Verschave écrivait ses livres notamment à partir de la presse. Il est assez peu allé en Afrique, ce qui, d’après le journaliste du Monde, ne l’intéressait pas. Le journal Le Monde du 2-3 juillet 2005, notera également qu’il « découpait les articles glanés à droite et à gauche, écoutait ceux qui rendaient visite à l’association et, sans trop s’embarrasser de vérification, faisait de cette matière première la pâte de ses ouvrages ». Ses amis[Qui ?] font remarquer en réponse qu’il lui aurait été difficile d’être aussi dilettante et d’éditer des livres ayant un tel retentissement.

François-Xavier Verschave reconnaît en effet dans le livre Noir Procès qu’il écrivait ses livres à partir de la presse, de la documentation et de témoignages d’Africains victimes des dictatures et généralement réfugiés en Europe. Son terrain d’investigation n’était pas d’abord l’Afrique, mais la classe dirigeante française. L’objet de son investigation étant la politique française en Afrique il considérait que son combat devait se dérouler en France. Ses détracteurs lui reprochaient de ne pas faire d’enquête de terrain en Afrique.

D’après Survie en Alsace, Verschave aurait « voyagé en Afrique à plusieurs reprises », soit au Cameroun, au Rwanda et au Sénégal. Il s’agissait de voyages de courte durée. Il a également été coopérant en Algérie dans les années 1960 pendant deux ans.

François-Xavier Verschave reconnaîtra son peu de voyage en déclarant même : « Je n’ai pas besoin d’y aller (en Afrique noire) pour savoir ce qui s’y passe. Pas plus que Fernand Braudel n’a eu besoin de vivre dans la Méditerranée du XVIe siècle pour en reconstituer l’histoire ». Me Vergès, parlant de son manque d’expérience de terrain dira : « Monsieur Verschave est un Tintin qui ne va pas au Congo de peur de rencontrer le lion »4.

Après sa mort, les journalistes Pierre Péan et Charles Onana ont vivement dénoncé les méthodes F.-X. Verschave, accusé de malhonnêteté intellectuelle, de manipulation, d’erreurs factuelles, de complaisance pour le Front patriotique rwandais, et d’une certaine forme de néocolonialisme (« le grand sorcier blanc » apportant la bonne parole aux Noirs)

Source : wikipedia

 

 

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Osez le bon sens !

YDM

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