10 conseils à une femme qui se fait attaquer

1. Ne comptez que sur vous

Si vous vous retrouvez dans une situation dangereuse, il est hautement probable qu’il soit trop tard au moment où vous prenez conscience de votre position. Si un assaillant se permet de vous attaquer, c’est qu’il est en confiance. A l’affût, comme tous les grands prédateurs, ils n’attaquent que s’ils sont sûrs de leur coup. Vous avez déjà commis l’erreur. Quand votre instinct vous dit que vous êtes en danger, vous êtes déjà faite comme un rat, baisée à 100%. Inutile d’essayer de comprendre comment, pourquoi ? Considérez-vous comme prise au piège et réagissez en fonction. Si vous êtes là, c’est qu’il a voulu que vous soyez là. Donc, il a pris toutes les précautions. Inutile de chercher l’assistance de qui que ce soit. On naît seul, on vit seul, on meurt seul. Le téléphone ? Il y a déjà pensé (regardez tous les films de tueurs en série) Les cris ? Il les a anticipés et c’est reconnu que les cris stridents irritent et décuplent la violence de l’assaillant. Certains en sont même fans. Le raisonnement ? Il s’en tape; il a tout fait pour vous mettre dans cette situation, pourquoi voudriez-vous qu’il s’arrête alors qu’il est entrain d’atteindre son but, de le vivre ? Les suppliques ? Vous infériorisent et renforcent son esprit de puissance et de domination. Idem pour les menaces. La fuite ? Déclenche l’agression et vous condamne.

 

2. Ne donnez jamais le dos à votre assaillant

C’est un mécanisme naturel de défense de tout être humain de fuir quand elle est en danger. C’est aussi un signal de domination envoyé à l’assaillant. Instinctivement, l’esprit prédateur de l’homme s’activera et il se mettra en mode « chasseur ». Prenez exemple sur les animaux. Coincés, ils s’arment de courage et attaquent. Si vous pensez comme un buffle traqué par des lions, vous réagirez comme un buffle traqué par des lions. Si vous agissez en antilope, vous finirez comme une antilope. L’état d’esprit que vous affichez vous sauvera peut-être la vie ou vous condamnera.
Aussi inhabituel que cela peut vous sembler; faites face à votre agresseur, même si cette personne fait deux mètres de haut et 120 kilos de muscles. Pris au dépourvu, le prédateur se retrouve sur un terrain soit inconnu car imprévu, soit peu connu car peu usité. Cela marque le début des décisions précipitées pour lui; et donc, des erreurs.

Et si vous devez courir, ôtez vos Louboutin et courrez ! Ne vous épuisez pas à crier, à gaspiller l’adrénaline pour des actes futiles. Courrez comme vous n’avez jamais couru et retournez vous pour évaluer la situation. Ce n’est pas parce que vous ne le regardez pas qu’il aura disparu. Evaluer la situation et prenez des décisions rapides. S’il faut s’arrêter pour l’affronter, faites-le ! Et attaquez.

 

3- Gardez et stimulez votre esprit de revanche

Il vous sauvera sans doute la vie. Il éveillera votre bestialité et vous aidera à penser, agir et réagir comme un prédateur
Et ménagez vous quelques secondes de répit pour réfléchir, évaluer la situation, récupérer physiquement. Respirez à pleins poumons. Intéressez-vous à votre environnement, étudiez-le pour en tirer avantage. Le silence et l’apparente accalmie vous aideront à cela. Ne lâchez pas toutes vos cartes d’un coup. Ne lui rendez pas la tâche facile.

 

4. Battez-vous pour votre vie car vous allez la perdre

Soyez honnête avec vous-même : c’est foutu ! Piégée, il a toutes les chances de réussir à vous tuer. Et vu que vous allez y passer, ne lui donnez aucune opportunité de s’en tirer à bon compte.
Faites le savoir au tueur : il saura que vous avez décidé de vous battre. Décisions précipitées, erreurs, plus de chances de résolution de votre meurtre.

N’élevez pas la voix – le silence est terrifiant, aussi bien pour vous que pour lui. Préparé à avoir une victime suppliante, il sera pris de court par votre signe manifeste de contrôle de soi et de refus de panique. Facile à dire, je sais !

S’il vous étrangle, enfoncez vos doigts dans ses yeux et si c’est de dos, essayez de lui couder le sternum ou de lui arracher les couilles. S’il s’y prend bien, vous n’aurez aucune chance de réagir. Vous serez endormie en moins de 4 secondes.

 

5- Laissez un maximum d’indices pour la police

Ne regrettez pas votre mort. Donnez lui immédiatement des raisons de regretter sa vie

Répandez le contenu de votre sac partout (que les objets inutiles que vous transportez dans vos sacs servent enfin à quelque chose). Votre parfum, aspergez ses yeux et si possible, ouvrez-le et versez lui le contenu sur le corps : un homme aussi parfumé ne passera pas inconnu après votre probable meurtre.
Vous fumez ? Déclenchez un incendie. La fumée est dangereuse et toxique pour vous deux; elle déplacera son intérêt vous offrant ainsi de nouvelles opportunités, du répit. Elle pourrait aussi susciter l’intervention rapide d’une tierce partie. Les clés ? Peuvent servir pour blesser l’assaillant.

Saisissez toutes les occasions de contact pour le marquer physiquement, notamment au visage et sur toutes les parties apparentes. Griffez-le (merci les experts), mordez-le (merci les experts), arrachez ses cheveux (merci les experts).
Les yeux sont une partie peu protégée du corps humain. Comme un cobra, visez les yeux, les couilles, le genou. Un genou fracturé et votre assaillant sera bon pour l’hosto et donc, repéré. Des couilles frappées, c’est un arrêt net de l’assaut et une trentaine de secondes au moins de répit de gagner.

Frappez sa pomme d’Adam. Un coup bien placé à la gorge et il s’arrêtera net, vous donnant ainsi la possibilité de vous échapper.
Si vous êtes dans un corps à corps, enfoncez votre doigt dans son œil et tirez. Faites lui mal car lui le fera. Mordez son nez, ses oreilles, son front, sa joue; arrachez son doigt, bref mutilez-le. Les dents sont votre ultime arme. Qu’il n’ait jamais le plaisir de se branler en pensant à vous.
Soyez une furie. Soyez cruelle. Mordez, griffez, coudez. Si vous pouvez vous élancer, faites et sautez à pieds joints ou couchez vous brutalement sur l’une de ses articulations; poignet, bras, genoux, chevilles.

Il vous oblige à lui faire une fellation (les agressions sexuelles sont légions); coupez lui la bite. Littéralement !
Il vous frappera et vous tuera ? De toute façon, il allait vous frapper et vous tuer. Vous étiez déjà morte quand vous avez suscité son intérêt.
Le sexe est un organe précieux, encore plus précieux pour tout homme que son coeur. Une bite blessée, c’est un flot ininterrompu de sang. Il lui faudra un toubib ou un cercueil. Tout lâche qu’il est, il ira voir le doc, puis ensuite tranquillement en prison.

 

5- Soyez imprévisible

Ne fuyez pas son regard et si vous le pouvez, souriez.

Le sourire est une arme désarmante, inattendue et dans une telle situation de stress élevé, il désarçonne et interroge. En effet, il n’est pas tombé sur le bon client et vous allez vendre chèrement votre peau.

 

6- Ne nourrissez aucun faux espoir

N’attendez rien de lui. S’il vous laisse la vie sauve, c’est la prison ; et pour longtemps. Il vous sacrifiera toujours pour sa liberté. Et vous le savez, c’est un petit sacrifice pour lui. La police ne vous sauvera pas. Le voisin se terrera dans son appart et au mieux, appellera la police. Et même si vous avez à faire à la plus rapide des patrouilles, il leur faudra au moins 5 minutes pour arriver sur les lieux. En 5 minutes, vous serez déjà morte 100 fois.

Si c’est trop gros, il y’a un loup. Il veut jouer avec vous comme un chat joue avec une souris. Si la porte est ouverte ou si vous avez quelque opportunité de fuite alors qu’il est à l’évidence, dans un état de chasse, ne vous y précipitez pas. Au contraire, fixez-le et déplacez-vous calmement vers elle. Il vous fonce dessus, foncez-lui dessus et visez ses jambes pour les briser. Le genou, toujours. S’il subit un gros choc, votre assaillant sera diminué pour ses déplacements et si vous réussissez à vous dégager, vous pourrez le semer à la course plus aisément. Montrez-lui que vous ne jouerez pas son jeu mais au contraire, vous le prendrez à son propre jeu. Il va devoir mériter votre mort.

 

7- Dégradez l’objet de son fantasme

Dites-lui que vous avez le SIDA

Le doute s’instillera dans son esprit et aucun prédateur ne trouve d’intérêt à chasser un animal malade. ça ne lui fera pas changer d’avis, mais ça le minera. Il ne se branlera pas en pensant à vous. Car, il pensera irrémédiablement au SIDA. C’est une petite victoire.

Vomissez-vous dessus, mouchez vous dessus, bavez-vous dessus, pissez-vous dessus, chiez-vous dessus

Et faites-le lui savoir que vous le faites exprès. Qu’il redescende de son trip et reprenne contact brutalement avec la réalité.

 

8- Si vous avez une occasion de le tuer, tuez-le

Il n’ y a pas d’humanité dans votre meurtre. Il ne devrait donc pas avoir de pardon. Si possible, immobiliser. Sinon, tuer. Et ce n’est pas parce qu’un homme est sonné qu’il ne récupérera pas rapidement. Donc, un coup ne suffit pas quand il est inerte. Cognez, cassez, percez.  N’essayez pas de l’attacher. Vous entrerez en contact très rapproché avec lui et c’est très risqué sachant qu’il se sait désormais menacé ( c’est lui la proie) et qu’il ne fera aucun scrupule pour vous abattre. Vous n’avez pas de temps à perdre à faire des nœuds dont vous n’êtes même pas sûre de la solidité. Frappez, frappez encore et encore. Frappez, briser, cassez, percez. Et ne vous souciez pas de sa santé. Tirez-vous de là. Les secours s’en occuperont plus tard, s’il s’en sort.

 

9- Soyez fière de votre mort

C’est un moment important de votre vie; vous ne voudriez pas partir comme une énième victime dont personne ne se souviendra quand il aura été appréhendé.
Jusqu’à la dernière seconde, affichez votre mépris et battez-vous. Insultez-le, rabaissez-le, crachez-lui dessus. Qu’il s’en souvienne. Alors s’il doit continuer de vivre, que votre évocation crée dans sa tête, du dégoût.

 

10- Si vous n’arrivez pas à faire quoique ce soit, alors vous aurez eu une mort rapide. Et c’est peut-être mieux ainsi.

 

 

Osez le bon sens !

 

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